Votre avis ?
- InvitéInvité
LA GESTE D'ALBAN (Tome 1) L'ENFANT MONSTRE de Jean-Luc Marcastel
Dim 7 Aoû 2011 - 14:22
Résumé
Les Maljours s’achèvent à peine, la lumière caresse timidement les terres d’Oc blessées par le cataclysme. Les hommes luttent contre les Malebestes
en un combat sans merci. C’est en cet âge sombre que nait Alban, un enfant difforme, touché par le souffle maudit de la Brèche du Diable. Rejeté par les siens après la mort de son père, il va, toujours masqué pour dissimuler son visage aux autres hommes…
Alban deviendra pourtant le plus fameux des Traquebestes de son temps, un héros dont le nom restera, dans tous les cœurs, synonyme de courage et de vaillance. Dans son périple émaillé d’épreuves terribles, de violence et de merveilles, il rencontrera l’amitié et peut être l’amour, la trahison et le vrai visage du mal qui se répand sur les Terres d’Oc, pour enfin trouver son combat et tailler sa place en ce monde.
444 pages
fin septembre 2011
??? €
MATAGOT NOUVEL ANGLE
fin septembre 2011
??? €
MATAGOT NOUVEL ANGLE
- InvitéInvité
Re: LA GESTE D'ALBAN (Tome 1) L'ENFANT MONSTRE de Jean-Luc Marcastel
Dim 14 Aoû 2011 - 22:11
Mon avis :
Alban est un brêcheux : marqué par le diable avant même d’avoir vu le jour alors qu’il était encore dans le ventre de sa mère, il est doté d’un énorme bras davantage animal qu’humain, possède des yeux jaunes à la pupille verticale et des cheveux blancs, alors qu’il n’a que dix-sept ans. De plus, il est forcé de porter constamment un masque de cuir pour dissimuler son visage. Sa mère étant morte peu après sa naissance, il vit avec son père, le seigneur Garmon de Tournemire dont il est le fils aîné, Dame Jacinth, qui est la nouvelle épouse de son père, et Enric, son demi-frère. Seul depuis sa plus tendre enfance, rejeté et raillé par les hommes, il a pour ami Lop, un loup. Car il faut savoir qu’Alban possède un don un peu spécial : celui de communiquer avec les animaux. Alors qu’il est parti défendre le royaume des malbestes, sortes d’animaux monstrueux, avec son père, celui-ci est gravement blessé par une « faïna ». Mais, Alban parvient à s’en sortir grâce à l’aide du célèbre Enguerrand de Trencavel, un traquebeste dont il eut la chance de croiser la route. Suite à ses blessures, Garmon décède. Le royaume revient de droit à Alban, mais sa belle-mère ne compte pas le laisser aussi facilement monter sur le trône, car elle rêve de cette place pour Enric. Par ailleurs, Enguerrand offre à Alban l’opportunité de se joindre à lui dans le clan des Traquebestes. Choix difficile pour Alban, qui sera sans aucun doute lourd de conséquences…
Tout d’abord, je tiens à souligner la qualité des personnages qui nous sont servis dans ce roman. Alban est un héros qui tente de combattre le regard des autres, et parfois même sa propre vision qu’il a de lui. Car oui, il faut le reconnaître, il a l’apparence d’un monstre, mais il faut le dire également, un courage à toutes épreuves et un altruisme incroyable. Peu après la mort de son père, un saltimbanque se fait jeter en prison pour avoir volé des saucisses. Alban lui vient en aide, non seulement en le sauvant d’une peine de mort, mais il conserve également son luth, auquel ce « trobador » tient tant afin de lui remettre plus tard. Il est également très émouvant et m’a beaucoup touchée lors du décès de son père. Ce dernier lui demande de lui pardonner de ne pas avoir été un bon père, de ne pas l’avoir défendu comme il aurait dû le faire, et Alban semble toucher son plus bel espoir du doigt : son père lui fait part de son amour et reconnaît ses erreurs. Sa relation avec Lop est très belle, basée sur une amitié sincère et une confiance réciproque. Dame Jacinth est une vraie marâtre avec ce pauvre Alban : après l’avoir éloigné de son père pendant son enfance et son adolescence, elle espère maintenant l’évincer du pouvoir. Il est clair qu’elle déteste Alban. Il en va de même pour Enric, qui n’hésite pas à se moquer de son frère en public tout en prenant un malin plaisir à le faire. Mais Alban va avoir la chance de rencontrer Enguerrand puis, par la suite, un groupe de saltimbanques. Chacun mettront, à leur façon, un peu d’espoir dans sa vie.
