DEFENDRE JACOB de William Landay

UN petit village en Amérique, ou viennent vivre les familles pour laisser leur progéniture grandir en sécurité. Des familles qui vivent les unes à côtés des autres, qui se connaissent depuis toujours, partagent leurs vies, leurs boulots, qui voyent grandir leurs enfants , et qui partagent énormément...
Andrew Barber est le procureur, homme respecté de tous içi, de par son rôle mais aussi de par son charisme et sa gentillese, et sa loyauté, un homme que tout le monde aime et ne remettrait pour rien au monde en doute .
Puis le drame, Ben un jeune adolescent est retrouvé mort dans les bois, poignardé à trois reprises.
Qui a bien pû faire une chose aussi horrible?
Qui en voulait à Ben?
Est ce que le tueur est qq du village? ou un étranger?
Le monde s'écroule pour ce petit village de riches bourgeois ou tout le monde gravite avec les autres.
Andrew est chargé de l'enquête, mais il le sait si le meutre n'est pas résolu dans les premières heures il ne le sera peut être jamais.
Il va petit à petit faire face à la vérité, son fils Jacob 14 ans est le principal accusé. On le décharge de l'enquête, ses amis lui tourne le dos, et il va devoir se lancer coprs et âmes contre le rouleau compresseur de la justice Américaine.
Nous assistons dans ce thriller au destin tragique d'une famille Américaine, bien sous tout rapport qui va tout perdre en l'espace de quelques jours.
ON découvre la machine infernale de la justice, ou chaque mot, chaque décision aura forcément un impact à vie. Qui choisir comme avocat, que faire durant l'attente du procès, quoi cacher, quoi dire, faire une enquête au préalable, prendre la décision de se faire suivre par un psy...
Toutes ces décisions sont cruciales là-bas elles peuvent donner le pour ou le contre lorsque vous êtes accusés de meutre, cela peut jouer en votre faveur ou pas, et il faut bien faire attention avant de décide de quoique se soit.
On assiste aussi à la destruction mentale de cette famille, un père qui découvre petit à petit que son fils n'est pas celui qu'il pensait
Il doit se battre pour garder ses convictions, prouver au monde entier que non Jacob n'est pas ce monstre
Il doit aider, soutenir sa propre femme qui perd toute foi dans l'affaire et qui semble elle aussi convaincu de la culpabilité de Jacob
On découvre un père dont le monde qu'il a construit s'écroule, tout les secrets qu'il a essayé de cacher vont s'ouvrir peu à peu au monde entier, son enfance, son histoire, tout ce qu'il désirait tant caché.
Le récit se mélange on assiste par moments à la description de l'enquête, puis on part dans le jugements, les scènes entremêlées ce qui permet de nous faire avancer dans l'enquête petit à petit.
ON est témoin de ses vies brisées, de ce combat incroyable, même au fur et à mesure des révélations.
On est obligé de se poser la question et moi est ce que je ferais ça?? quitte à tout perdre? cette notoriété, cette stabilisation sociale, cette situation financière, tout alors que peut être...............
Nous sommes les témoins de cette justice, on la voit et on la découvre à la tv dans nos séries, mais j'avoue que dans ce roman on la comprend un peu mieux, on en comprend les ficelles, le système implacable.
Un bon roman profond et intriguant, le récit est fluide peut être un peu long par moment, mais on pardonne très vite l'auteur tant le message passe , les révélations s'enchaînent.
J'ai bine aimé cette lecture, je me suis pas mal demandé moi ce que je ferai, et j'ai énormément apprécié le fait de comprendre encore plus ce système Américain .
A lire amateur de thriller et d'émotions.....

cali a écrit:Mon avis : 4/5 Un excellent moment dans un genre qui n'est pourtant pas du tout dans mes favoris !



J'ai découvert ce roman dans le cadre d'un partenariat avec Michel Lafon, que je remercie infiniment pour cette découverte surprenante, à la fois pour le livre, et pour mon profil de lectrice qui se découvre dans un genre qui ne l'attire normalement absolument pas.

