NICCI FRENCH
Jeu 14 Mai 2009 - 7:27
Biographie
Nicci French est le pseudonyme conjoint de Nicci Gerrard (10 juin 1958, Worcestershire, Shropshire) et de son mari Sean French (28 mai 1959, Bristol). Ils sont tous les deux écrivains et journalistes anglais.
Après des études de littérature anglaise à l’Université d’Oxford, Nicci Gerrard s’occupe d’enfants psychologiquement perturbés à Sheffield, dans le nord de l’Angleterre, donne des cours de littérature à Los Angeles puis à Londres et fonde Women’s Review (1985-1987), une revue féminine, avant de devenir journaliste dès 1989, pour différentes publications : The New Stateman, The Observer, The Guardian, The Independant, The Sunday Times… Elle couvre l’actualité littéraire mais aussi les faits divers et les grands procès de serial killers.
D’un an son cadet, Sean French a, quant à lui, étudié au lycée William Ellis à Londres, avant de poursuivre des cours de littérature anglaise à l’Université d’Oxford. Il gagne alors un concours de jeunes écrivains organisé par Vogue et fait ses premières armes dans le journalisme, qui deviendra son métier.
C’est dans ce contexte que Nicci Gerrard et Sean French se rencontrent et se marient. Entre passion amoureuse et littéraire, ils décident d’écrire en commun un premier thriller psychologique, Memory Game / Mémoire piégée (1997), sur le thème des secrets de famille et de leurs conséquences au moment où ils sont dévoilés. Signé du pseudonyme de Nicci French, le roman rentre d’emblée dans la liste des best-sellers. Le couple enchaîne alors avec un deuxième thriller, Jeux de dupes (1998), qui “ joue allègrement avec les inquiétudes et les incertitudes de la duplicité ” selon Claude Grimal. Écrit à la première personne, le roman est teinté d’un univers fantastique de comptines enfantines. En 1999, avec la publication de Feu de Glace, l’éditeur de Nicci French choisit de dévoiler au grand public l’identité des auteurs. Remarquable par sa dramaturgie, Dans la peau (2001), l’est encore plus par la qualité de ses portraits psychologiques. On ne cesse de s’étonner de tant de cohérence et d’unité dans la voix des personnages de Nicci French, comme le confirme La Chambre écarlate (2001). Vérité et mensonge sous-tendent le sixième roman de Nicci French, Au pays des vivants (2002). Dans ce récit étourdissant, l’espoir se mêle au courage d’apprendre à affronter la vie et à s’en sentir libre.
Par leur épaisseur psychologique, par le malaise qu’ils créent dans le quotidien, les romans de Nicci French s’inscrivent dans la veine de Ruth Rendell, Anita Brookner et Patricia Highsmith. Pour écrire, le couple de romanciers s’imposent des contraintes : leur personnage principal doit toujours être une femme forte et vulnérable, indépendante et têtue. Les auteurs ne s’inspirent jamais de faits réels mais d’anecdotes personnelles, de rencontres ou de voyages. Ils écrivent chacun à leur tour, faisant réécrire par l’autre leurs textes respectifs.
Après des études de littérature anglaise à l’Université d’Oxford, Nicci Gerrard s’occupe d’enfants psychologiquement perturbés à Sheffield, dans le nord de l’Angleterre, donne des cours de littérature à Los Angeles puis à Londres et fonde Women’s Review (1985-1987), une revue féminine, avant de devenir journaliste dès 1989, pour différentes publications : The New Stateman, The Observer, The Guardian, The Independant, The Sunday Times… Elle couvre l’actualité littéraire mais aussi les faits divers et les grands procès de serial killers.
D’un an son cadet, Sean French a, quant à lui, étudié au lycée William Ellis à Londres, avant de poursuivre des cours de littérature anglaise à l’Université d’Oxford. Il gagne alors un concours de jeunes écrivains organisé par Vogue et fait ses premières armes dans le journalisme, qui deviendra son métier.
C’est dans ce contexte que Nicci Gerrard et Sean French se rencontrent et se marient. Entre passion amoureuse et littéraire, ils décident d’écrire en commun un premier thriller psychologique, Memory Game / Mémoire piégée (1997), sur le thème des secrets de famille et de leurs conséquences au moment où ils sont dévoilés. Signé du pseudonyme de Nicci French, le roman rentre d’emblée dans la liste des best-sellers. Le couple enchaîne alors avec un deuxième thriller, Jeux de dupes (1998), qui “ joue allègrement avec les inquiétudes et les incertitudes de la duplicité ” selon Claude Grimal. Écrit à la première personne, le roman est teinté d’un univers fantastique de comptines enfantines. En 1999, avec la publication de Feu de Glace, l’éditeur de Nicci French choisit de dévoiler au grand public l’identité des auteurs. Remarquable par sa dramaturgie, Dans la peau (2001), l’est encore plus par la qualité de ses portraits psychologiques. On ne cesse de s’étonner de tant de cohérence et d’unité dans la voix des personnages de Nicci French, comme le confirme La Chambre écarlate (2001). Vérité et mensonge sous-tendent le sixième roman de Nicci French, Au pays des vivants (2002). Dans ce récit étourdissant, l’espoir se mêle au courage d’apprendre à affronter la vie et à s’en sentir libre.
Par leur épaisseur psychologique, par le malaise qu’ils créent dans le quotidien, les romans de Nicci French s’inscrivent dans la veine de Ruth Rendell, Anita Brookner et Patricia Highsmith. Pour écrire, le couple de romanciers s’imposent des contraintes : leur personnage principal doit toujours être une femme forte et vulnérable, indépendante et têtue. Les auteurs ne s’inspirent jamais de faits réels mais d’anecdotes personnelles, de rencontres ou de voyages. Ils écrivent chacun à leur tour, faisant réécrire par l’autre leurs textes respectifs.
Oeuvres
1997 : Mémoire piégée
1998 : Jeu de dupes
1999 : Feu de glace
2000 : Dans la peau
2001 : La Chambre écarlate
2002 : Intimes suspicions
2002 : Au pays des vivants
2003 : Sourire en coin
2006 : Les Morsures du doute
2007 : Aide-moi...
2008 : Charlie n'est pas rentrée
(Source Wikipedia)
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