LES EMMURES de Serge Brussolo

Résumé :

A l'origine, la mission de Jeanne était simple : s'installer quelque temps dans un immeuble où furent commis, des années plus tôt, plusieurs crimes inexpliqués, afin d'y écrire un reportage si possible sensationnel... Mais aussitôt franchi le seuil de l'étrange maison Malestrazza, la jeune femme va deviner que les maléfices ne sont pas uniquement dus aux fantasmes du voisinage. Est-il vrai que l'assasin habiterait toujours là, caché dans un appartement invisible ? Y a-t-il comme on le prétend des cadavres emmurés aux différents étages ? Et que lui veut au juste ce gamin trop imaginatif, le fils de la concierge, qui, spontanément, s'offre à lui faire découvrir les arcanes de la bâtisse ?

C'est le premier roman que je lis de cet auteur et je suis très mitigée sur le sujet. Le fait est que je m'attendais vraiment à autre chose. Une intrigue policière passionnante dont la logique triomphe du mystère ! Mais ce n'est absolument pas le cas. Ce livre est écrit de manière à vous rendre vulnérable, comme le personnage principal, pour qu'à la fin vous soyez prit par le doute. Quand la logique n'a plus sa place, quand la folie s'empare de soi, comment doit réagir l'être humain ? Une question intéressante que nous propose l'auteur.

Au début j'ai détestait et aujourd'hui je ne sais toujours pas quoi penser. L'héroïne est agaçante au plus point, les gens tellement bizarres qu'on se demande c'est quoi ces cinglés, le gosse pervers est tel qu'on a envie de le giffler et les élèments sont distillés avec trop de lenteur à mon goût mais au final c'est pas mal psychologique, quoique personnellement j'aurais plutôt classé ce livre dans le genre "horreur".

Donc un avis mitigé mais après tout c'est parce que je ne m'attendais absolument pas à ce genre d'histoire.

Ah? Le résumé a l'air plutôt sympa pourtant!
Mais ce n'est pas la première fois que je vois quelqu'un dérouté par un Brussolo, apparemment on n'y retrouve pas toujours ce qu'on cherchait...

Zut, j'ai beaucoup Le manoir des sortilèges de cet auteur. J'ai donc plusieurs autres livres dans ma PAL de lui, dont ces Emmurés. Je le lirai et j'espère que j'accrocherai.

Je dois dire que je m'attendais à mieux, au vu du résumé. Hélas je me suis pas mal ennuyée, il ne se passe pas grand chose sur une bonne partie du roman et je l'ai en plus trouvé trainard... La fin par contre m'a choquée. J'avais envie de Taper Jeanne à coup de marteau, pour être franche. Vas y qu'elle sera la poupée docile de son tortionnaire affraid

, y'a pas un bug là ? Honnêtement sa réaction là je la pige pas.

Aaaaaaaaaaaaaaah !!!! On est bien d'accord, contente de voir que tu as eu la même réflexion que moi !

Lun 2 Sep 2013 - 18:35

Mon avis:
Ne connaissant cet auteur que de nom avant de commencer ma lecture, je pense avoir été prise dans son piège dès le début, bien que j’avoue avoir eu du mal avec le personnage Jeanne.

Jeanne est journaliste, c’est une femme active dotée d’un sacré tempérament, sauf qu’elle a défaut : elle choisit comme compagnons des hommes qui lui font du mal. Ce côté ‘masochiste’ m’a un peu freinée, et du coup je n’ai pas trop accroché avec elle.
Bref ! Elle est envoyée à la maison Malestrazza par son Georges, son rédacteur en chef, afin qu’elle enquête sur une étrange affaire : dans cette maison ont été retrouvé de nombreuses personnes emmurées ! C’est l’architecte même, Beppo Malestrazza qui a été soupçonné des meurtres, sauf qu’il a mystérieusement disparu on ne sait où !

Cette maison est peuplée d’étranges personnages, à commencer par la concierge, Madame Cliquet qui nettoie et astique autant que possible le moindre recoin de la bâtisse maudite, et Pierrot son fils, un adolescent de 12 ans assez particulier dans son genre.

D’ailleurs Pierrot est fasciné par les emmurés, et il entraînera Jeanne dans une étrange visite nocturne (payante bien sûr !) pour lui faire visiter les étages supérieurs où l’on entend et aperçoit parfois « le Fantôme ».

En fait, une fois entrée dans cette maison, la vie de Jeanne va basculer…
Et qu’on le veuille ou non, le lecteur est lui aussi pris au piège.
Il y a une ambiance angoissante, malsaine, mais fascinante qui émane des pages du livre telle qu’elle doit émaner des murs de la maison Malestrazza.
On est un peu obligé de continuer la lecture. Il faut que l’on comprenne. Il faut que l’on sache ce qui s’est passé. Il faut que l’on sache ce qu’est devenu Beppo Malestrazza.

L’auteur sait faire monter la pression, et il maîtrise bien la chose.
On est dans un quasi huis clos, et finalement on se rapproche de Jeanne. Petit à petit elle devient plus ‘humaine’ et ‘simple’.

Je ne vais pas trop en dire sur l’intrigue, mais la fin est assez surprenante !
Même si certains évènements arrivent un peu trop vite à mon goût, on arrive à une conclusion qui fait froid dans le dos ! Et rien que pour ça je pense que l’effet voulu par l’auteur est réussi.

Ma note: 3.5 /5

Ce livre est un thriller psychologique qui joue son rôle à merveille.

Jeanne, jeune journaliste qui a râté un scoop se voit confier la mission d'écrire l'histoire de la maison Malestrazza pour racheter son erreur. Cette maison, du nom de son architecte, construite selon des procédés pour le moins inhabituels, a renfermé et renferme encore des corps emmurés vivants.

A vouloir connaître l'histoire de la batisse hantée par son architecte fou, la jeune femme va se retrouver elle aussi prise au piège de la maison coincée entre 4 murs sans aucune issue possible. C'est certes oppressant mais pour autant j'en attendais encore plus, même si j'avoue que la claustrophobe que je suis, n'a pas toujours été à l'aise à la lecture de ce livre.

Quant à la fin, alors que je pensais que tout était rentré dans l'ordre pour l'héroïne, la dernière page nous prouve le contraire. De ce point de vue là, je trouve la chute un peu décevante car guère crédible, mais surtout n'ayez pas la curiosité de la lire tout de suite sous peine de gâcher tout le plaisir de la lecture.

A relire sur mon blog ici