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LA PASSION LIPPI de Sophie Chauveau
Lun 3 Mai 2010 - 12:21
LA PASSION LIPPI de Sophie Chauveau
Edition Folio - Avril 2006
Edition Folio - Avril 2006
Présentation de l'éditeur :
Florence 1414. Un enfant hirsute, aux pieds couverts de corne, griffonne furieusement une fresque remarquable à même le sol d'une ruelle des bas-fonds de la ville. Miraculeusement repéré par Cosme de Médicis et placé au couvent des carmes, il va faire souffler un vent de passion sur la peinture de laRenaissance. Moine et libertin, artiste intransigeant et manipulateur sans scrupules, futur maître de Botticelli, ses sublimes madones bouleversent son époque. Elles lui sont pourtant très intimement inspirées par les filles des maisons de plaisir de Florence qui en ont fait leur petit prince caché. Bravant tous les interdits et jusqu'à l'autorité suprême du Pape, il commet par amour l'ultime provocation. Le scandale le pousse à l'exil et le renvoie au secret sanglant enfoui au cœur de son enfance. Peintre voyou, ange ivre, fra Filippo Lippi invente un rapport nouveau entre l'art et le monde de l'argent et, le premier, fait passer les peintres du statut d'artisans estimés à celui d'artistes reconnus.
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Re: LA PASSION LIPPI de Sophie Chauveau
Lun 3 Mai 2010 - 12:21
Mon avis :
La passion Lippi est une formidable découverte. Le roman, qui a demandé quatre ans de rencherches à Sophie Chauveau, débute en 1414 dans la délicieuse Florence. Cosme de Médicis découvre dans une ruelle un enfant dont la corne sous ses pieds est impressionnante, "une corne à avoir marché depuis des milliers d'années". Cet enfant en haillons dessine dans la poussière de la rue, un Mont des Oliviers plus vrai que natrure. Cosme décèle le génie et, dès lors, la vie de cet enfant aux pieds cornus, Filippo Lippi, va se voir transformée.
L'écriture poétique, puissante de Sophie Chauveau m'a tout de suite emmené aux côtés de Filippo, Guido, Cosme, Pierre et les autres. Je me suite tout de suite attaché à cet enfant miséreux, en grande souffrance, qui deviendra un peintre de génie, novateur mais aussi un moine provocateur, libertin au caractère bien trempé. Même si parfois, on désapprouve les actes de Lippi, même si ce qu'il fait n'est pas toujours bien, je n'ai pas pû m'empêcher de l'aimer, comme si je l'avais en face de moi, et qu'il jouait de ses charmes, pour me rendre amoureuse de lui, de sa personne, de son art. Car oui, Filippo Lippi, dont j'ai découvert les oeuvres à la lecture de ce roman, était un artiste au talent immense.
C'est vrai, le roman de Sophie Chauveau est une grande oeuvre d'art au même titre que les peintures de Fra Filippo Lippi, qu'il peint dans les églises, en commandes privés de "grandi" ou dans les bordels de la ville, où il trouve réconfort et guérison, auprès de ces "putains" dont il se sent si proche. Pas un moment d'ennui, tout est beauté, passion et charme. Maintes fois, je n'ai pu m'empêcher de relire certains passages, notament ceux où il est question d'art. Le destin du plus grand peintre de la Renaissance est hors du commun, empli de souffrance, de douleur mais aussi de beauté, d'amitiés solides et sincères et d'amour. Le livre de Sophie Chauveau regorge de tous ce qui fait une vie ; son écriture est sensuelle et magnifique. Un roman, une biographie, une peinture magistrale.
Ma note : 4/5
La passion Lippi est une formidable découverte. Le roman, qui a demandé quatre ans de rencherches à Sophie Chauveau, débute en 1414 dans la délicieuse Florence. Cosme de Médicis découvre dans une ruelle un enfant dont la corne sous ses pieds est impressionnante, "une corne à avoir marché depuis des milliers d'années". Cet enfant en haillons dessine dans la poussière de la rue, un Mont des Oliviers plus vrai que natrure. Cosme décèle le génie et, dès lors, la vie de cet enfant aux pieds cornus, Filippo Lippi, va se voir transformée.
L'écriture poétique, puissante de Sophie Chauveau m'a tout de suite emmené aux côtés de Filippo, Guido, Cosme, Pierre et les autres. Je me suite tout de suite attaché à cet enfant miséreux, en grande souffrance, qui deviendra un peintre de génie, novateur mais aussi un moine provocateur, libertin au caractère bien trempé. Même si parfois, on désapprouve les actes de Lippi, même si ce qu'il fait n'est pas toujours bien, je n'ai pas pû m'empêcher de l'aimer, comme si je l'avais en face de moi, et qu'il jouait de ses charmes, pour me rendre amoureuse de lui, de sa personne, de son art. Car oui, Filippo Lippi, dont j'ai découvert les oeuvres à la lecture de ce roman, était un artiste au talent immense.
C'est vrai, le roman de Sophie Chauveau est une grande oeuvre d'art au même titre que les peintures de Fra Filippo Lippi, qu'il peint dans les églises, en commandes privés de "grandi" ou dans les bordels de la ville, où il trouve réconfort et guérison, auprès de ces "putains" dont il se sent si proche. Pas un moment d'ennui, tout est beauté, passion et charme. Maintes fois, je n'ai pu m'empêcher de relire certains passages, notament ceux où il est question d'art. Le destin du plus grand peintre de la Renaissance est hors du commun, empli de souffrance, de douleur mais aussi de beauté, d'amitiés solides et sincères et d'amour. Le livre de Sophie Chauveau regorge de tous ce qui fait une vie ; son écriture est sensuelle et magnifique. Un roman, une biographie, une peinture magistrale.
Ma note : 4/5
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