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LA MARQUE D'YSENGRIN (Tome 1) CARROUSEL FUNESTE de Fenriss
Mer 21 Mai 2014 - 0:05
Résumé
Paris, de nos jours. Tandis que l’automne fauche ses dernières feuilles, plusieurs destins, apparemment sans liens entre eux, vont pourtant s’entremêler au travers d’une terrible affaire de meurtre de masse. C’est le cas de deux amis accidentellement impliqués dans le massacre, Samuel et Richard, ainsi que du commissaire Franco et de son ami l’inspecteur Markez, deux vieux routards de la Criminelle en charge de l’enquête et complètement dépassés par les évènements. Mais l’affaire affectera également la jeune et rebelle Esperanza, poursuivie pour une raison qu’elle ignore elle-même, sans parler du baron Lupin, le seul d’entre tous qui soit conscient qu’un plan machiavélique est à l’oeuvre et qu’il met en danger le Monde Ordinaire tout autant que celui de l’Agartha, un monde proche du nôtre perdu entre rêve et imaginaire. Alors que le carrousel funeste se met en branle, qui survivra à la terrible morsure de l’hiver approchant ?
360 pages
18 mars 2014
15€
MIDGARD
18 mars 2014
15€
MIDGARD
Re: LA MARQUE D'YSENGRIN (Tome 1) CARROUSEL FUNESTE de Fenriss
Mer 21 Mai 2014 - 8:44
Un roman fantastique plein de référence littéraire et historique et à l’intrigue intelligemment construite.
XXIème siècle, Monde Ordinaire, une soirée au cœur d’un entrepôt isolé, à laquelle Richard et Samuel participent, tourne au carnage meurtrier ; des corps mutilés et démembrés sont retrouvés. Le Commissaire Franco et son adjoint Marquez sont chargés de l’enquête et suivent la piste d’une nouvelle drogue sur le marché. A l’autre bout de la ville, Espéranza, jeune fille mineure fuit son ancien employeur, Alphonso, mafieux funestement menaçant. Autre temps, Monde imaginaire de l’Agartha, l’ombre de l’ancienne grande guerre plane au dessus du Royaume, complots, trahisons et quête de pouvoirs sont devenus monnaie courante. Le roi Masque de Fer entouré de sa garde personnelle les quatre mousquetaires règne en maître depuis la Bastille et combat les Errants, de plus en plus nombreux et symboles d’un sombre présage. Il voue une haine féroce à Arsène Lupin, Baron de la cour des Miracles, ce dernier enquête et est persuadé que quelque chose se trame. Quasimodo, du haut de Notre Dame, est anéantie depuis la mort d’Esméralda. La Dame Blanche aide les pauvres âmes à sombrer sereinement dans leur trépas funeste. Vidocq, quant à lui, enquête pour le compte du roi. Une terrible menace se fait sentir sur les deux mondes, serait-ce le retour d’Ysengrin ?
L’auteur use magistralement de nombreuses références et met en scène un melting pot de personnages connus historiques ou littéraires. C’est intelligemment et judicieusement fait. Il pourrait par ses multiples références perdre son lectorat et pourtant, il nous happe dans une histoire mêlant personnages Ordinaires et imaginaires. Les humains de notre temps, Ordinaires, restent touchants, vrais et bien individualisés, des flics aux mafieux en passant par les gangs de chaude banlieue, certes un brin clichés mais efficaces. Les protagonistes de l’Agartha sont justes superbes, il faut dire aussi que Fenriss soigne ici une base de qualité qu’il transforme à merveille ; Métamorphe, Vampyres ou encore êtres chimériques aux pouvoirs magiques. Ces derniers sont mis en action dans un Paris, tour à tour actuel, contemporain et connu de tous, puis sombre, dangereux et fantastique. Le tout est soigneusement unifié, au fil de la lecture, les liens entre les personnages et les deux mondes se resserrent et s’épaississent pour aboutir à une seule et unique histoire rondement menée.