C’est avec beaucoup de plaisir que je me suis laissée embarquer par l’auteur dans cet univers, d’autant plus que ce dernier utilise parfois un vocabulaire moyenâgeux, ce qui colore son récit. Il le raconte d’ailleurs à la manière d’un troubadour, en s’adressant à son lectorat, en l’entraînant là où il le désire, en explicitant plus précisément certains passages, comme s’il souhaitait nous éclairer de ses lumières. Grâce à cette plume agréable, nous avons l’impression que le récit date du Moyen-Age, s’accordant ainsi parfaitement avec la narration qu’il nous propose. L’écrivain nous offre quelques citations en vieux français, qui sont bien sûr traduites mais qui nous emmène encore un peu plus loin dans ces sentiers médiévaux. Un petit lexique à la fin nous explique quelques rudiments concernant cette époque et nous définit certains vocables particuliers que l’auteur a choisi d’employer.
L’histoire est donc très prenante. Les éléments s’enchaînent rapidement, bien que Jean-Luc Marcastel insiste là où il faut. Le passage de la mort du seigneur est retranscrit avec beaucoup d’émotions. De même la colère d’Alban lorsque… non ça je ne peux pas vous le dire. Quoi qu’il en soit, ce livre vous prend aux tripes. On suit le cheminement d’Alban, dans ses doutes, ses décisions et son parcours. Certains passages sont vraiment époustouflants. L’auteur nous décrit avec brio ces décors du sud de la France, ces paysages sylvestres et ces légendes du pays d’Oc. Grâce à son écriture belle et fluide, son amour pour cette région transparaît dans son récit. Quelques illustrations sublimes se trouvent en fin du livre, nous offrant ainsi une image figée des principaux personnages dont nous venons de suivre les aventures.
En conclusion : Un super livre !
Quatrième de couverture :
« Les Maljours s’achèvent à peine, la lumière caresse timidement les terres d’Oc blessées par le cataclysme. Les hommes luttent contre les Malebestes en un combat sans merci. C’est en cet âge sombre que nait Alban, un enfant difforme, touché par le souffle maudit de la Brèche du Diable. Rejeté par les siens après la mort de son père, il va, toujours masqué pour dissimuler son visage aux autres hommes…
Alban deviendra pourtant le plus fameux des Traquebestes de son temps, un héros dont le nom restera, dans tous les cœurs, synonyme de courage et de vaillance. Dans son périple émaillé d’épreuves terribles, de violence et de merveilles, il rencontrera l’amitié et peut être l’amour, la trahison et le vrai visage du mal qui se répand sur les Terres d’Oc, pour enfin trouver son combat et tailler sa place en ce monde. »
Alban est un brêcheux : marqué par le diable avant même d’avoir vu le jour alors qu’il était encore dans le ventre de sa mère, il est doté d’un énorme bras davantage animal qu’humain, possède des yeux jaunes à la pupille verticale et des cheveux blancs, alors qu’il n’a que dix-sept ans. De plus, il est forcé de porter constamment un masque de cuir pour dissimuler son visage. Sa mère étant morte peu après sa naissance, il vit avec son père, le seigneur Garmon de Tournemire dont il est le fils aîné, Dame Jacinth, qui est la nouvelle épouse de son père, et Enric, son demi-frère. Seul depuis sa plus tendre enfance, rejeté et raillé par les hommes, il a pour ami Lop, un loup. Car il faut savoir qu’Alban possède un don un peu spécial : celui de communiquer avec les animaux. Alors qu’il est parti défendre le royaume des malbestes, sortes d’animaux monstrueux, avec son père, celui-ci est gravement blessé par une « faïna ». Mais, Alban parvient à s’en sortir grâce à l’aide du célèbre Enguerrand de Trencavel, un traquebeste dont il eut la chance de croiser la route. Suite à ses blessures, Garmon décède. Le royaume revient de droit à Alban, mais sa belle-mère ne compte pas le laisser aussi facilement monter sur le trône, car elle rêve de cette place pour Enric. Par ailleurs, Enguerrand offre à Alban l’opportunité de se joindre à lui dans le clan des Traquebestes. Choix difficile pour Alban, qui sera sans aucun doute lourd de conséquences…
