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- InvitéInvité
DAVID COPPERFIELD de Charles Dickens
Dim 9 Mai 2010 - 15:36
Résumé
Lorsqu’en 1850 il publie David Copperfield, Charles Dickens offre à ses lecteurs le premier roman qu’il ait écrit à la première personne, et, derrière l’histoire de son jeune héros, c’est aussi parfois la sienne qu’on peut lire. Mais ce que dessinent surtout les douloureuses premières années, le dur apprentissage de la vie dans une fabrique, puis la fuite et l’errance picaresque du jeune Copperfield, c’est un roman de formation où le personnage se fait son propre biographe. Il arrive alors qu’on ne sache pas si le réel évoqué est celui que l’enfant vécut au présent ou celui que l’adulte revisite au passé. Car, d’épreuve en épreuve, c’est une nouvelle image de soi que le narrateur peu à peu reconstruit, avant de devenir lui-même, à la fin du livre, un écrivain semblable à celui qui, dès le début, a pris la plume pour raconter sa vie – et nous offrir ce qui est encore aujourd’hui le plus grand roman anglais du xixe siècle.
Lorsqu’en 1850 il publie David Copperfield, Charles Dickens offre à ses lecteurs le premier roman qu’il ait écrit à la première personne, et, derrière l’histoire de son jeune héros, c’est aussi parfois la sienne qu’on peut lire. Mais ce que dessinent surtout les douloureuses premières années, le dur apprentissage de la vie dans une fabrique, puis la fuite et l’errance picaresque du jeune Copperfield, c’est un roman de formation où le personnage se fait son propre biographe. Il arrive alors qu’on ne sache pas si le réel évoqué est celui que l’enfant vécut au présent ou celui que l’adulte revisite au passé. Car, d’épreuve en épreuve, c’est une nouvelle image de soi que le narrateur peu à peu reconstruit, avant de devenir lui-même, à la fin du livre, un écrivain semblable à celui qui, dès le début, a pris la plume pour raconter sa vie – et nous offrir ce qui est encore aujourd’hui le plus grand roman anglais du xixe siècle.
Mon avis :
Autant j'avais aimé Oliver Twist sans que ce soit un coup de coeur, autant là, j'ai adoré ! J'avais hâte de me plonger dans cette lecture du roman de Charles Dickens, et je ne regrette pas du tout.
Dans ce long roman, nous suivons la vie de David Copperfield de sa naissance à l'âge adulte. Au tout début de l'histoire nous faisons la connaissance d'un enfant orphelin de père, mais choyé par sa mère Clara et par sa nounou, Peggotty (qui est aussi la bonne). Tout aurait pu ce passer dans le meilleur des mondes, si la mère de David ne s'était pas remariée avec un tyran, un monstre, maltraitant aussi sa femme que l'enfant lui-même. La vie de David s'enchaîne alors et semble destinée à être miséreuse. Mais c'est sans compter sur sa tante, qui enfint le mènera à l'éducation (ce qui est déjà un exploit à l'époque).
Nous suivons donc la vie de David, ses rencontres, ses ennuis, ses joies, ses peines....
Charles Dickens a fait preuve de génie avec ce roman, qui dénonce la société anglaise de l'époque (victorienne). Il dénonce surtout la condition des enfants, maltraité, devant travaillé très jeune, miséreux ; mais aussi la condition des femmes vouées à être bonne, au service des autres ou pour les plus riche, être de bonnes petites épouses idiote, qui n'ont aucun mot à dire. C'est vraiment un portrait au vitriole de l'Angletterre victorienne. L'auteur parle aussi beaucoup du voyage vers l'Australie pour une grande partie des anglais. Cette grande île apparaît comme l'éden, le dernier espoir pour beaucoup d'anglais de l'époque qui sont rejettés ou blessés/meurtries par la société.
Charles Dickens dresse des portraits magnifique, parfois caricaturaux, comme dans Oliver Twist. On s'attache rapidement à certains personnages tels que David, Peggotty, Mlle Trotwood ou encore Traddles ; on en déteste franchement d'autres comme Mr Murdstone, le beau-père tyrannique ou Heep... Pour autant, quoi qu'il arrive, aucun des personnes, moins nombreux que dans Oliver Twist, ne nous laisse indifférents.
Charles Dickens a un style magnifique, touchant, passionnant et humoristique. Le récit de la vie de David Copperfield est, malgré les thèmes difficiles qu'il aborde, rempli d'humour. Tantôt on ris, tantôt on frémis ou on pleure (eh oui, j'ai versé ma petite larme). C'est un livre qui touche. Le roman est emprunt de passages, de détails autobiographiques. Bien qu'il soit un pavé (plus de 1000 pages quand même !), on ne voit pas le temps passer ; ainsi, un weekend, j'ai carrément passé toute la journée et une grande partie de la nuit à lire, à dévorer ce chef d'oeuvre de la littérature anglaise classique.
Vous l'aurez bien compris, ce roman est un essentiel. Il faut l'avoir lu. N'hésitez pas, ne soyez pas effrayé par le nombre de pages. Je suis prête à mettre mes mains à couper, que vous ne vous ennuirez pas !
Ma note : 4.5/5
Re: DAVID COPPERFIELD de Charles Dickens
Lun 28 Fév 2011 - 15:59
Un très bon souvenir que cette lecture!
- InvitéInvité
Re: DAVID COPPERFIELD de Charles Dickens
Sam 27 Aoû 2011 - 14:06
j'ai beaucoup apréciée ce roman , de dickens , cet auteur est vraiment génial .
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