L'INVITE EN ROBE ROUGE de Dominique Martin

Voilà la note de lecture que j'en avais proposé sur mon blog :


Bien que le livre soit annoncé comme un récit-témoignage (c'est écrit texto sur la couverture) je n'ai réussi à savoir si l'homme qui parle de son épouse est Dominique Martin, je dirai donc le narrateur et Aurélie pour parler des "personnages".

Il y a une préface. La préface n'introduit rien. Elle est écrite par Chantal Mirail et ne sert qu'à faire l'éloge de l'auteur et de L'invité en robe rouge.

Je ne me suis pas du tout attachée aux protagonistes, que ce soit Aurélie ou le narrateur. Aurélieparce que je ne peux pas me projeter en elle, je n'aime pas le gout de
l'alcool donc la probabilité de devenir alcoolique qui est mienne est à ras les pâquerettes. Le narrateur parce qu'il fait dans le pathos.

L'invité en robe rouge est une plainte qu'adresse le narrateur à sa femme. Le prénom Aurélie n'est d'ailleurs cité que dans la deuxième moitié, avant elle était appelée "elle". Plusieurs pages au début sont consacrées à la description de l'appartement d'Aurélie et dans la page 13 (qui est en réalité la 3ème page) : "[...] salle de bain où nous ne rentrerons pas. Nous nous devons de préserver l'intimité de la personne qui dort [...]".
L'intimité d'Aurélie? La même Aurélie dont la vie sexuelle est étalée dans ces quelques pages? Vive la notion d’intimité. Parce que oui en si peu de pages l'auteur arrive à nous parler de cul sans pudeur, et à plusieurs reprises, alors qu'on parle d'alcoolisme, ils sont forts les auteurs. L'invité en robe rouge est davantage un défouloir à destination d'un cercle privé plutôt que quelque chose à mettre sous les yeux de tout le monde.

Et puis 5€80 pour 75 pages qui ne sont pas 75 vraies pages en ce que plusieurs sont blanches (avec si peu de pages écrites les pages blanches ça fait mauvais genre), la police est grosse, les blancs des bords de page conséquents et les retours à la ligne fréquents, c'est quand même beaucoup.

Je ne conseille pas, mais absolument pas, L'invité en robe rouge de Dominique Martin. Peut être qu'il faut être touché par le problème de l'alcoolisme pour trouver un intérêt à ce livre, mais alors moi,
nada.