Tout d’abord, je tiens à souligner la qualité des personnages qui nous sont servis dans ce roman. Alban est un héros qui tente de combattre le regard des autres, et parfois même sa propre vision qu’il a de lui. Car oui, il faut le reconnaître, il a l’apparence d’un monstre, mais il faut le dire également, un courage à toutes épreuves et un altruisme incroyable. Peu après la mort de son père, un saltimbanque se fait jeter en prison pour avoir volé des saucisses. Alban lui vient en aide, non seulement en le sauvant d’une peine de mort, mais il conserve également son luth, auquel ce « trobador » tient tant afin de lui remettre plus tard. Il est également très émouvant et m’a beaucoup touchée lors du décès de son père. Ce dernier lui demande de lui pardonner de ne pas avoir été un bon père, de ne pas l’avoir défendu comme il aurait dû le faire, et Alban semble toucher son plus bel espoir du doigt : son père lui fait part de son amour et reconnaît ses erreurs. Sa relation avec Lop est très belle, basée sur une amitié sincère et une confiance réciproque. Dame Jacinth est une vraie marâtre avec ce pauvre Alban : après l’avoir éloigné de son père pendant son enfance et son adolescence, elle espère maintenant l’évincer du pouvoir. Il est clair qu’elle déteste Alban. Il en va de même pour Enric, qui n’hésite pas à se moquer de son frère en public tout en prenant un malin plaisir à le faire. Mais Alban va avoir la chance de rencontrer Enguerrand puis, par la suite, un groupe de saltimbanques. Chacun mettront, à leur façon, un peu d’espoir dans sa vie.
C’est avec beaucoup de plaisir que je me suis laissée embarquer par l’auteur dans cet univers, d’autant plus que ce dernier utilise parfois un vocabulaire moyenâgeux, ce qui colore son récit. Il le raconte d’ailleurs à la manière d’un troubadour, en s’adressant à son lectorat, en l’entraînant là où il le désire, en explicitant plus précisément certains passages, comme s’il souhaitait nous éclairer de ses lumières. Grâce à cette plume agréable, nous avons l’impression que le récit date du Moyen-Age, s’accordant ainsi parfaitement avec la narration qu’il nous propose. L’écrivain nous offre quelques citations en vieux français, qui sont bien sûr traduites mais qui nous emmène encore un peu plus loin dans ces sentiers médiévaux. Un petit lexique à la fin nous explique quelques rudiments concernant cette époque et nous définit certains vocables particuliers que l’auteur a choisi d’employer.
L’histoire est donc très prenante. Les éléments s’enchaînent rapidement, bien que Jean-Luc Marcastel insiste là où il faut. Le passage de la mort du seigneur est retranscrit avec beaucoup d’émotions. De même la colère d’Alban lorsque… non ça je ne peux pas vous le dire. Quoi qu’il en soit, ce livre vous prend aux tripes. On suit le cheminement d’Alban, dans ses doutes, ses décisions et son parcours. Certains passages sont vraiment époustouflants. L’auteur nous décrit avec brio ces décors du sud de la France, ces paysages sylvestres et ces légendes du pays d’Oc. Grâce à son écriture belle et fluide, son amour pour cette région transparaît dans son récit. Quelques illustrations sublimes se trouvent en fin du livre, nous offrant ainsi une image figée des principaux personnages dont nous venons de suivre les aventures.
En conclusion : Un super livre !
