LA BICYCLETTE BLEUE (Tome 01) de Regine Deforges

Mon avis

Depuis quelques temps déjà j'avais récupéré le tome deux de cette saga qui traînait chez ma grand-mère. Seulement tous les autres tomes sont introuvables, du coup cet été quand j'ai trouvé à Emaüs le premier tome je n'ai pas hésité une seconde. Quand j'ai commencé ma lecture je me suis demander pourquoi. Je n'ai pas lu Autant en emporte le vent, j'ai seulement vu le film et pour moi La bicyclette bleue m'est apparue comme une simple copie d'Autant en emporte le vent transporté dans le contexte de la seconde guerre mondiale. Ma première impression fut donc très mauvaise et je me suis arrêté aux fiançailles de Laurent, l'homme aimé par Léa.

Hier j'ai enfin repris ma lecture de ce premier tome pour le finir très rapidement. Je me suis finalement fait prendre au jeu. Bon rien de nouveau sous le soleil, pour moi à la fin de se premier tome il n'y a toujours qu'une copie d'une oeuvre déjà existante. J'ai pourtant apprécié ce roman particulièrement quand il nous plonge dans la seconde guerre mondial et surtout montre un aperçus de la résistance.

Léa, le personnage principal, m'insupportais au début de ma lecture au plus haut point. Elle est égoïste, joueuse, gamine et très capricieuse. Mais au fils des pages je l'ai trouvé beaucoup plus amicale, même si certain aspect de son caractère restent imbuvable. J'aime beaucoup le personnage de François, et celui de Camille qui peut sembler molle du point de vu de Léa, mais que je trouve très forte.

Je pense lire le second tome rapidement et j'espère vraiment que l'intrigue va se détacher de plus en plus d'Autant en emporte le vent. Dans le cas contraire j'en serais bien déçue.

Il y a combien de tomes en tout ??

Je pensais qu'il y en avais trois mais après une petite recherche il y en a 10.

10 ?! et ben

Oui lol mais apparemment on peut se contenter des trois premiers tomes, à la base c'était une trilogie.

Ouais, j'ai lu les 10 tomes. Je suis une grande fan du personnage de Léa... et OMG que j'aime le beau François ! Les tomes les plus intéressants sont les trois premiers... j'ai bien aimé le 4ième aussi. Les autres sont intéressants, mais un peu long, j'ai aimé lire les autres car j'en apprenais plus sur d'autres guerres, bref. Le 10ième bien aussi. En tout cas, je vous les conseils ! (surtout la triologie)

J"ai lu ce livre il y a quelques années et j'avais beaucoup aimé mais je n'en ai lu que trois.

Oh c,est parfait comme cela Christine, car je crois bien qu'il n'était censé qu'en avoir trois !

Mon avis:Léa Delmas a dix-sept ans, de jolies jambes, un caractère bien trempé et des cheveux en désordre. Elle aime voir les jeunes hommes de sa campagne lui tourner autour. Mais lorsqu'elle apprend que Laurent d'Argilat, son ami d'enfance, se fiance avec sa cousine Camille, elle est furieuse: elle aime Laurent et compte bien le lui faire savoir. Cette obstination fait sourire François Tavernier, un homme mystérieux, cynique et moqueur qu'elle croise à la cérémonie des fiançailles. Mais nous sommes en 1939, la guerre éclate. Léa tremble de voir mobilisés les hommes qu'elle aime, particulièrement Laurent. Lorsqu'il part pour le front, elle est chargée de prendre soin de Camille, enceinte, dans une époque où fréquenter les mauvaises personnes peut vous conduire au camp, perdue entre les partisans du pacifiste maréchal Pétain et les appels à la résistance d'un certain général depuis Londres.

Le titre de ce roman fait référence à la bicylette utilisée par Léa pour passer entre la zone libre et la zone occupée, et souffre d'une mauvaise image dûe à son côté champêtre et au sourire de LAetitia Casta qui est passé par là. Ne vous fiez pas au titre: ce roman est dur, haletant, charnel. Léa fonce dans le tas, court sous les bombes et la mitraille, joue avec les hommes. Insouciante et passionée au début du roman, entraînée dans une guerre qui la pousse dans ses retranchements, elle n'en est pas moins une héroïne profondément humaine, qui se répand en larmes, qui déteste cordialement sa rivale Camille dont elle a pourtant la charge, pleine de défauts et parfois profondément énervante. Je l'ai juste adorée. Mais bien sûr, je suis tombée sous le charme de François Tavernier, impossible à cerner et pourtant étonnamment présent, à croire qu'il le fait exprès: on tombe toujours sur lui, on est toujours accueilli par sa suffisance et son sourire narquois, et pourtant, il semble un des plus fiable alors qu'on a toujours envie de le gifler. L'action ne vous laisse pas une minute de répit et l'on suit la débâcle, des nuits de fuite interminables, des gens terrifiés, incrédules, avec une intensité qui fait froid dans le dos: la petite et la grande histoire sont mêlées avec une telle dextérité qu'on a l'impression de vivre cette guerre avec Léa.

Ma note: 4 / 5

PetitCorbeau a écrit: OMG que j'aime le beau François !

Ah heureuse que tu ais aimé ce roman Mélu !
Vas-tu lire la suite ?

Si je la trouve à la bibliothèque, probablement!

Mon avis : J'ai lu les trois premiers tomes de cette saga pendant l'été, j'ai fini le troisième la nuit dernière. Environ 1000 pages qui dépeignent fidèlement la seconde guerre mondiale à travers la vie d'une jeune femme, Léa Delmas. La saga compte en fait, une dizaine de tomes et je compte bien la continuer mais les plus fervents admirateurs de Régine Deforges s'accordent à dire que la trilogie sur la seconde guerre mondiale reste la plus réussie. Pour le moment, je suis totalement de leur avis mais je vais tout de même laisser une chance à la suite.



