HIVER de Mons Kallentof
MALIN FORS (Tome 1) HIVER de Mons Kallentoft
Mar 1 Juin 2010 - 18:21
Résumé
Mardi 31 janvier, 7 h 22. Il fait encore nuit à Ôstergôtland. Cet hiver est l'un des plus froids que l'on ait connus en Suède. Ce matin-là, Malin Fors et ses collègues de la criminelle découvrent un cadavre, nu et gelé, pendu à une branche d'arbre. Mais comment diable cet homme a-t-il atterri ici ? Meurtre ? Suicide ? Et d'où viennent ces étranges blessures qui recouvrent son corps ? D'indice en indice, de nouveaux personnages apparaissent : les trois frères d'une certaine Maria, suspectés de viol ; Joakim et Markus, deux adolescents pas très nets ; Valkyria et Rickard Skoglôf, deux marginaux adeptes de cultes vikings. Les policiers sont perplexes.
Pour la première fois en France, le public est invité à faire la connaissance de la célèbre Malin Fors, qui compte déjà des millions de fans en Scandinavie.
- InvitéInvité
Re: MALIN FORS (Tome 1) HIVER de Mons Kallentoft
Sam 7 Jan 2012 - 20:21
Avant toute chose, il s’agit d’un très bon polar, soigné et très crédible. Impossible de connaitre le suspect avant la fin car Mons Kallentoft nous entraine dans des fausses pistes par le biais de l’héroïne. On est d’ailleurs très vite attaché à Malin qui, outre le fait d’être une excellente enquêtrice, apparait aussi dans son rôle difficile de femme et de mère, et on prend plaisir à la suivre dans sa vie personnelle.
Le style est plutôt original. Même pour les fans de polar, on est loin d’être dans le déjà vu car l’auteur donne la parole au mort tout au long du récit. C’est comme si l’âme toujours vivante aiguillait l’enquête la ponctuant de détails et de sensations, donnant plus d’intensité au récit tout en en gardant le suspens intact.
Hiver est un dépaysement total. Le titre donne le ton : sans grandes descriptions mais simplement dans une phrase, une métaphore ou le dialogue, Mons Kallentoft décrit habilement la rudesse du climat et nous transporte littéralement dans un univers blanc d’une froideur extrême (au sens propre comme au sens figuré). Il y a très peu d’action et le rythme est assez lent mais cette lenteur n’altère en rien le récit, lui donnant au contraire d’avantage de tension. On progresse doucement dans l’enquête. L’auteur préfère l’étude minutieuse de la psychologie des personnages à l’action, l’enquête n’en devient que plus crédible. L’histoire commence vraiment au bout de 200 pages et le dénouement tombe brutalement dans les 50 dernières. Durant tout le récit, la lenteur accentue l’atmosphère glaciale où même le temps semble être arrêté. Avec beaucoup de détails, des dialogues percutants et seulement peu de descriptions, Mons Kallentoft amplifie l’ambiance : la violence règne dans cet hiver glacial où la crauté humaine semble sans limite.
Pour mon premier polar nordique je suis conquise, même si les noms des personnages sont un peu difficiles à mémoriser (mais c’est une question d’habitude car arrivée au tome 2, plus de soucis pour moi !) et que le fin me laisse avec trop de questions sans réponse. Et oui, j'espère rapidement trouver les réponses dans les autres saisons, même si je sais déjà que Eté n'en apporte pas suffisamment.
Le style est plutôt original. Même pour les fans de polar, on est loin d’être dans le déjà vu car l’auteur donne la parole au mort tout au long du récit. C’est comme si l’âme toujours vivante aiguillait l’enquête la ponctuant de détails et de sensations, donnant plus d’intensité au récit tout en en gardant le suspens intact.
Hiver est un dépaysement total. Le titre donne le ton : sans grandes descriptions mais simplement dans une phrase, une métaphore ou le dialogue, Mons Kallentoft décrit habilement la rudesse du climat et nous transporte littéralement dans un univers blanc d’une froideur extrême (au sens propre comme au sens figuré). Il y a très peu d’action et le rythme est assez lent mais cette lenteur n’altère en rien le récit, lui donnant au contraire d’avantage de tension. On progresse doucement dans l’enquête. L’auteur préfère l’étude minutieuse de la psychologie des personnages à l’action, l’enquête n’en devient que plus crédible. L’histoire commence vraiment au bout de 200 pages et le dénouement tombe brutalement dans les 50 dernières. Durant tout le récit, la lenteur accentue l’atmosphère glaciale où même le temps semble être arrêté. Avec beaucoup de détails, des dialogues percutants et seulement peu de descriptions, Mons Kallentoft amplifie l’ambiance : la violence règne dans cet hiver glacial où la crauté humaine semble sans limite.
Pour mon premier polar nordique je suis conquise, même si les noms des personnages sont un peu difficiles à mémoriser (mais c’est une question d’habitude car arrivée au tome 2, plus de soucis pour moi !) et que le fin me laisse avec trop de questions sans réponse. Et oui, j'espère rapidement trouver les réponses dans les autres saisons, même si je sais déjà que Eté n'en apporte pas suffisamment.
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