2 JOURS POUR FAIRE DES THUNES de Hamid Jemaï
2 JOURS POUR FAIRE DES THUNES de Hamid Jemaï
Ven 9 Sep 2011 - 13:56
Résumé
Nom : Micklo.
Age : 23 ans. Situation générale : Glandeur, Flambeur, Farceur. Situation particulière : dans le mouise jusqu'au cou !. Ennemi : Mr Goulag, mafieux 100 % Russe. Alliés : les " tontons ", gitans jusqu'aux dents. Au programme : braquages, courses-poursuites, matchs de boxe. En bande-son : Ennion Morricone, Mc Jean Gab'1, Massive Attack. En toile de fond : Pulp Fiction, Casino, Snatch. " J'avais 200 euros en poche en entrant dans ce maudit cercle de jeu.
J'en suis ressorti 15 heures après, avec un début de cirrhose, une moitié de cerveau et une ardoise de 20 000 ".
Re: 2 JOURS POUR FAIRE DES THUNES de Hamid Jemaï
Ven 9 Sep 2011 - 14:10
je l'ai lu, je mettrais ma critique lorsque je récupèrerais mon ordi perso mais elle n'est pas positive comparé a beaucoup d'autres sur le web :s
- InvitéInvité
Re: 2 JOURS POUR FAIRE DES THUNES de Hamid Jemaï
Mer 12 Oct 2011 - 16:34
J'ai reçu le livre pour le partenariat :-) Merci à l'auteur pour le petit mot, c'est vraiment apprécié! J'écris ma chronique aussitôt le bouquin terminé :-)
- InvitéInvité
Re: 2 JOURS POUR FAIRE DES THUNES de Hamid Jemaï
Mer 9 Nov 2011 - 14:49
moi, j'ai pas eu le petit mot de l'auteur, snifffff !
- InvitéInvité
Re: 2 JOURS POUR FAIRE DES THUNES de Hamid Jemaï
Mer 9 Nov 2011 - 15:25
voici donc mon avis :
Peut-être n'aurais-je pas dû lire le premier livre de l'auteur avant de lire celui-ci car malheureusement, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de similitudes avec son premier ouvrage: même intrigue ou presque, même vocabulaire et même fin.
J'avoue donc que j'ai été beaucoup moins conquise par ce livre que par le premier. Livre auquel j'ai attribué une note de 9/10.
Néanmoins, je dois dire que pour le lecteur qui découvre pour la première fois cet auteur grâce à ce livre, il en pensera certainement ce que j'ai pensé lors de ma lecture de son premier livre : "Dans la peau d'un Youv" : Hamid Jemaï est un auteur qui ose et qui compose, il écrit dans un style fluide et franc. Ces livres se lisent comme des partitions de musique, c'est-à-dire, avec rythme et mélodie.
J'ai apprécié tout particulièrement l'atmosphère qui règne dans ses deux ouvrages, je les imagines très bien adaptés en noir et blanc au cinéma, car il règne dans ses intrigues et ses récits une ambiance froide et lugubre, qui colle vraiment bien aux histoires qu'il imagine.
Pour ce livre : "2 jours pour faire des thunes" j'ai particulièrement apprécié l'infiltration dans le monde de la mafia "franco-russe" que nous propose l'écrivain, même si je ne devrais pas parler de "mafia" si je ne veux pas avoir de sérieux soucis avec l'équipe de Mr Goulag.
J'ai aussi beaucoup aimé la bande-son, notamment, le clin d’œil à Faf La Rage: La garde meurt mais ne se rend pas, un titre que j’affectionnais particulièrement lors de mon adolescence.
Je donne donc un 6/10 à ce livre, parce que j'avais lu le premier roman de l'auteur avant, mais ma note aurait sans doute été bien supérieure si je ne l'avais pas fait.
- InvitéInvité
Re: 2 JOURS POUR FAIRE DES THUNES de Hamid Jemaï
Ven 11 Nov 2011 - 1:55
Voilà ma chronique postée sur les hommes littéraires.
Tout d’abord, merci au forum Club de Lecture et aux éditions Sarbacane du partenariat et de l’envoi de ce livre.
