LE GRIMOIRE VOLE d'Alexandre Lévine
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LE GRIMOIRE VOLE d'Alexandre Lévine
Résumé
Ancien contorsionniste et voleur, Kerèntsil mène une paisible et secrète existence quand il reçoit la visite d’Astarya. Cette immortelle, ex-reine du Tourpana venue vivre incognito dans sa cité, lui demande son aide. Le grimoire écrit par son frère Narantewé, contenant toutes ses insurpassables connaissances en magie, a été dérobé. Et s’il prenait la direction des belliqueux Pays d’Orient, l’équilibre du monde serait menacé. Kerèntsil accepte de commencer l’enquête, sans imaginer qu’elle le fera croiser aussi bien Tseag-hua, le plus inquiétant des tyrans orientaux, que Laraouña, la déesse de l’amour. Et sans imaginer à quel point les épreuves traversées le changeront.
Cette histoire suit celle de Le mage de la Montagne d’Or et reprend certains de ses personnages mais est indépendante.
610 pages
Prix : 14,90 €
Parution le 20 septembre 2012
Re: LE GRIMOIRE VOLE d'Alexandre Lévine
Re: LE GRIMOIRE VOLE d'Alexandre Lévine
Babynoux a écrit:j'ai beaucoup aimé les autres livres de alexandre lévine, cui-ci a l'air aussi bien =)
Tu as lu quels livres de cet auteur ?
Re: LE GRIMOIRE VOLE d'Alexandre Lévine
Re: LE GRIMOIRE VOLE d'Alexandre Lévine
- marylinlermanePlume de coton
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Re: LE GRIMOIRE VOLE d'Alexandre Lévine
Re: LE GRIMOIRE VOLE d'Alexandre Lévine
Merci pour ce roman à la maison d’édition comme au club de lecture.
Une couverture sublime, franchement, un titre qui donne envie mais...
Comment dire...
La première page de ce livre m'a posé un énorme problème, j'ai même eu peur de ne pouvoir le lire jusqu'au bout.
Je n'ai pas le moins du monde accroché avec le style. Certes ce dernier est adapté à l'univers créé par l'auteur (qui est d'une indéniable qualité (l'univers)) mais ... beaucoup trop lourd, trop guindé à mon goût. J'adore les livres écrits à la première personne, alors celui-ci aurait dû me ravir. Mais au contraire, je ne le trouve pas adapté, car l'auteur utilise des comparaisons parfois ... lourdes, poétiques certes mais qui pour moi sont superflues et ont tendance à me bloquer (c'est mon goût hein, attention je parle de mon ressenti).
Ce style évidemment reste le même jusqu'au bout et je ne cacherai pas que je n'adhère pas à cette façon d'écrire. Mais je pense sincèrement qu'il plaira à d'autres personnes. C'est bien écrit mais ça ne me touche pas. Je préfère le côté direct. Plus accrocheur, parfois moins correct côté grammaire mais plus... réaliste. Donc si vous aimez les belles phrases, les comparaisons très imagées et poétiques, ce livre est fait pour vous car il sera bien écrit et à votre goût !
J'adore la fantasy et je trouve qu'on n'est pas obligé d'avoir un style aussi imagé pour montrer que le monde est différent du nôtre.
Mais bon, il faut dépasser ces premières pages qui sont un enchaînement de comparaisons, de descriptions alors que pourtant l'action commence rapidement.
On rencontre dès le début le héros et l'histoire ne tarde pas à commencer. L'histoire, le synopsis et le monde créé, ce sont vraiment les points forts du livre. Car c'est intéressant, intriguant même, et c'est surtout bien construit et dans la fantasy c'est important à mon goût. On a l'impression que le monde est maitrisé à la perfection et que l'auteur pourrait nous parler de son univers encore et encore de chaque détail. Et ça pour moi vraiment j'admire car être capable de créer un univers, chapeau ! Les personnages sont intéressants et changent de ce qu'on trouve majoritairement en ce moment (gros point fort à mon goût! )
Je pense que j'ai trop attendu de ce livre niveau style. Quand j'ai lu le résumé, j'ai accroché immédiatement, j'adore les voleurs, la liberté qu'ils dégagent... du moins c'est toujours ce que j'ai ressenti quand j'ai lu des livres sur le sujet.
C'est un bon livre, il n'y a rien à dire là dessus, écrit plus que correctement. Mais je pense que le style c'est personnel, c'est ce qui fait que je suis fan d'un auteur et moins d'un autre alors que les livres sont très bien. Moi je n'ai pas accroché et je le regrette car ça vaut tout de même le coup.
Re: LE GRIMOIRE VOLE d'Alexandre Lévine
Je comprend tout à fait ce que tu veux dire, un livre n'a pas besoin d'un style aussi imagé pour être accrocheur. Je ne l'ai pas lu, et il est possible que je me range de ton coté si jamais je m'y essaie, mais comme tu dis qu'il vaut la peine, je suis tentée. Le synopsis n'est pas mal et je me laisserais bien tenter pour voir cet univers que l'auteur à justement crée...
Je vais le mettre de coté et y réfléchir, dans ce cas !