Cette diversité de personnage et de monde amène l’auteur à passer subtilement d’un genre littéraire à un autre, globalement fantastique, le roman touche au polar et à la fantasy (urbaine) et frôle parfois l’horreur avec de rares scènes sanglantes.
Que dire de plus ? La plume de l’auteur est parfaite de compréhension, la lecture se fait au fil de l’eau sans embûche et est très agréable. L’originalité de Fenriss réside dans son aisance à manier ces personnages cultes superbement détournés et la création d’une atmosphère gothico-fantastique rarement sanglante mais toujours sombre et pesante.
Un roman unique aux personnages originaux et aux clins d’oeil efficaces. Un premier tome prometteur qui mérite amplement d’être lu !
Je remercie Louve du forum Mort Sûre et Les éditions Midgard pour ce superbe partenariat.
XXIème siècle, Monde Ordinaire, une soirée au cœur d’un entrepôt isolé, à laquelle Richard et Samuel participent, tourne au carnage meurtrier ; des corps mutilés et démembrés sont retrouvés. Le Commissaire Franco et son adjoint Marquez sont chargés de l’enquête et suivent la piste d’une nouvelle drogue sur le marché. A l’autre bout de la ville, Espéranza, jeune fille mineure fuit son ancien employeur, Alphonso, mafieux funestement menaçant. Autre temps, Monde imaginaire de l’Agartha, l’ombre de l’ancienne grande guerre plane au dessus du Royaume, complots, trahisons et quête de pouvoirs sont devenus monnaie courante. Le roi Masque de Fer entouré de sa garde personnelle les quatre mousquetaires règne en maître depuis la Bastille et combat les Errants, de plus en plus nombreux et symboles d’un sombre présage. Il voue une haine féroce à Arsène Lupin, Baron de la cour des Miracles, ce dernier enquête et est persuadé que quelque chose se trame. Quasimodo, du haut de Notre Dame, est anéantie depuis la mort d’Esméralda. La Dame Blanche aide les pauvres âmes à sombrer sereinement dans leur trépas funeste. Vidocq, quant à lui, enquête pour le compte du roi. Une terrible menace se fait sentir sur les deux mondes, serait-ce le retour d’Ysengrin ?
L’auteur use magistralement de nombreuses références et met en scène un melting pot de personnages connus historiques ou littéraires. C’est intelligemment et judicieusement fait. Il pourrait par ses multiples références perdre son lectorat et pourtant, il nous happe dans une histoire mêlant personnages Ordinaires et imaginaires. Les humains de notre temps, Ordinaires, restent touchants, vrais et bien individualisés, des flics aux mafieux en passant par les gangs de chaude banlieue, certes un brin clichés mais efficaces. Les protagonistes de l’Agartha sont justes superbes, il faut dire aussi que Fenriss soigne ici une base de qualité qu’il transforme à merveille ; Métamorphe, Vampyres ou encore êtres chimériques aux pouvoirs magiques. Ces derniers sont mis en action dans un Paris, tour à tour actuel, contemporain et connu de tous, puis sombre, dangereux et fantastique. Le tout est soigneusement unifié, au fil de la lecture, les liens entre les personnages et les deux mondes se resserrent et s’épaississent pour aboutir à une seule et unique histoire rondement menée.
Cette diversité de personnage et de monde amène l’auteur à passer subtilement d’un genre littéraire à un autre, globalement fantastique, le roman touche au polar et à la fantasy (urbaine) et frôle parfois l’horreur avec de rares scènes sanglantes.
Que dire de plus ? La plume de l’auteur est parfaite de compréhension, la lecture se fait au fil de l’eau sans embûche et est très agréable. L’originalité de Fenriss réside dans son aisance à manier ces personnages cultes superbement détournés et la création d’une atmosphère gothico-fantastique rarement sanglante mais toujours sombre et pesante.
Un roman unique aux personnages originaux et aux clins d’oeil efficaces. Un premier tome prometteur qui mérite amplement d’être lu !
Je remercie Louve du forum Mort Sûre et Les éditions Midgard pour ce superbe partenariat.
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