Quatrième de couverture :
« Les Maljours s’achèvent à peine, la lumière caresse timidement les terres d’Oc blessées par le cataclysme. Les hommes luttent contre les Malebestes en un combat sans merci. C’est en cet âge sombre que nait Alban, un enfant difforme, touché par le souffle maudit de la Brèche du Diable. Rejeté par les siens après la mort de son père, il va, toujours masqué pour dissimuler son visage aux autres hommes…
Alban deviendra pourtant le plus fameux des Traquebestes de son temps, un héros dont le nom restera, dans tous les cœurs, synonyme de courage et de vaillance. Dans son périple émaillé d’épreuves terribles, de violence et de merveilles, il rencontrera l’amitié et peut être l’amour, la trahison et le vrai visage du mal qui se répand sur les Terres d’Oc, pour enfin trouver son combat et tailler sa place en ce monde. »
- InvitéInvité
Re: LA GESTE D'ALBAN (Tome 1) L'ENFANT MONSTRE de Jean-Luc Marcastel
Jeu 22 Sep 2011 - 16:17
Ne connaissant pas l’auteur mais ayant beaucoup entendu parler de ses autres romans, j’ai voulu découvrir sa nouvelle saga. La couverture donne le ton et l’univers du livre avec la représentation de notre personnage principal Alban, le château et ses armoiries sur le cuir rouge ainsi que le masque d’Alban. J’ai lu ce livre avec une certaine appréhension parce que je dois bien avouer que le thème des châteaux n’est vraiment pas mon sujet préféré mais j’ai été agréablement surprise! Dès les premières pages, ce n’est pas un simple narrateur ni le personnage principal qui nous raconte l’histoire mais un conteur qui va, dans un langage parfois du Moyen-Age, nous emporter dans l’univers du pays D’Oc et nous faire découvrir son univers. Et quel univers! Un univers rempli de croyances, de créatures malfaisantes et de personnages difformes, mystérieux et fantastiques! J’ai beaucoup aimé le personnage principal Alban, qui malgré les épreuves et les souffrances qu’il doit endurer , reste un homme bon, fort et courageux tout au long du livre. Le personnage du troubadour Aymeri m’a beaucoup fait sourire parce que c’est un personnage à la fois drôle, malin et charmeur qui ne s’arrêtera pas à l’apparence d’Alban mais plutôt à sa bonté d’âme. Lamia m’a également fait forte impression, elle est très mystérieuse et m’intrigue beaucoup, j’éspère pouvoir la découvrir un peu plus dans les prochains tomes. L’histoire est relativement dur et cruelle puisqu’elle parle beaucoup du rejet, de la méchanceté et de la cruauté des gens envers tout ce qui est différent et qui dérange leur train de vie quotidien.Jusqu’à ce qu’un évènements leur ouvre les yeux… Je n’en dirai pas plus pour éviter de spoiler mais en plus d’être une histoire pleine d’action, de rebondissements et créatures fantastiques, c’est aussi une grande leçon de vie que nous donne cette histoire. La plume de l’auteur est précise et nous entraîne au fil de l’histoire tout en nous la faisant vivre et en nous faisant ressentir une multitude d’émotions différentes et c’est exactement ce que j’aime dans un livre!
Une très belle découverte avec un livre magnifique que je recommande à tout le monde ne serait-ce que pour découvrir la plume de l’auteur ou encore pour lire une histoire pleine de sens! Je n’ai qu’une hâte, pouvoir lire la suite et connaître la suite des aventure d’Alban.
Une très belle découverte avec un livre magnifique que je recommande à tout le monde ne serait-ce que pour découvrir la plume de l’auteur ou encore pour lire une histoire pleine de sens! Je n’ai qu’une hâte, pouvoir lire la suite et connaître la suite des aventure d’Alban.
- LE SIMULACRE (Tome 3) LA VERSAILLES CÉLESTE de Jean-Luc Marcastel
- PRAËRIE (Tome 01) LE MONDE DES SINKS de Jean-Luc Marcastel
- LE SIMULACRE (Tome 1) LA SECONDE VIE DE D'ARTAGNAN de Jean-Luc Marcastel
- LE SIMULACRE (Tome 2) L'OMBRE DU CARDINAL de Jean-Luc Marcastel
- L'AUBERGE ENTRE LES MONDES (Tome 1) PÉRIL EN CUISINE ! de Jean-Luc Marcastel
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum