LE SEIGNEUR DES ANNEAUX (Tome 1) LA COMMUNAUTÉ DE L'ANNEAU de J.R.R. Tolkien

Mon avis sur La communauté de l'Anneau (tome 1): Ce fut l’une de mes premières lectures de jeunesse, je me souviens de ses pages enchantées qui tournaient entre mes doigts d’adolescent émerveillé... J’ai voulu retrouver ce premier amour et le relire, tout en ayant conscience de la déception que cela pourrait provoquer si jamais la magie ne fonctionnait pas de nouveau, mais à mon grand étonnement, si cela demeure possible, elle a redoublé de force et m’a imprégné une nouvelle fois, sans que je puisse me débattre un seul instant. Les premiers mots du conteur Tolkien m’ont ému, les échos de cette adolescence que je pensais à jamais perdue, là où le merveilleux m’étreignait comme une douce mélopée, sont ressurgis de la Terre du Milieu, me portant, à l’image d’un voyageur désorienté mais reconnaissant dans un trouble mais puissant souvenir, après des années d’errance, les terres qu’il avait jadis parcourues, à redécouvrir une oeuvre riche, d’une sincérité bouleversante où le merveilleux acquiert ses lettres de noblesse.

Ce premier livre de la trilogie est une réussite exemplaire du travail de créateur de Tolkien qui parvient à dresser la géographie et l’existence d’un monde merveilleux sans que cela ne puisse nous paraitre étrange ou distant. Au contraire, on adopte cette terre d’exil et nous nous laissons porter par les aventures de Frodon Sacquet, à la rencontre de territoires enchantés, de créatures surnaturelles, sans que cela nous paraisse impossible. Est-ce du au folklore nordique, ancré en chacun de nous, reconnaissable par son univers caractéristique, et qui ressurgit dans un élan formidable de l’imagination de l’écrivain ? Peut-être bien. Je tends plutôt à croire en la magie des mots. Tolkien est un conteur inimitable et un sorcier puissant. L’histoire de la quête de l’Anneau, elle-même enchâssée par d’autres histoires de la Terre du Milieu (légendes diverses sur des guerres ancestrales, les bruits qui courent sur des lieux enchantés ou maléfiques, des créatures formidables jamais vues, des contes de « bonne femme » à la réalité trouble...) opère comme un sortilège et nous replonge dans un monde où les légendes et les histoires sont véhiculées par des chants, des contes au coin du feu, ou encore lues dans de vieux grimoirs poussièreux. Cette mise en abîme permet une familiarité du lecteur avec cet environnement où le doute subsiste quant à l’existence de certaines entités appartenant au monde du merveilleux (par exemple, au début du roman, les Hobbits considèrent les Elfes comme des créatures disparues, jamais vues, hormis Bilbon, ce hobbit fou selon ses compères, qui semble s’entretenir avec eux la nuit tombée. Un doute persiste pour savoir si oui ou non ces êtres existent vraiment.). Cette ambivalence du roman qui oscille entre légendes non prouvées et manifestations certaines et concrètes du merveilleux (les cavaliers Noirs, les terres enchantées de la Lothlorien, les forêts vivantes, l’étrange et envoûtant domaine de Tom Bombadil et de Baie d’Or...) interpelle irrémédiablement l’imaginaire du lecteur et le pousse à s’immerger dans sa totalité au sein de ce monde insolite et unique en son genre où la magie fait sens.

Le roman se présente sous la forme d’un parcours long et chaotique, où le porteur de l’Anneau et ses compagnons n’ont de cesse de se retrouver confrontés aux pires dangers, explorant pour notre compte de lecteur assoiffé de curiosité les lieux les plus intriguants, souvent les plus dangereux (les Hauts de Galgals, la Vieille Forêt, les Monts Venteux ou encore la terrifiante Moria) ou bien les plus attirants souvent par leur esthétique particulièrement envoûtante (la plupart des terres elfiques : Lothlorien et ses feuillages dorés, Fondcombe et ses vallons parcourus de rivières mélodieuses, ou encore le doux et paisible pays de la Comté). Tolkien s’attache surtout aux descriptions des paysages et nous offre des panoramas somptueux qui ne cesseront de parcourir notre imaginaire de lecteur jusqu’à la fin de nos jours (un véritable sortilège !), sans parler de la fécondité de ses idées toujours plus poussées, toujours plus novatrices (il n’est alors pas étonnant de se rendre compte du peu d’innovation de la part de nos écrivains de fantasy modernes, certains bien sûr, mais malheureusement trop nombreux... difficile de surpasser le maître !).

