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Melusine
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BONJOUR TRISTESSE de Françoise Sagan Empty BONJOUR TRISTESSE de Françoise Sagan

Ven 9 Nov 2012 - 21:12
BONJOUR TRISTESSE de Françoise Sagan Bonjour-tristesse

Résumé

La villa est magnifique, l'été brûlant, la Méditerranée toute proche. Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l'amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s'amusent, ils n'ont besoin de personne, ils sont heureux. La visite d'une femme de cœur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare. C'était l'été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d'un "charmant petit monstre" qui allait faire scandale. La deuxième moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l'image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.

160 pages
Mai 2009
4,80 €
EDITIONS POCKET


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BONJOUR TRISTESSE de Françoise Sagan Empty Re: BONJOUR TRISTESSE de Françoise Sagan

Ven 9 Nov 2012 - 21:13
Mon avis: Cécile a dix-sept ans et vit avec son père Raymond, un veuf coureur de jupon qui lui laisse une liberté bien appréciable. Il l’emmène passer l’été dans une magnifique villa sur la côte d’Azur, en compagnie d’Elsa, sa conquête du moment, une jeune femme superficielle comme toutes celles qu’il a séduites jusqu’à présent. Mais Cécile ne la trouve pas gênante, et passe ses journées à profiter du bleu du ciel, de l’eau transparente, du soleil, de cette bulle de langueur et de paresse. Elle se rapproche même de Cyril, un étudiant de vingt-six ans qui passe ses vacances non loin de la villa et avec lequel elle aime faire du bateau, consciente qu’elle lui plaît beaucoup. C’est alors qu’au milieu de ces futilités languissantes arrive Anne, une amie de la défunte mère de Cécile, invitée par Raymond. Anne, c’est l’élégance, l’intelligence, le calme et la culture incarnée. L’atmosphère se complique sérieusement: la séduction magnétique d’Anne menace Elsa, et Cécile, malgré l’admiration qu’elle lui porte et tous les souvenirs maternels qui lui sont associés, craint que cette femme de tête ne prenne le contrôle de son père et de sa vie.

Si j’ai trouvé cette histoire tout à fait fascinante, je n’ai pas vraiment accroché au style de Françoise Sagan. Difficile pour moi aussi de dire si j’ai adhéré ou pas au personnage de la narratrice, Cécile. Elle m’a la plupart du temps semblé une gamine capricieuse, qui n’agit que sur coup de tête et avec beaucoup d’égoïsme. Ce qui m’a effaré, c’est à quel point dans cette histoire, cette caricature d’adolescente en crise réussit à faire faire à tout le monde exactement ce qu’elle veut. Car autour d’elle, tous m’ont attendrie. Raymond, sans grande personnalité, est une véritable marionnette entre les mains des femmes, quelles qu’elles soient. Elsa, pourtant décrite comme une grue sans intérêt, m’a beaucoup émue par sa volonté de ne pas être une de ces conquêtes qu’on abandonne pour passer à une autre. Cyril, transi d’amour pour Cécile, qui se plie à ses quatre volontés, m’a paru tellement pathétique que j’avais envie de le secouer pour qu’il mette une paire de claque à sa dulcinée. Anne m’a paru le personnage le plus normal de ce petit groupe, le plus respectable, et victime en première ligne de cette peste de Cécile. En d’autres termes, j’aurais pu lire un huis clos où la tension serait palpable, mais on reste dans une ambiance lancinante, mélancolique sans en avoir la grâce romantique, comme si la chaleur avait engourdi jusqu’à la narratrice et j’ai souvent eu l’impression de quelques flottements, de quelques moments qui manquaient de dramatisation.
Une histoire fascinante mais un style qui ne m’a pas toujours emportée.

Ma note: 4/5
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