PRISONERS

L'histoire commence le jour de Thanksgiving, une famille rejoint des amis pour célébrer la fête. Cependant les deux plus jeunes filles, Anna et Joy veulent aller jouer dehors, et désobéissent à leurs parents qui ne voulaient qu'elles sortent non-accompagnés. Quelques heures plus tard, les quatres parents se rendent compte de leur disparation, accompagnés des ainés des jeunes filles, ils partent à leur recherche dans le voisinage. Sans succès, ils préviennent alors la police, signalant un camping-car suspect, qui était garé en contrebas de la maison. Les recherches commencent, battues dans les bois et arrestation du propriétaire du camping-car, un simplet qui dit ne rien savoir...Faute de preuves, on le relâche. Les jours passent, le père d'Anna, Keller est inquiet et fou de rage contre le détective Loki, responsable de l'affaire, qui a relâché le suspect n°1. Il se met en tête de régler l'affaire tout seul, étant donné que la police est inefficace.

C'est un film très dur, qui ne laisse pas de répit au public. J'ai eu l'impression de pleurer du début à la fin, même si le duo Jackman/Gyllenhaal m'a fait franchement rire des fois, Hugh Jackman garde le côté bourru et violent de son jeu qui me fera toujours rire. Et j'ai découvert un peu plus Jake Gyllenhaal dans ce rôle, il est très attachant, j'ai trouvé que leur duo marchait bien.

On oscille entre compassion et horreur pour Keller, par rapport à ses actes désespérés. Par contre sa femme m'a clairement exaspéré, à remettre tout sur le dos de son mari, a rester dans sa dépression, a dormir toute la journée sans rien faire...Alors que son mari plongeait tout seul dans sa merde ! Je pense que si elle avait été d'un meilleur soutien, Keller n'aurait pas eu le même comportement.

Pour conclure, ce film est à voir, une seule fois, sinon il n'y a plus de surprise dans l'intrigue. Intrigue qui est d'ailleurs bien mené, digne d'un livre j'ai trouvé, je me suis demandé si ce n'était pas une adaptation d'ailleurs ! Les 2h30 passent rapidement tellement on est au coeur de l'histoire, rare sont les films qui m'emportent autant.