LES ANNÉES PERDUES de Mary Higgins Clark

Mon avis : Nous voici en présence du dernier roman de celle qu’on nomme toujours « La reine des best-seller » et je ne crois pas me tromper en disant que celui-ci ne fera pas exception même si je lui ai trouvé certaines différences fort appréciables.



C’est donc avec plaisir que je me suis plongée dans la vie de Mariah, jeune conseillère financière qui vit un deuil terrible, celui de son père et l’accusation de sa mère qui est menacée de finir ses jours dans un hôpital psychiatrique sous haute surveillance. Heureusement, malgré des indices évidents, un mystérieux parchemin impose un doute aux différents enquêteurs. Les quatre plus proches amis de feu M. Lyons en ont entendu parler, sa maîtresse également et un prêtre, ami des Lyons encore plus. Mariah s’accroche à l’espoir que sa mère n’a fait que surprendre le meurtrier, venu récupérer le manuscrit pour le vendre sous le manteau. Bien sûr, elle aimerait que la responsable ne soit autre que cette Lilian avec laquelle son père entretenait une liaison depuis plusieurs années et qui a fâché père et fille et fortement troublé Kathleen, l’épouse malade mais au courant, malgré ses pertes de mémoires.

Les enquêteurs font avoir fort à faire pour démêler le vrai du faux et c’est avec un réel plaisir qu’on entre dans l’histoire.



Une fois n’est pas coutume, ce sera la police qui mènera une partie de l’enquête et non l’héroine, éloignant quelque peu ce roman des nombreux autres de l’auteure et du mode de construction des intrigues que Mary Higgins Clark affectionne depuis des années, ainsi que du thriller. Pourtant, nous retrouvons également Alvirah et Willy Meehan, le couple de gagnant à la loterie qui a été inventé par l’auteure et sa fille lors d’un roman à quatre mains. Ce sont tous ces changements qui apportent au roman son unicité et un renouvellement inespéré. Non que je ne sois pas fan des écrits de MHC mais je trouvais que ces dernières années, la qualité et l’originalité se perdaient un peu. Deuxième nouveauté, l’introduction d’une petite pointe ésotérique encore jamais utilisée par l’auteure qui m’a d’autant plus intéressée sans que, je vous rassure, on tombe dans le roman historique.



Comme à son habitude, Mary Higgins Clark nous présente un nombre important de personnages mais toujours aussi faciles à retenir. Si on s’attarde un peu moins sur l’héroine, elle n’en reste pas moins une jeune femme fragile, pour une fois pas décrite comme une beauté irrésistible, et donc tout aussi attachante que pouvait le souhaiter sa créatrice. J’ai beaucoup aimé l’ami et avocat de Kathleen qui est un homme robuste, perspicace et un ami fidèle. Quant au prêtre il m’a également bien plu.

Les autres personnages sont tout aussi importants mais m’ont moins marquée.



Donc, un roman un peu plus atypique qui fait du bien avec une lecture toujours aussi aisée et faite pour la détente. Je ne cacherai pas que j’ai eu des soupçons sur l’auteur de l’assassinat dès le début mais que je n’ai jamais pu en être certaine donc que ça ne gêne pas du tout la lecture. Bien évidemment, on est toujours dans des romans très accessibles, populaires et n’y voyez aucune critique, j’aime ça, simplement, je préviens un lectorat plus porté sur le roman noir.



En conclusion, un renouveau bienvenu et toujours un réel plaisir à suivre les enquêtes inventées par MHC.







Ma note : 17/20




Le prix : 21.38 euros à la FNAC et 8.67 euros d’occasion sur Priceminister

Mon avis

Dans ma jeunesse, je lisais beaucoup de romans de Mary Higgins Clark et je les appréciais beaucoup. Et puis le temps à passé, et j’ai découvert d’autres auteurs, d’autres styles, d’autres intrigues… Cela fait donc plusieurs années que je n’avais plus lu de livres de cette auteure. Je me suis plongée dans Les années perdues car j’ai eu la chance de le découvrir en version audio, des éditions Audiolib.

Les années perdues c’est l’histoire de Mariah, une jeune femme qui découvre son père assassiné dans sa propre maison, avec sa mère prostrée dans un coin de la pièce. Atteinte de la maladie d’Alzheimer, cette dernière devient immédiatement la suspecte idéale aux yeux de la police. Mais pas pour Mariah. De nombreux autres coupables sont possible : Rory l’aide soignante qui a disparu ? Lilianne la maitresse de son père ? Ou tout simplement un cambrioleur venu dérober un parchemin hors de prix que détenait le vieil homme ? Mariah est déterminé à sortir sa mère de derrière les barreaux et à trouver qui est le coupable.

L’intrigue du livre est bien ficelée. L’écriture est fluide et agréable. Nous sommes en plein roman policier, mais l’auteure réussit à instaurer une atmosphère ésotérique voir biblique… En effet, on a un peu l’impression d’être à la recherche du Saint Graal car le parchemin détenu par le père de Mariah est en fait la lettre de Jésus à Joseph d’Arimathie. Un trésor d’une valeur inestimable !

Dans son roman, Mary Higgins Clark introduit les personnages d’Alvirah et Willy, les heureux gagnants à la loterie qui sont les personnages principaux de son roman Le billet gagnant. J’aime beaucoup le personnage d’Alvirah, avec son caractère entêté et qui adore mettre son nez partout. Bref, j’ai bien apprécié ce clin d’œil.

La narration de la version audio est faite par Isabelle Miller. Cette comédienne de théâtre, prête sa voix à des personnages de série télévisées (Desperate Housewives) ou de films (4 fantastiques…). Sa voix harmonieuse sait se faire angoissante selon la tournure que prend l’histoire.

Pour conclure, même si les romans policiers de Mary Higgins Clark restent gentillets en comparaison à certains thrillers qui vous filent la chair de poule, ils n’en restent pas moins de bons romans ! J’ai passé un agréable moment et j’ai été ravie de le découvrir en version audio.

Un grand merci aux éditions Audiolib de m’avoir fait bénéficier de ce titre dans le cadre d’un partenariat.

Ma note : 4/5

En quelques mots...

Un roman policier efficace, à tendance biblique...