Il est vrai que je ne suis pas fort friande des thrillers ou des policiers en règle générale, encore moins en huis clos. Loin s'en faut. Mais j'ai vu passer tellement de coups de cœur pour ce livre sur la blogo que j'ai néanmoins eu envie de tenter l'expérience. Et il faut bien le dire, j'ai plutôt bien fait.

Ce livre, je n'ai plus eu envie de le lâcher dès que je l'ai commencé. Nul doute que c'est à porter au compte de l'auteur, dont la plume extrêmement envoutante nous rend complètement accro. Il a fait de Jacob et de ses parents des personnages terriblement attachants, très bien construits, dont on a juste envie de les croire totalement innocents, de hurler à l'injustice durant tout le procès. Et pourtant nombreux sont les éléments et les rebondissements qui nous font douter, puis revenir sur nos premières impressions, et repartir encore dans une autre direction.
Au départ, j'ai eu un peu peur que le principe du huis clos m'ennuie. Mais en fait pas du tout. Car on ne reste pas uniquement dans ce tribunal et pendant le procès. William Landay nous entraine dans des flash back, dans sa vie de famille, dans son travail, et cela suffit amplement à nous donner quelques bouffées "d'autre chose" qui fait que l'on n'a pas l'impression d'être coincé dans une salle sans fenêtre tout du long. On ne peut même pas dire que ce livre manque d'action. L'écriture de Mr Landay fait de ce roman quelque chose de tout à fait indescriptible, dont on pourrait penser qu'il va nous lasser, et qu'en fait, pas du tout. C'est absolument passionnant !

Aussi, je terminerai en vous disant que si je n'ai pas mis 5/5, c'est probablement uniquement dû au fait que ce ne soit pas un genre que j'affectionne particulièrement, moi qui suis plus fantastique et fantasy, créatures et paysages qui font rêver, qu'histoires qui racontent la vie, la vraie... Cela étant, malgré cette barrière psychologique pourtant bien costaude, ce livre a su m'embarquer totalement, et je peux affirmer haut et fort que j'ai énormément apprécié ce roman, qui n'avait pourtant rien pour me plaire à la base. Alors Merci à William Landay d'avoir su faire vibrer ma corde policière, et merci à Michel Lafon qui m'a permis de le découvrir.

Je crois bien que je vais m'empresser de faire partager cette découverte à ma Maman, qui n'aime justement pas les livres que je lis habituellement, et qui devrait juste adorer celui-ci !

Si vous avez envie d'un roman policier haletant qui vous fera crier de rage, et d'impuissance, et passer par toute une palette d'émotions diverses, pour chuter sur une totale incompréhension, la bouche ouverte tant vous serez surpris par la fin, n'hésitez plus une seconde et procurez-vous ce livre, conseil de Cali !



A bientôt, et de nouveau, bon réveillon du nouvel-an à tous !



Cali

MON AVIS

Il va être difficile de vraiment s’étendre sur le contenu de l’histoire car la quatrième de couverture dévoile tout ce qui peut être dévoilé. Je rajoute quand même que face à l’arrestation de son fils, Andrew est mis à pied de son poste de procureur adjoint mais qu’il va lui-même mener l’enquête sur ce meurtre et va se joindre à l’avocat qu’il a engagé pour défendre son fils. Ce qu’il faut retenir au-delà de ce thriller très bien mené c’est tout l’amour dont fait preuve Andy pour son fils, oubliant même sa femme qui vit pourtant la même funeste descente aux Enfers. Je trouve que trop peu de livres mettent en avant les sentiments paternels et j’en ai peu qui me viennent en tête voire aucun qui ne m’ait marquée. Plus que l’homme ou le professionnel des tribunaux, c’est vraiment le père qui s’acharne à montrer au monde que son fils n’est pas le monstre que tout le monde voit.



En revanche, je compte bien m’attarder sur la construction inattendue de l’histoire et qui plonge dans l’abîme les personnages mais encore plus le lecteur. Le livre est découpé en chapitres et plus on avance, plus, à l’instar d’Andy on va de Charybde en Silla. Sans trop en dévoiler une nouvelle fois, ce serait vraiment une erreur de ma part, on passe de la totale innocence au doute profond. Cette ingénieuse façon de conduire le lecteur fait également monter le sentiment d’angoisse. Le livre est aussi composé d’extraits d’un procès où le témoin est Andy. On ne sait pas vraiment s’il s’agit du procès de Jacob et dîtes-vous bien que la clé de l’énigme n’est donnée qu’à la toute dernière page.