En bref, car on pourrait continuer longtemps à décortiquer cette oeuvre gigantesque et infinie, cette retrouvaille fut l’une de mes plus belles dans mon parcours de lecteur, et j’ai déjà hâte de plonger dans le second tome, Les deux tours.

Le Seigneur des Anneaux, pour toujours. Une des plus belles littératures. Au-delà d’un coup de coeur, une passion éternelle.

Mon avis sur Les deux tours (tome 2): Quelle excitation à l’ouverture de ce second tome qui nous plonge d’emblée au coeur de l’aventure palpitante de la Compagnie, désormais dissoute, riche en sensations ! Ce second livre est un formidable coup de maître pour Tolkien, il parvient à hisser la quête de l’Anneau à un degrès supérieur de tension, où les enjeux deviennent colossaux et primordiaux pour le devenir de la Terre du Milieu. L’angoisse est palpable et rythme de part en part le récit. Si le premier livre semblait prendre l’apparence d’un voyage extraordinaire, encore suffisamment éloigné des malheures à venir, où les entités maléfiques n’apparaissaient que furtivement, ou bien en paroles ; ici, les dangers prennent vie et fondent sur les protagnonistes comme autant de remparts maléfiques contre l’accomplissement de leur mission. Les deux tours s’affiche clairement comme un moteur d’actions enchainées, dynamique et enivrant, qui nous portent au coeur de la grande bataille du gouffre de Helm, de la destruction de l’Isengard par les Ents, de la confrontation des Hobbits avec la grande et terrible Arachné, et bien d’autres encore.
La Terre du Milieu dévoile de plus belle, à travers ce second épisode, ses trésors cachés, ses habitants secrets, ses sortilèges les plus enfouis. La magie prend forme et nous émerveille à nouveau.

L’écriture de Tolkien est efficace, toute tournée vers un dynamisme étourdissant du récit. Si le premier livre, souvent décrié pour ses longueurs, s’attardait plus longuement sur les descriptions, notamment des paysages, Les deux tours prend au contraire une apparence moins figée et plus ancrée dans l’accélération narrative. Rares sont les moments d’éblouissement ou de contemplation. La menace se fait de plus en plus pressante aux portes du Mordor, et nos protagonistes doivent agir au plus vite, au risque de passer pour la dernière fois à côté d’un monde encore beau, vierge de toute perversion.

L’une des réussites de ce roman réside en sa division en deux parties distinctes, à savoir, d’un côté la marche vers l’Isengard et le Rohan d’Aragorn, Gimli et Legolas, et de l’autre la traversée des sombres régions du Mordor par Frodon et Sam. Cette seconde partie permet au lecteur de se concentrer sur les deux personnages les plus importants de l’histoire, ceux qui accomplissent le périlleux chemin vers une éventuelle victoire de la Lumière contre l’Ombre. Frodon et Sam sont décrits à travers le prisme de la profonde amitié qui les tient lier l’un à l’autre, et ainsi, leur psychologie est plus amplement développée, notamment avec l’apparition d’un compagnon de route fort douteux, Gollum. Ce petit être va s’interposer malignement entre les deux amis, permettant de mettre en relief leurs caractères, parfois bien différents.

Ce second livre, vous l’aurez compris, est un nouveau coup de coeur ! Dynamique, urgent, angoissé, cet opus ne laisse pas indifférent et nous hisse à des niveaux toujours plus élevés d’émerveillement. De la grande fantasy !

Tome 1 :
Depuis très longtemps, j'entendrais parler du Seigneur des Anneaux (un grand classique qu'il faut avoir lu) ; j'avais déjà les trois films en version longue collector (qu'il me reste à visionner) dans ma DVDthèque, mais je n'avais toujours pas succombé à l'envie de lire la trilogie. Mais quand, sur la blogosphère, un challenge JRR Tolkien a fait son appartition, j'y ai vu là un signe.
Me voilà donc plongé dans le premier tome de cette célèbre trilogie...