Qu’ai-je pensé de cette oeuvre? Je n’ai pas aimé. Bon, si l’article s’arrêtait là, je serais un bien piètre chroniqueur et tout le principe des partenariats de lecture tomberait. L’auteur m’a envoyé une copie de son bouquin et je le remercie d’ailleurs pour sa dédicace et son petit mot. J’ai grandement apprécié cette attention.
Pourquoi donc n’ai-je pas apprécié? Je vous explique et je vous spécifierai aussi ce que j’ai aimé, car il est rare qu’une oeuvre m’ait déplu au point de n’avoir aucun positif. Allons-y avec mon analyse personnelle.
L’objet : Couverture, format, esthétique
J’ai bien aimé l’aspect graphique. La couleur d’un rouge frappant attire l’oeil et la police utilisée pour le titre est jolie. Remarquez l’icône dans le mot « pour ». Nous faisons rapidement le lien avec le Poker. Malheureusement, ce jeu n’est pas le propos du livre. L’auteur en fait une petite allusion au début, c’est tout. C’est l’un des points qui m’a mécontenté.
Le quatrième de couverture est simple et dévoile peu de l’histoire, mais c’est ce que j’ai apprécié. On en connaît assez pour se questionner et ainsi vouloir se lancer dans la lecture. Sachant que le poker n’est pas le thème, j’aurai par contre inséré un autre extrait que celui choisi.
L’histoire
Le récit est bien, mais un peu trop hollywoodien à mon goût. Il inclut beaucoup, voire énormément, de bagarres, pétards, sangs et violences. La recette gagnante pour plaire à un mec, me direz-vous? Je dois être différent, alors.
Nous suivons un jeune garçon de 23 ans, Micklo, qui gaspille sa vie à paresser et à perdre de l’argent dans les jeux de hasard. Il dilapide beaucoup et il doit rembourser une dette. C’est le seul lien avec le titre et les cartes, car tout le reste est en fait sa métamorphose en rebelle et homme de main d’une mafia russe.
On termine avec une finale en queue de poisson. Je n’en dirai pas plus, je ne veux pas gâcher votre plaisir de le découvrir. Il existe, dans ce bouquin, beaucoup d’aspects qui sont poussés à l’extrême. D’ailleurs, plusieurs fois (même trop souvent), on se sent comme dans un film. On y lit couramment des passages comme : «Travelling avant suivi d’un léger zoom sur le visage de… » À certains moments, j’ai failli décrocher tellement ces répétitions me gavaient. C’est bien, rafraîchissant et quelque peu novateur comme idée, mais il faut l’utiliser avec parcimonie, sinon ça fait l’effet contraire.
Le style littéraire
Nous nous retrouvons carrément en face à face avec le héros. Il nous raconte son histoire. On a même accès à ses intonations. J’ai assez aimé. La police d’écriture et sa taille changent parfois selon l’intensité des pensées ou des propos. Ceci rajoute un peu à l’imaginaire et c’est plaisant.
Par contre, l’utilisation de l’argot français est le point le plus négatif. Évidemment, Micklo nous raconte l’histoire, c’est donc de l’oral… Mais, je suis québécois et malheureusement j’ai mécompris plusieurs mots. Je peux aussi affirmer que je ne me suis même pas donné la peine de chercher leur signification. Pourquoi l’aurais-je fait? Je me désintéresse de connaître tout le jargon de tous les pays. C’est le français qui me plaît, le vrai.
Résumé
Je suis déçu, malgré qu’il y ait quelques points positifs, ici et là. Ce livre n’est tout simplement pas pour moi. Il plaira fort probablement à un lectorat qui comprendra facilement les expressions qui y sont incluses. L’histoire était bien, sans m’emporter.
Par contre, l’auteur a osé et ça c’est magnifique. L’utilisation de diverse taille de police pour permettre de bien démontrer l’intensité, c’est une bonne idée, pour certains types d’oeuvres.
J’attribue donc une note de 3 sur 10. Pouvant plaire à certains, je n’ai malheureusement pas accroché.
