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CELUI QUI DÉNOMBRAIT LES HOMMES de China Miéville
Lun 25 Mai 2020 - 13:28
Résumé
Comme suspendue dans les airs, la ville est à cheval entre deux montagnes, coupée par un gouffre, réunie par un pont. Un pont dont les orphelins livrés à eux-mêmes ont fait leur royaume. Plus haut dans la montagne, à l'écart de l'agitation de la cité peuplée de marchands, de marginaux et de magiciens, vit le faiseur de clés, avec sa femme et leur enfant. Un jour, son fils déboule dans les rues, comme s'il avait le diable à ses trousses. Son père a tué sa mère, et l'a jetée dans un trou si profond que l'on n'en voit pas le fond, affirme-t-il. Mais faute de preuve, on préfère ne pas le croire. Alors c'est auprès des enfants du pont que le petit garçon va se réfugier. Jusqu'à ce que son père le retrouve. Heureusement, bientôt, arrive en ville un recenseur, celui qui dénombrait les hommes...
185 pages
12 octobre 2017
6.95 €
POCKET
12 octobre 2017
6.95 €
Re: CELUI QUI DÉNOMBRAIT LES HOMMES de China Miéville
Mar 26 Mai 2020 - 13:06
Celui qui dénombrait les hommes est un bon livre, mais il faut aussi avouer qu'il est très particulier. Pour ce qui est des qualités, je dirais que j'ai bien aimé ce qui touche au descriptif des lieux, de la vie des habitants de cette ville perdue au milieu de deux montagnes, ainsi que que l'environnement du personnage principal. On se met rapidement à la place de ce petit-garçon qui n'a pas vraiment de contact en dehors de ses parents, qui passe le temps comme il peut tout en observant le monde qui l'entoure à travers ses yeux. On finit par s'attacher à la bande de gamins des rues qu'il rencontre lorsqu'il descend en ville avec sa mère, et qu'on trouve plutôt bizarre au début. On ressent aussi parfaitement bien le côté à la fois très steampunk et très bas-fond des quartiers de la ville. Mais à vrai dire deux choses sont particulières perturbantes dans ce livre. Premièrement, la narration. On passe de la première à la troisième personne en plein milieu de chapitre, sans raison apparente. Autant dire que si ce serait un écolier qui ferait ça, on lui raturerait sa copie et on lui expliquerait qu'il ne peut pas changer de point de vue d'écriture quand ça lui chante. Alors pourquoi l'auteur le fait-il ici ? Et deuxièmement, alors qu'on s'attendrait à une intrigue policière de par le résumé et le titre du livre, en fait, tout est résolu dans les derniers chapitres de manière si rapide que ça en devient brutal. Du coup j'ai eu tendance à me dire « Tout ça pour ça ? » Parce qu'au final les réponses ne sont même pas données clairement, tout est implicite et c'est à vous de comprendre.
En résumé, je ne peux pas qualifier ce livre de mauvais puisqu'il a clairement des qualités. Mais en même temps, il m'a laissée perplexe.
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