MARTIN SERVAZ (Tome 02) : LE CERCLE de Bernard Minier

Le cercle est le deuxième roman de Bernard Minier ainsi qu’un deuxième tome (le premier étant Glacé).
N’ayant pas lu le premier tome, j’appréhendais un peu à la lecture : peur de ne pas comprendre la psychologie des personnages, peur d’avoir loupé des éléments importants etc. Finalement, ce deuxième tome ce lit très bien indépendamment. Certes nous avons les mêmes personnages que dans le premier tome mais l’intrigue policière est totalement différente.

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L’histoire se déroule à Marsac dans le sud ouest de la France pendant la coupe du monde de foot.
Claire Diemar, jeune professeur d’université est trouvée morte dans sa baignoire dans d’étrange condition. Sur place, Hugo, un ancien étudiant de Claire. Sa mère, Marianne, croyant à l’innocence de son fils décide d’intervenir et appelle son ancien amant de fac, le commandant Servaz. Tout semble inculper Hugo, cependant un CD de Malher retrouvé dans la chaîne hifi de Claire semble le mener sur une autre piste. Le commandant Servaz décide de mener l’enquête…
Ce début de Thriller pourrait paraître un peu banal, mais je peux vous assurer que l’intrigue se complexifie par la suite.
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Concernant la psychologie des personnages, l’auteur s’est surtout concentré sur celle du commandant Servaz et en particulier sur son passé trouble durant ses années de fac. Une bonne partie de l’enquête se déroule dans la prestigieuse (et imaginaire) université de Marsac d’où notre commandant en est lui-même sortie diplômé de Lettres. Il ne semble pas exercer sa profession par passion, préférant de temps à autre placer dans les conversations des citations latines. Cependant, lorsqu’il prend une enquête à sa charge c’est pour s’y plonger corps et âme. C’est un homme divorcé et père d’une adolescente rebelle, mais très intelligente. D’ailleurs Margot, étudiante à Marsac participe de son côté à faire avancer l’enquête.
Dans son équipe, deux personnes se démarquent : son adjoint et ami Vincent Espérandieu ainsi qu’une nouvelle recrue Samira Cheng, la Franco-sino-marocaine. C’est une femme au physique atypique qui sait se faire respecter des hommes.
De plus, une autre personne intervient dans ce deuxième tome, Irène Ziegler, une gendarme attirée par les femmes. Jusqu’au milieu de l’enquête, elle fait bande à part, jusqu'à ce qu’ils découvrent que leurs enquêtes sont liées.
J’ai cela trouvé dommage que l’auteur ne se soit pas plus intéressé que cela à la psychologie des personnages secondaires, j’aurais aimé en connaître davantage.

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J’ai beaucoup aimé ce roman, même si je n’irai pas jusqu’à dire que ce fut un coup de cœur. Grâce à sa merveilleuse plume, l’auteur nous entraîne tout au long de son roman dans une atmosphère pesante et étouffante. Nous allons de révélations en révélations sans pour autant deviner qui est l’assassin. De plus, j’ai beaucoup aimé savoir ce qui se cachait derrière ce titre énigmatique.

Beaucoup de références au premier tome sont émis dans ce tome-ci, notamment sur le criminel Julian Hirtmann, qui s’est échappé de l’hôpital psychiatrique et reste introuvable depuis quelque mois.

Pour conclure, je dirais que ce roman fut une très bonne découverte pour moi et que je pense lire et acheter le premier tome pour en apprendre un peu plus sur la psychologie des personnages. Un des seuls reproches que je pourrais faire à ce roman est que je ne l’ai pas trouvé assez « sanglant » pour un thriller. J’ai passé un très bon moment et lecture et j’ai hâte de lire la suite !

Un véritable coup de cœur !

J'avais dévoré "Glacé", il en a été de même pour "Le cercle". Je crois même que j'ai préféré ce dernier qui m'a semblé plus rythmé.

On retrouve effectivement le commandant Servaz et ses adjoints en pleine enquête dans le Gers. J'ai bien aimé l'univers "Grandes écoles" et la participation de Margot (la fille de Servaz) et Elias dans la petite enquête.

Un enquête rondement menée qui réserve des bonnes et des mauvaises surprises. L'auteur n'hésite pas à égratigner les érudits, les politiciens et les autres...
Les méchants ne sont pas toujours ceux qu'on croit !