Cela donne au livre une étrange impression de frôler le documentaire mais pourtant jamais on ne perd de vue la narration romanesque.

J’aime la détente mais j’aime aussi des livres qui font réfléchir tant sur le fond que sur la forme et William Landay réussit les deux avec brio. La réflexion sur la paternité, la recherche de la vérité, la famille, les drames, le deuil est renforcée par une écriture incisive.



Andy est bien sûr le personnage central et le narrateur ce qui lui confère une place de choix. Il m’a réellement touchée car il aime son fils du début à la fin même lorsqu’on l’accuse des pires atrocités, il reste inconditionnel, même si le doute l’assaillit lui aussi. Rien n’est trop pour que Jacob soit innocenté. C’est également un personnage avec un passé et un héritage familial complexes qui a su trouver en lui suffisamment d’amour pour en recevoir et en donner.

Logiudice, le second procureur est un homme que j’ai détesté tout bêtement car j’ai eu l’impression qu’il faisait un procès à son ex « professeur » et non au fils de celui-ci. Il s’amuse longuement à détruire la crédibilité de l’ancien procureur adjoint qui le gênait dans sa carrière, plus qu’à prouve la culpabilité de Jacob. Un parfait imbécile pour rester polie, imbu et incompétent.

Laurie, la maman de Jacob est difficile à suivre, peut-être car j’ai de suite pris la défense du père et du fils et qu’elle est beaucoup plus réservée. Sa souffrance est bien réelle mais on se pose des questions sur l’objet de son amour. Ca reste ennuyeux.



En conclusion, je crois que ce roman a une belle vie devant lui et il faut qu’il passe par chez vous !



MA NOTE

19/20

Mon avis : je n''ai lu que de bonnes critiques sur ce livre peut-être une ou deux au passage un peu moins enthousiastes mais franchement que des avis unanimes pour dire que ce thriller était captivant.

Et bien pas moi car je l'ai abandonné au bout de quatre vingt pages, je ne suis jamais arrivée à rentrer dans le livre, j'ai trouvé cela ennuyeux avec beaucoup d'explications inutiles, des descriptions qui alourdissaient le texte.

Pourtant j'ai essayé de m'accrocher, on m'avait dit qu'il fallait vraiment dépasser le début du livre et persévérer. Je n'ai pas pu mais je ne désespère pas le reprendre un jour prochain

Mon avis :

Je ne reprendrai pas la quatrième de couverture, qui en dit déjà assez. L'histoire est un véritable suspense judiciaire et psychologique, habillement mené. Le tout se déroule sur presque un an de combat contre la machine judiciaire. Il y a certes des longueurs, mais elles ne sont pas inutiles. Elles permettent surtout de "ressentir" le temps qui passe et l'affreuse catastrophe dans laquelle les membres de la famille Barber son plongés. Ce que j'ai aimé, c'est que tout le long, on ne sait pas si Jacob est réellement coupable. On a envie de le croire innocent. En même temps, certains éléments jouent contre lui. Et aussi, on se dit que finalement, c'est bien mince comme éléments... J'ai aimé l'ambivalence que j'ai ressentie, j'ai aimé rester dans le doute jusqu'au final.

Les personnages sont admirablement bien travaillés. On sent que l'auteur maîtrise vraiment ses personnages et leurs manières de fonctionner. On a Andrew Barber, le père travaillant, mais qui est rarement là. Il ne connaît pas vraiment bien son fils, mais il l'aime. Il ne doute pas un instant de sa culpabilité, cela ne lui traverse même pas l'esprit qu'il soit coupable. Peut-être est-il en plein déni? Laurie, la mère, est celle qui subit la plus grosse transformation durant le procès. Au début, nous la voyions sous les traits d'une femme douce, allumée et pétillante. Elle se transforme progressivement en une ombre, à mesure que les doutes lui rongent le coeur. Car elle est sa mère, elle connaît son fils. Elle se dit que peut-être, oui, une telle chose est possible. Le personnage le plus réaliste selon moi, reste Jacob. L'auteur a vraiment su saisir toutes les nuances complexes d'un adolescent. Il ressemble à un adolescent normal, avec quelques problèmes. Mais quel adolescent n'en a pas? Ça ne fait pas de lui un meurtrier en puissance, mais plus on avance, plus on doute de son innocence. Et le voir aussi détaché... ne fait qu'ajouter au mystère!

