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Yunali
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Plume de cashmere
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CHAOS CALME de Sandro Veronesi Empty CHAOS CALME de Sandro Veronesi

Mar 31 Juil 2012 - 9:28
CHAOS CALME de Sandro Veronesi Chaos_10


Résumé

Pietro Palladini est immobile, Dans l'œil du cyclone. Il ne sort plus de sa voiture, garée au bas de l'école de sa fille à Milan. Ce quadragénaire séduisant que la vie avait épargné vient de perdre sa femme, Lara. Il attend de souffrir, mais ce n'est pas si facile de ressentir la perte. Les amis et les anonymes viennent lui parler, l'étreindre, partager ce temps suspendu, ce " chaos calme " où il se réfugie désormais. Une jolie fille qui promène son chien, les collègues de travail à la veille d'une fusion financière sans précédent, un frère fumeur d'opium, une belle-sœur qui se dénude en pleine crise de nerfs, une milliardaire érotisée, tous perdent à un moment leur calme, leur dignité, leurs masques. Tous renoncent à la comédie sociale. Sur cette situation digne d'un Beckett loufoque. Sandre Veronesi construit un roman polyphonique, livre de la maturité, émouvant, ample, magistralement tissé : le mélange de l'intime dans ce qu'il a de plus vibrant et du réel dans ce qu'il a de plus dérangeant.


Broché: 504 pages
Editeur : Grasset & Fasquelle (14 mars 2008)
Collection : GRASSET
Prix : 21.19€ / 7.22€ en poche (amazon.fr)
Yunali
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Plume de cashmere
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CHAOS CALME de Sandro Veronesi Empty Re: CHAOS CALME de Sandro Veronesi

Mar 31 Juil 2012 - 9:29

Mon avis :
En vacances à la mer, un homme Pietro Paladini, qui sauve une femme de la noyade, et son frère Carlo en sauve une autre à côté de lui. En même temps, à leur maison, sa femme Lara meurt de façon impromptue, sous les yeux de leur fille Carla, 10 ans et demi. Il découvre l’ambulance en rentrant de la mer.
Mais malgré son deuil, ni lui ni sa fille ne réagisse vraiment, ils sont comme pris dans un tourbillon qui les empêche d’être vraiment tristes, touchés par le chagrin.
Alors qu’il mène sa fille à l’école, Pietro lui dit qu’il va l’attendre jusqu’à sa sortie. Et il le fait.
Il reste devant son école : dans sa voiture, dans le parc en face, dans le bar.
Et il y reste pendant des jours, des semaines, des mois.
Mais ni lui ni sa fille ne deviennent tristes malgré le temps qui passe.
Des membres de sa famille (sa belle-sœur, son frère), des collègues de bureau, et même des inconnus viennent le voir, l’invitent à manger etc.
Et quasiment toute l’action se passe là. Ces personnes viennent le voir, pas seulement pour lui dire qu’il va mal, mais aussi pour lui faire part de leurs propres problèmes.

L’action principale du livre est donc constituée de l’attente de Pietro devant l’école de sa fille.
On pourrait croire qu’il ne se passe rien (et ce n’est pas tout à fait faux), mais en fait tout se passe autour de Pietro, notamment la fusion de l’entreprise de Pietro avec un groupe américain qui rachète tout ; la troisième grossesse de sa belle-sœur…
Tous perdent leur calme à moment donné ou à un autre, mais pas Pietro. Lui ne bouge pas.

C’est un livre contemplatif : il observe les personnes qui viennent le voir, il analyse ce qu’on lui raconte, il réfléchit beaucoup.
Mais ce qui m’a gênée dans ces 504 pages c’est vraiment le manque d’émotions. C’est le « problème » de Pietro dès la mort de sa femme, mais c’est vrai qu’il semble trop déshumanisé de par ce manque de réaction.
Certes c’est une façon de réagir à la mort comme une autre, on réagit tous différemment, mais malgré le temps qui passe… rien n’arrive. Ce n’est pas qu’il nie cette mort, ni qu’il ne la réalise pas, mais on s’attend à ce qu’il ressente quelque chose quand même… mais rien ne vient.

Je n’ai donc pas trouvé le personnage de Pietro attachant, intéressant oui, il m’a rendue curieuse, mais c’est tout.
Il suit la phrase de BECKETT en début de livre :
« Je ne peux pas continuer. Je vais continuer » (Samuel BECKETT)
Mais au final il reste plutôt pathétique, et rester devant cette école ne lui aura servi à rien.

Le livre se lit bien, même si je ne l’ai pas vraiment trouvé intéressant. J’y ait trouvé des longueurs, et ce qui m’a déplu ce sont des mots de vocabulaire trop compliqués alors qu’ils ne servent à rien dans cette histoire.

Ma note: 3 /5 Smile
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