Bilbon Sacquet s'apprête à fêter son 111ème anniversaire. Il a choisi d'organiser une magnifique réception à Hobbitbourg, dans la Comté, où il réside avec son neveu préféré Frodon. Bilbon mijote quelque chose... Et en effet, Bilbon se sert de l'anneau qu'il avait trouvé (ou plutôt dérobé à Gollum) il y a plus de cinquante ans, quand il avait rejoint la compagnie des nains et de Gandalf le Gris, pour une sacrée aventure (cf. Bilbo le Hobbit), pour disparaître et ainsi prendre une retraite bien mérité. Après avoir eu beaucoup de mal à abandonner son anneau à Frodon (en héritage avec toute sa maison et ses biens), Bilbon part sur les routes.
Tout devait bien se passer, Frodon devait vivre en paix, dans sa chère Comté qu'il aime tant... mais c'était sans compter sur un imprévu. Sauron, le seigneur des ténèbres est de retour et il recherche l'anneau unique, celui qui commande tous les autres et qui a le pouvoir d'asservir tous les peuples de la Terre du Milieu. Frodon doit fuir, afin de mettre l'anneau à l'abri car des Cavaliers noirs sont déjà à sa recherche dans la Comté... Un long chemin s'annonce, difficile, semé d'embûches et surtout très dangereux. Cette quête le mènera plus loin qu'il ne l'aurait imaginé...

Quand j'ai ouvert ce premier tome, j'ai été très contente de retrouver la plume de JRR Tolkien (j'avais déjà lu Bilbo le Hobbit). Sa plume si délicate, poétique et délicieuse m'a, une fois de plus enchantée. Et la construction de ce premier tome de la célèbre trilogie, surpasse de beaucoup le talent déjà vu dans la préquelle du Seigneur des Anneaux.
Quel génie ce John Ronald Reuel Tolkien ! On découvre, au fur et à mesure que les pages se tournent, un monde merveilleux, génial et magnifique beau. C'est un magnifique texte, très abouti et je comprends enfin le pourquoi d'un tel engouement. J'ai adoré la Comté, que j'ai trouvé magnifique (oui, oui, je voyais vraiment, lors de ma lecture, les différents paysage de cette Terre du Milieu, si belle, si dangereuse, si merveilleuse), bien que nous la quittions trop rapidement. Mais tous les paysages de ce premier tome sont enchanteur et immensément riche. Comme Fondcombe est splendide !
Que dire aussi des différents peuples qui habitent la Terre du Milieu ! Tout d'abord les Hobbits sont passionnants et intriguant. Je me suis attaché à Frodon, Pipin, Merry et Sam. Et je dois même dire, que j'ai craqué pour Frodon. J'aime le caractère de ces jeunes Hobbits. Quant aux elfes, waouh ! Ce sont des êtres magnifiques, mystérieux et charmant. Ils surpassent même ce que l'on appel "beauté", ils sont bien au-dessus de ça. Et Légolas... c'est l'homme de ma vie ! (je vous assure). J'ai beaucoup apprécié Gandalf, Aragorn, Gimli... Ils sont vraiment tous géniaux et indispensable à cette saga.

Ce premier tome m'a tellement plu, que c'est sans aucun doute que je continue sur ma lancé, en lisant le tome 2 de cette trilogie de toute beauté. Je ne peux que vous solliciter à lire cette série, si ce n'est pas déjà fait. Tolkien est un auteur immense, au talent sensationnel. Lisez, vous ne regretterez pas ! Tolkien est un véritable génie.

Tome 2 :
Après avoir lu le premier tome la semaine dernière, il me fallait tout de suite commencer le deuxième tant je n'avais pas envie de quitter les personnages magnifiques créés par le grand Tolkien.
C'est donc avec un extrême plaisir que j'ai ouvert Les deux tours et que je mes suis plongée avidemment dans la suite des aventures de la communauté de l'anneau.

Je n'ai pas envie de trop en dire, tant ma peur est grande de vous révélé la fin du premier tome et donc de vous cacher le plaisir de la découverte de cette trilogie. Mais je peux, sans problème, vous parlez de mon ressenti.
Ce deuxième tome contient plus d'action que le premier, il est encore plus sombre, les personnages principaux (mon amour de Légolas, le passionnant Frodon, le beau Aragorn, mais aussi Gimli, Pippin, Merry, Gandalf...) sont encore plus passionnant.
J'ai retrouvé avec délice la plume de Tolkien qui ne perd pas en beauté. Ce deuxième tome ne s'essouffle pas et m'a passionné autant, sinon plus, que le premier tome : La communauté de l'anneau.
J'ai vraiment vibré lors cette lecture. Je me suis surprise à trembler lors de scènes hautes en émotions. Ce deuxième tome m'a vraiment habité, tout le long durant.
Les paysages, la Terre du Milieu, sont toujours aussi magnifique et si bien décrits, que je voyais vraiment tout se dessiner devant mes yeux. J'imagine si bien, grâce au talent immense de l'auteur, ce monde, ces peuples, les scènes de batailles... Ce deuxième tome est tout aussi magique et poétique que le précédent.
J'ai eu vraiment de la peine à la fin d'abandonner (un court instant, car j'enchaîne avec le troisième et dernier tome) les personnages, cette aventure époustoufflante et magnifique.