L'auteur a une formation d'avocat. Ça explique le ton juste et réaliste du roman. Il a su me tenir en haleine tout le long et me surprendre à quelques reprises. J'ai apprécié que le jargon juridique soit accessible et qu'on ne se concentre pas uniquement sur le procès, mais aussi sur ce que vit la famille d'un accusé. J'ai beaucoup aimé que ce soit le père qui raconte l'histoire. Au début, il est dans une salle d'audience, interrogé par un procureur. Le récit est émaillé de transcription du procès-verbal et je me demandais bien de quoi le père était accusé et ce qu'il avait bien pu faire pour se retrouver là. Les échanges verbaux entre l'accusation et la défense dans le procès sont tout simplement captivants! La fin est quelque chose!

En bref, un excellent thriller judiciaire, intense et fascinant, qui vraiment su me surprendre!

4/5

Tout d'abord la couverture : un portrait d'enfant en gros plan, noir et blanc et les yeux d'un vert étincelant...une image qui me fait penser au film « Le bon fils » avec MacKauley Culkin, et cette question : Si votre fils était accusé de meurtre que feriez vous?
Rien de moin pour me donner envie de lire ce livre et de répondre à cette question et eux ils ont fait quoi?

« Défendre Jacob » raconte une enquête sur un meurtre. Un jeune garçon a été assassiné à l'arme blanche et Andrew Barber procureur du comté depuis une vingtaine d'années prend l'enquête en main. Au bout de quelqeus jours seulement son fils est suspecté du crime.
Le livre nous introduit donc dans un procès où l'on recueille le témoignage de ce procureur.

Mais ce roman n'est pas seulement celui de cette enquête sur ce meurtre horrible

Spoiler:

c'est aussi l'histoire d'une famille qui se dissout peu à peu dans les méandres d'un procès.

Andrew Barber le père, procureur et narrateur du roman croit en l'innocence de son fils. Il y croit tellement qu'il va même jusqu'à cacher certains objets qui pourraient faire penser au jurés que Jacob est coupable (ben alors il est coupable ou pas?) certains de ses actes et certaines de ses paroles nous montrent bien l'ambivalence des sentiments qu'il éprouve vis à vis de son fils. Sans jamais vouloir se l'avouer il arrive à Andy de douter, mais son amour paternel retse le plus fort : Jacob ne peut pas être coupable.

A l'inverse, sa femme Laurie, la mère de Jacob, une femme aimé et reconnue dans la petite ville où ils habitent, doute. Et même si cette attitude est vue et exprimée à travers le regard d'Andrew on sent combien il est difficile pour elle de se retrouver face à cette situation. Laurie pense que son fils a pu commettre ce crime, elle n'en est pas certaine mais elle doute vraiment. Et elle se raccroche aux paroles de son époux et à cette croyance que lui a en Jacob.

Jacob, lui nous apparaît tantôt innocent, tantôt coupable, mais il nous est surtout présenté comme un adolescent un peu dépassé par les évènements qui lui arrive (qui ne le serait pas?)et parfois complètement à côté de la plaque (être suspecté de meurtre apparaît parfois comme un jeu pour lui aux yeux d'Andrew)

Toujours est-il que dans cette famille, durant ce procès, c'est le père qui est le pilier, la force vers laquelle tous ils se tournent, car il connait le système judiciaire.