Ce qui fait la force de ces livres c'est certainement plusieurs choses mais pour moi, ça réside tout d'abord dans les descriptions pointilleuses et tellement réalistes. Au début de la saga, dans le premier roman, Régine Deforges s'attache à décrire la magnifique région qu'est Bordeaux et ses environs. On arrive à se représenter le château des Delmas, la vigne et surtout, les personnages. Mais ça ne doit pas s'arrêter là. L'auteure est particulièrement précise lorsqu'elle évoque les premiers bombardements, l'exode de Paris vers la zone libre (A peu près équivalent au sud de la France, du moins, tout ce qui était en dessous géographiquement, de la Loire, le fleuve), l'atrocité des premiers combats, le réalisme de la pauvreté...



Là où l'auteure s'illustre particulièrement c'est, toujours dans la description, lorsqu'elle évoque longuement les sévices réservés, tout d'abord, aux juifs puis très vite, aux résistants, aux femmes, aux enfants, sans plus faire de distinction. L'horreur fait partie du vocabulaire de « La bicyclette bleue » et de plus en plus. J'ai été férocement marquée par ses récits sur la torture de la baignoire (technique de torture qui consiste à plonger la tête d'une personne dans une baignoire remplie et de l'y laisser jusqu'à ce qu'elle soit au bord de l'asphyxie), à l'implantation d'embryon de singes et plus tard, ce que les Français ont fait endurer aux soldats allemands mais surtout, lors de l'épuration, à leurs semblables qui ont collaboré, notamment aux femmes tondues.



Cela m'amène à ce qui m'a le plus choquée. J'ai presque eu envie de vomir, saisie d'horreur, lorsque le livre m'a rappelé en détail, ce que les résistants ont fait endurer aux allemands et aux collaborateurs. J'avais déjà lu des écrits sur le sujet, j'avais étudié ces « épisodes » lors de mes études mais je crois que Régine Deforges a su raviver ce qui m'avait, à l'époque, paru complètement inhumain. Par exemple, lorsque j'ai vu que les tortures décrites étaient l’œuvre d'un certain Bernard (dans les second tome, nommé « 101, avenue Henri Martin »). Ce prénom, tellement français, m'a fait mesurer à quel point l'on pouvait dire que, si les allemands nous ont fait la guerre, les français ont aussi fait la guerre aux français... Léa, à la fin du troisième tome, exprime son envie de tuer les collaborateurs mais surtout les soldats allemands et les miliciens. Pourtant elle ne peut que rester prostrée lorsque des maquisards venus participer à la libération de Paris, s'amusent à torturer des femmes en les humiliants. Je ne peux pas, ne pas me révolter contre ces hommes et femmes qui, certes, ont souffert mais qui finalement, répercutent les mêmes actions que leurs tortionnaires.



Pourquoi je vous conseillerais la lecture de cette saga ? Tout simplement parce que les personnages sont attachants, que les paysages sont magnifiques et que la guerre est fidèlement expliquée, analysée. Sans être un ouvrage historique, les livres sont documentés, précis et mettent en valeur des événements qu'on ne connaissait pas forcément.



Ma note : 18/20

Mon avis :
Aimant beaucoup lire ou regarder des films retraçant cette époque de la guerre, il était indispensable qu'un jour je me mette à lire cette saga historique.
J'avoue que je n'ai jamais vu le film ... bizarrement les quelques passages que j'ai aperçue ne m'ont jamais réellement intéressé quand j'étais plus jeune ... Voilà pourquoi, je me suis dis que les livres arriveront peut être plus à me captiver.

J'ai donc déjà lu le premier tome (j'en suis à la moitié du 2 mais je ne lirais que les 3 premiers) et j'avoue que dans l’ensemble j'ai assez appréciée le style d'écriture. C'est assez recherché, avec pas mal de détails sans pour autant en avoir trop.
De ce côté là, je suis tout à fait d'accord avec Ayma, dans le fait que l'on se représente sans difficulté les régions, les habitations, le physique des personnages.

Et pourtant ... j'ai du mal avec ceux ci ... Léa n'a pas du tout ma préférence et après la lecture du premier tome, je constate que si ça aurait été un autre style d’héroïne, le roman m'aurait peut être plus emballée. Car je ne vois pas ce qui a en elle d'attachant... Certes elle est droite, franche et courageuse mais elle est à la fois hypocrite, capricieuse et vaniteuse. Tout ce que je n'aime pas en fait lol... Laurent n'est pas assez mis en avant pour comprendre son attachement. Seul Français commence à m'intéresser.

J'en suis donc au deuxième tome, mais je donnerais mon avis dans le topic approprié en temps voulu.

Note : 14/20 car un livre tout en justesse mais où je n'accroche pas avec les personnages.

Une très bonne série sur les différentes guerres auxquelles la France a été mêlée, en partant de 39/45.

Léa nous entraîne dans sa vie d'une jeune femme de 18 ans, au moment de la déclaration de guerre par l'Allemagne. Mais tout ne tourne pas autour de cela, on découvre une femme fière, pour qui l'amitié n'est pas un vain mot, son éveil à la passion, son exode sur les route de France, sa jalousie, sa mauvaise foi et les prémices de son sens de l'honneur qui ne fera que se préciser à travers les différents tomes.
Instructif car basé sur des faits et des discours historiques.