Re: LE GRIMOIRE VOLE d'Alexandre Lévine
Après Prêtresses du sexe et Le mage de la montagne d'or, c'est le troisième roman que je lis de cet auteur. J'avais beaucoup aimé ses précédents ouvrages et c'est donc avec beaucoup d'intérêt que je me suis attaquée à cet opus qui se déroule dans le même univers que Le mage de la montagne d'or et reprend le personnage d'Astarya quelque temps après les événements de ce roman. Précisons qu'il n'est toutefois nul besoin d'avoir lu Le mage de la montagne d'or, car si quelques allusions sont faites, le récit est cependant totalement indépendant et est d'ailleurs raconté à la première personne par un nouveau personnage, Kerèntsil.
Au début, j'ai été ravie de retrouver l'univers et l'écriture d'Alexandre Lévine. Cet auteur soigne beaucoup son texte et chaque phrase sent le travail littéraire, ce qui est très appréciable, bien qu'un peu poussif par endroits, mais je préfère ça à un livre mal écrit. Pour le cadre, en raison du type de récit, on se sent moins dans la "mythologie" que dans Le mage de le montagne d'or, et davantage dans de la "fantasy". L'univers reste cependant très original, bien différent de tous ces romans fantasy qui se contentent de reprendre un univers à peu près moyen-âgeux ; l'univers d'Alexandre Lévine s'inspire plutôt du Moyen-Orient, de par ses consonnances et ses coutumes, ce qui est réellement exotique et témoigne d'une imagination fertile.
Cependant, au fil des pages, la lecture m'est devenue de plus en plus laborieuse et au final je dois admettre que ce livre est assez loin de m'avoir plu autant que ses prédécesseurs. Son principal défaut est, en fait, qu'il n'a absolument aucun rythme. Le narrateur ne fait que raconter ce qui lui arrive, mais le texte et l'agencement des chapitres sont dépourvus du moindre suspens, sauf à de rares passages où il y a un peu plus d'action. J'irai même plus loin en disant qu'à plusieurs passages, le choix fait quant à l'orientation de l'intrigue sabote complètement l'intérêt de celle-ci, de sorte que je me suis dit à plusieurs reprises : "bon eh bien puisque c'est comme ça, je ne vois pas l'intérêt de lire la suite", ou un sentiment approchant. Le scénario est donc archi-poussif et comme le roman est assez long, mon intérêt n'a pas tardé à fléchir et vers la fin, j'ai même dû pas mal forcer pour arriver à terme dans les délais.
Un autre problème de ce livre pour moi est son traitement des relations amoureuses. Très honnêtement, j'ai rarement vu un livre où les relations amoureuses sont à ce point complètement, mais alors complètement dé-pour-vues du moindre intérêt. Ce qui, déjà, n'est pas trop mon trip, mais c'est personnel et je sais que ça existe et qu'il y a des gens pour y croire et le pratiquer. Je n'adhère pas, mais je respecte. Et même, dans un premier temps, j'ai trouvé que c'était assez original parce que ça changeait de l'ordinaire... mais j'ai assez vite déchanté.
En effet, dire que oui, c'est possible d'être amoureux de tout le monde et qu'il n'y a rien de répréhensible à baiser avec tout le monde, eh bien c'est bel et bien et très utopique mais dans un roman, eh bien justement, ça enlève tout son intérêt au sentiment amoureux ! Puisque tout est bien au pays des bisounours, puisque rien n'est jamais interdit, ou impossible, ou difficile, du coup l'amour devient un sentiment sans obstacles, et un roman sans obstacles, eh bien c'est un roman ennuyeux. De sorte qu'avec un pareil point de vue, eh bien l'amour dans Le grimoire volé, c'est ultra-chiant. Il n'y a vraiment aucun intérêt. D'autant que paradoxalement, alors même que l'auteur vénère le polyamour, son traitement de l'amour en tant que sentiment profond est totalement superficiel et pas crédible, genre il suffit à des personnages de se rencontrer et ils s'aiment pour la vie.
Mais il y a pire encore : le personnage de Laraouña qui est très présent dans cet ouvrage. Laraouña est la déesse de l'amour et elle peut faire naître ou éteindre l'amour à volonté. Autrement dit, grâce à elle, l'amour peut naître sur demande et s'effacer aussi vite d'un coup de baguette magique. Il y a un mariage arrangé ? Bon, il suffit de créer l'amour et voilà, maintenant c'est un mariage d'amour. Cela tourne mal et un protagoniste décède ? Bon, il suffit d'éteindre l'amour et il n'y a plus de problème. C'est d'une fadeur indescriptible !
Bref, j'ai eu beaucoup de peine avec le traitement de l'amour dans cette oeuvre et avec son scénario poussif et pas passionnant. L'histoire n'est pas mauvaise du tout, mais elle n'est pas passionnante, et ça, c'est assez répréhensible pour un roman, surtout un roman de cette taille. Par contre, j'ai apprécié l'écriture poétique et soignée, et plus encore, l'originalité de l'univers ; mais cela ne fait pas le poids face à certains ingrédients quand même indispensables dans un livre... Je ressors donc de cette lecture avec une impression mitigée. Ma préférence reste aux premiers ouvrages de l'auteur.
Concernant l'édition, j'ai remarqué pas mal de coquilles ici ou là, ce qui est assez dommage. Cependant, vu la longueur du texte et la petite taille des éditions Artalys, le résultat reste honorable tout en étant perfectible.