Dans tous les cas, et même avant de lire le troisième tome, je vous invite à lire cette trilogie (si ce n'est pas déjà fait) qui est un vrai classique et qui vous marquera (comme moi) pendant longtemps. Une épopée fantastique !

Tome 3 :
Voilà mon voyage en Terre du Milieu qui s'achève et j'avoue avoir beaucoup de tristesse à l'idée de quitter pour de bon, l'ensemble des personnages qui compoe La communauté de l'anneau (bon d'accord, je vais bientôt visionner les films de Peter Jackson en version longue, mais quand même !).

Comme pour le tome précédent, je ne ferai pas de résumé de ce troisième tome, de peur d'en trop dire et de dévoiler ainsi l'intrigue. Mais ce que je peux vous dire, c'est que Le retour du roi est encore plus passionnant que les deux tomes précédents. John Ronald Reuel Tolkien a sû garder la lectrice que je suis en haleine, sans m'essouffler au fil des tomes. Ce tome 3 a encore plus d'action que celui des Deux tours. Les personnages gagnent en maturité au fil de l'aventure et c'est toujours un véritable délice de retrouver la magie de cette grande trilogie. Les pages défilent sans que je ne m'en rende compte et du coup, je suis arrivée bien trop vite (à mon goût) à la fin de cette saga inoubliable.
Certes, John Ronald Reuel peut en effrayer plus d'un ; c'est vrai que commencer cette trilogie s'est s'aventurer dans des terres qui nous emmèneront loin ; c'est vrai aussi que lire ces trois tomes c'est prévoir de vivre un long moment avec les différents personnages qui habitent ces romans, mais je peux vous assurez, qu'une fois plongé dans ce récit, on en vient à souhaiter ne pas arriver trop vite à la fin.
La magie Tolkien a opéré avec moi. J'ai vraiment passé un moment littéraire inoubliable avec cette trilogie. Je pense que j'aurai envie de le relire un de ces jours, histoire de retrouver les sensations grandioses qui m'ont possédé tout le long de cette aventure.

Alors oui, je suis contente d'avoir lu cette oeuvre ; je suis triste de quitter ces personnages mais, je suis ravie d'avoir pu (enfin) lire cette célèbre trilogie qui mérite bien sa célébrité !

Mon avis sur le tome 1 :

En 1er lieu, j'ai eu d'énormes difficultés à rentrer dans l'histoire. Je trouvais que c'était long à se mettre en place : l'auteur veut à tout prix faire connaître à son lecteur les différentes légendes qui peuplent la race elfique. C'est ce qui m'a le plus ennuyée. Ca trainaît un peu en longueurs. Je souhaitais un peu plus d'action. Je n'ai finalement que vraiment accrochée qu'aux 150 dernières pages.

Tolkien a une plume très poétique et riche. Elle m'a enchantée ! Surtout que les descriptions (des paysages surtout) sont remarquablement belles. l'auteur a su imaginer des paysages hors du commun, des créatures fantastiques incroyables et même la langue elfique ! Quelle imagination ! M.Tolkien m'épate.

Par ailleurs, un autre problème se pose. Soit on entre complètement dans l'histoire, soit on y rentre pas du tout car c'est de la pure fantasy.

Malgré tout, il est impossible de ne pas s'attacher à Frodon Saquet, un petit Hobbit très gentil et courageux ainsi qu'à ses fidèles amis (je pense particulièrement à Sam Gamegie).
Sinon, en général, les personnages sont époustouflants et j'ai aimé le fait qu'il ait plusieurs "races" qui participent à la Quête de l'Anneau : 1 magicien, 4 Hobbits, 1 Elfe, 1 Nain et 2 Hommes. Ces 9 compagnons vont devoir affronter bien des dangers et franchir bien des obstacles au risque de leur précieuse vie...

C'est une étonnante histoire que nous a construit l'auteur, pleine d'aventure et de fantastique : ce à quoi je m'attendais puisque je connaissais le Seigneur des Anneaux pour avoir vu les films. Et là, je dois dire que les détails du livre (quoique un peu trop nombreux) sont bien alléchants et mettent l'eau à la bouche : j'ai plus d'une fois rêvée d'être dans le livre et de participer à cette grande aventure !

J'ai donc, au final, bien aimé ce 1er tome et je continuerai un peu plus tard la série. Malgré les quelques défauts que j'ai trouvé, c'est un bon début de trilogie et j'ai une certaine impatience de découvrir la suite des aventures de Frodon & compagnie.

4/5