DEXTER (Tome 3) LES DÉMONS DE DEXTER de Jeff Lindsay

Dans ce tome nous retrouvons Dexter, sur le point de se marier avec Rita, prenant sous son aile les deux enfants de celle-ci, Astor et Cody. Les deux enfants sont carrément sociopathes, à l'image de Dexter et c'est la raison pour laquelle il les prend en affection. Il veut leur montrer la Voie de Harry, celle que Dexter a pris. La perte de son Passager Noir le rends plus humain et il commence vraiment a ressentir des émotions, ce qui le fait carrément flipper. Rita doit être un peu naïve, ou Dexter très bon comédien, parce qu'elle ne se rend compte de rien et est toujours aussi amoureuse.

Je crois que j'en ai assez. Je prends une pause, je ne lirai pas le prochain tout de suite.Comme dans les deux romans précédents, Dexter s'étend en long et en large sur sa supposée absence d'émotions et les questionnements de Dexter reviennent encore et encore. Beaucoup de Bla-bla pour rien. Les mêmes phrases reviennent souvent, écrites différemment mais l'essentiel est là. L'ironie du livre est dure à supporter pendant trois tome alors pour ce qui est d'un quatrième... Bref, la lecture n'a pas été facile et je devais sans cesse empêcher mon esprit de dériver, en particulier sur le prochain livre que je lirais... Ça en dit long...

J'ai été déçue par la tournure ésotérique qu'a pris ce roman dans une série de thriller que j'imaginais solidement ancrée dans le monde réel. Le Passager Noir a son identité propre et n'est pas le fruit d'un cerveau malade, schizophrène... J'ai trouvé le roman long et ennuyant. Les seuls passages où je me suis amusée, ce sont ceux où Dexter essaie de former Astor et Cody pour en faire des petits monstres exemplaire, à la morale sans tache et à leur apprendre à simuler la normalité. Comme je l'ai dit plus haut, je ne lirai pas le quatrième tome tout de suite, mais quand je le lirai (parce-que c'est sûr qu'à un moment donné je vais le lire) j'espère retrouver Dexter et cie. dans un roman qui a les deux pieds sur terre.

"Je les considérai tous deux et éprouvai un mélange de sentiments étranges : une envie folle de sortir [...] et le désir d'envelopper ces enfants dans une couverture et de tuer tout ce qui approchait d'eux. Et dans le recoin de tout mon être aussi, pour parachever le tout, l'envie de cogner leurs petites têtes bornées l'une contre l'autre. Était-ce donc ça, la paternité?"

2/5