Tout d’abord, merci au forum Club de Lecture et aux éditions Sarbacane du partenariat et de l’envoi de ce livre.
Qu’ai-je pensé de cette oeuvre? Je n’ai pas aimé. Bon, si l’article s’arrêtait là, je serais un bien piètre chroniqueur et tout le principe des partenariats de lecture tomberait. L’auteur m’a envoyé une copie de son bouquin et je le remercie d’ailleurs pour sa dédicace et son petit mot. J’ai grandement apprécié cette attention.
Pourquoi donc n’ai-je pas apprécié? Je vous explique et je vous spécifierai aussi ce que j’ai aimé, car il est rare qu’une oeuvre m’ait déplu au point de n’avoir aucun positif. Allons-y avec mon analyse personnelle.
L’objet : Couverture, format, esthétique
J’ai bien aimé l’aspect graphique. La couleur d’un rouge frappant attire l’oeil et la police utilisée pour le titre est jolie. Remarquez l’icône dans le mot « pour ». Nous faisons rapidement le lien avec le Poker. Malheureusement, ce jeu n’est pas le propos du livre. L’auteur en fait une petite allusion au début, c’est tout. C’est l’un des points qui m’a mécontenté.
Le quatrième de couverture est simple et dévoile peu de l’histoire, mais c’est ce que j’ai apprécié. On en connaît assez pour se questionner et ainsi vouloir se lancer dans la lecture. Sachant que le poker n’est pas le thème, j’aurai par contre inséré un autre extrait que celui choisi.
L’histoire
Le récit est bien, mais un peu trop hollywoodien à mon goût. Il inclut beaucoup, voire énormément, de bagarres, pétards, sangs et violences. La recette gagnante pour plaire à un mec, me direz-vous? Je dois être différent, alors.
Nous suivons un jeune garçon de 23 ans, Micklo, qui gaspille sa vie à paresser et à perdre de l’argent dans les jeux de hasard. Il dilapide beaucoup et il doit rembourser une dette. C’est le seul lien avec le titre et les cartes, car tout le reste est en fait sa métamorphose en rebelle et homme de main d’une mafia russe.
On termine avec une finale en queue de poisson. Je n’en dirai pas plus, je ne veux pas gâcher votre plaisir de le découvrir. Il existe, dans ce bouquin, beaucoup d’aspects qui sont poussés à l’extrême. D’ailleurs, plusieurs fois (même trop souvent), on se sent comme dans un film. On y lit couramment des passages comme : «Travelling avant suivi d’un léger zoom sur le visage de… » À certains moments, j’ai failli décrocher tellement ces répétitions me gavaient. C’est bien, rafraîchissant et quelque peu novateur comme idée, mais il faut l’utiliser avec parcimonie, sinon ça fait l’effet contraire.
Le style littéraire
Nous nous retrouvons carrément en face à face avec le héros. Il nous raconte son histoire. On a même accès à ses intonations. J’ai assez aimé. La police d’écriture et sa taille changent parfois selon l’intensité des pensées ou des propos. Ceci rajoute un peu à l’imaginaire et c’est plaisant.
Par contre, l’utilisation de l’argot français est le point le plus négatif. Évidemment, Micklo nous raconte l’histoire, c’est donc de l’oral… Mais, je suis québécois et malheureusement j’ai mécompris plusieurs mots. Je peux aussi affirmer que je ne me suis même pas donné la peine de chercher leur signification. Pourquoi l’aurais-je fait? Je me désintéresse de connaître tout le jargon de tous les pays. C’est le français qui me plaît, le vrai.
Résumé
Je suis déçu, malgré qu’il y ait quelques points positifs, ici et là. Ce livre n’est tout simplement pas pour moi. Il plaira fort probablement à un lectorat qui comprendra facilement les expressions qui y sont incluses. L’histoire était bien, sans m’emporter.
Par contre, l’auteur a osé et ça c’est magnifique. L’utilisation de diverse taille de police pour permettre de bien démontrer l’intensité, c’est une bonne idée, pour certains types d’oeuvres.
J’attribue donc une note de 3 sur 10. Pouvant plaire à certains, je n’ai malheureusement pas accroché.
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