Enfin, la fin du roman ne nous permet pas vraiment de savoir si Jacob est ou non coupable

Spoiler:

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L'écriture de William Landay est riche, pleine de détails, ce qui nous permet d'entrer aisément dans la psychologie des personnages. Il connait également bien les rouages du système judiciaire américain et s'en sert à bon escient tout au long du procès pour nous accrocher.
Dans ce roman, il y a une certaine lenteur qui est assez paradoxale à l'action mise en place dans les paroles du procureurs, pour autant le roman reste accrocheur.
Mais il faut bien reconnaître aussi que cette lenteur peut parfois donner envie au lecteur de refermer le livre et bien il ne faut pas car c'est à la fin que tout se joue, vraiment et c'est à la fin que tout le talent de l'auteur se présente avec son dénouement étonnant.

Enfin c'est à la fin que l'on comprend toute la profondeur de cette question : Et vous que feriez- vous?
Enfin, je dirai qu'il aurait pu y avoir une autre partie du livre qui nous dévoile ce procès vu au travers des yeux de Jacob lui même car honnêtement en refermant ce roman j'aurai aimé pouvoir mieux cerner cet adolescent., la motivation de ses actes, son point de vue....

Mon avis:
C’est un roman très fort que Défendre Jacob.
On est comme pris piège dans l’histoire une fois qu’on s’y plonge. Car même si ce n’est pas à proprement parler une « histoire vraie », on ne peut s’empêcher de penser : « et si ça m’arrivait ? », « et si mon enfant était accusé ? », « comment est-ce que je réagirais ? »...

Quand Andrew Barber, procureur, est envoyé sur les lieux d’un crime, il découvre le corps d’un adolescent, camarade de son fils.
Des suspects sont interrogés, mais rien ne semble facile dans cette affaire, surtout pas de trouver le vrai meurtrier.
Tout se complique pour Andrew quand son propre fils, Jacob est soupçonné. Bien entendu Andrew ne croit pas que Jacob ait pu faire une chose si atroce, et bien que dessaisi de l’affaire il va tout faire pour prouver que son ado est innocent.
C’est Neal Logiudice qui va être nommé procureur dans cette affaire, et il a lui-même été formé par Andrew. Et lui croit vraiment que Jacob est le meurtrier.

Le lecteur quant à lui apprendra petit à petit à connaître Jacob par les yeux de son père uniquement de par la construction du récit. Et on peut dire que si au premier abord il semble un ado tout à fait normal, si on creuse un peu on voit que c’est quelqu’un de plus complexe qu’il n’y paraît.
On se pose énormément de questions sur les personnages, et du coup sur nous aussi. Nos proches sont-ils vraiment tels qu’on les voit ? Pourrait-on croire aveuglément en eux ?

William LANDAY découpe son récit entre souvenirs d’Andrew et ses dépositions lors d’un procès (on n’en sait pas trop au début du livre, mais au fil des chapitres on comprend mieux), et cela donne un rythme au récit que j’ai beaucoup apprécié.
J’aime bien tout ce qui touche au domaine judiciaire et du coup j’ai beaucoup aimé la façon dont sont décrits les investigations, le procès, les interrogatoires, etc. Et je n’ai pas trouvé ça trop long ou ‘barbant’. Au contraire, j’avais l’impression d’y être, d’être totalement immergée dans ce procès, à la fois du côté de l’accusation et de la défense.

Il faut aussi dire que l’intrigue est rudement bien menée, et le suspens très bien ménagé.
On ne vraiment pas prédire à l’avance ce qu’il va se passer, on est dans une impression d’incertitude constante, et de par ce fait on a vraiment l’impression qu’on est partie prenante au procès.

Je recommande chaudement ce livre aux amateurs du genre, et qui n’ont pas besoin de scènes d’action à chaque page.

Ma note: 5 /5  

J'ai adoré ce livre au suspens qui n'est pas sans rappeler les films d'Hitchcock. On passe tout le roman à se demander si Jacob est vraiment coupable. C'est un adolescent mystérieux, parfois inquiétant, mais qui ressemble finalement à beaucoup d'adolescents. On se prend à suivre le procès avec intérêt, cherchant une preuve accablante ou qui, au contraire, disculperait Jacob...et chapitre après chapitre, on retient son souffle...jusqu'à une fin surprenante. Même une fois le livre refermé, l'histoire nous poursuit! Une vraie réussite!