3096 JOURS de Natascha Kampusch

Tu vas le lire Grazou ??

Oui j'ai l'intention de l'acheter pour mes lectures de Novembre.

Je ne suis pas trop biographie, mais là, j'avoue que son histoire m'intrigue beaucoup !

Je lirais très certainement ce livre !!!

allez, + 1 Marine, on s'en sortira jamais !

Je l'ai commencé hier !

j'ai très très hâte d'avoir ton avis

Karine a écrit: j'ai très très hâte d'avoir ton avis

+1

J'en suis au chapitre 4/10
Le 1er chapitre nous parle de son enfance (avant son enlèvement), ses relations avec ses parents, leurs divorces, son sentiment d'être délaissée, mal aimée
Le 2nd chapitre nous décrit son enlèvement
Le 3ème nous décrit ses premiières semaines dans son cachot

Pour l'instant , ça n'est pas trop difficile à lire, Natascha avait un fort mental déjà à 10 ans pour prendre sur elle ce qui lui arrivait.

c'est moi qui compte mal ou c'est le résumé qui merdouille?

3096 jours ça fait pas 16 ans si??? ( 10 ans d'enfermement + 6 ans d'esclaves domestique d'après le résumé??)

Euh, .... 3096 jours ça fait 8 ans et demi

alors Grazou ????

Désolée, j'avais oublié de mettre mon commentaire ...

Mon Avis
Je ne peux pas dire que j'ai "aimé" ce livre, seulement je voulais savoir, et maintenant je sais.
Je sais ce que Wolfgang Priklopil a fait endurer à Natascha Kampusch, comment elle a supporté les mauvais traitements, la faim, la paranoia de son ravisseur. Comment elle s'est toujours battue pour survivre.
Elle n'a jamais perdu de vue qui elle était et qui elle voulait être, même si le ravisseur essayait de la reformater en lui faisant croire que ses parents ne l'aimaient pas, qu'elle devait lui être reconaissante, ...
J'ai beaucoup entendu par la presse que Natascha Kampusch a été victime du syndrome de Stockhomm, ce qu'elle rejette violemment., en effet cet homme a été son seul point de repère pendant 8ans et demi, il y'avait, malgrés tout, un lien entre eux. Ce livre est un éxécutoire pour Natascha Kampusch qui veut maintenant tourner la page.
A lire pour se rendre compte que ce genre de choses peut arriver à n'importe qui, n'importe quand.

Ma note: 5/5

il doit être un dur parfois non ?!

Ca monte crescendo en fait. Au début c'est supportable et ça devient de plus en plus difficile. J'avais comme une boule à la gorge parfois quand elle décrivait l'enfermement. Mais elle a su choisir les mots justes.

à elle en tout cas, elle m'a l'air d'une jeune femme très très courageuse et très forte aussi

Pas facile de donner son avis sur ce genre de livre, c'est très délicat, on ne peux pas trop juger le vécu comme on jugerais un roman.
Dès les premières pages, on rentre dans son histoire... Quand j'ai terminé le 1er chapitre, j'avais déjà mal au ventre...
et ça ne m'a pas quitté tout au long de son récit tellement c'est oppressant et bouleversant.

Au début, Natascha raconte sa vie avant son enlèvement, et déjà son enfance n'a pas été facile je trouve...
Ensuite vient son enlèvement et sa vie avec son ravisseur. Ce qu'elle a vécu est vraiment horrible, quand je repense
à tout ce que j'ai lu, je me dis que ce petit bout de femme à eu un courage incroyable pendant toute ses années,
elle a fait preuve d'une grande maturité et d'intelligence.
Au début de sa captivité, elle a passé son temps dans un minuscule espace de 5m carré, ça aurait pu la rendre folle mais elle a pu s'en "sortir" grâce
à des choses qui n'ont certainement peu d'importance pour nous, je pense aux livres, à la télé, même certains aspects de la pièce où elle était.
Son ravisseur lui a fait subir des choses horribles, comme les coups, les brimades, lui raser la tête, la priver de nourriture... Il en avait fait même son esclave.
Pourtant Natascha avait de l'empathie pour son ravisseur, ce qui lui a valu des critiques quand elle est sortie de sa séquestration...
On parlait de Syndrôme de Stockolm. Je ne peux pas juger, dire c'est vrai, c'est faux... Car je ne connais rien sur ce sujet.
Mais nul ne peux dire quelles réactions on auraient si on étaient enfermés.

En conclusion, j'ai vraiment été touchée par son histoire, un récit vraiment émouvant qu'elle a su raconter avec une écriture simple et forte.
Et après tout ce malheur, Je lui souhaite le meilleur pour les années à venir, et qu'au fil du temps elle arrivera à se reconstruire.

Je l'ai dans ma PAL, je ne sais pas quand je vais prendre le temps de le lire, j'espère le faire bientôt, parce que cette histoire semble bouleversante.

Moi je vais me l'acheter dès qu'il sortira en version poche (bientot j'espère )

je l'ai acheté en livre poche et j'en suis au 3° chapitre.
C'est très poignant.

Cette aprem', je replonge dedans

je l'ai lu et sincerement on est dedans avec elle des le debut ce livre est tres poignant

Je ne pourrais jamais lire ce livre, je suis trop sensible

Nul besoin de résumé, tout le monde connait la terrible histoire de Natascha, enlevée quand elle avait une dizaine d'année, et qui a réussit, au bout de 8 ans, à s'enfuir!

Il est toujours délicat de chroniquer de tels livres. Il s'agit du vécu d'une personne, qui a pris sur elle pour nous raconter tout, et même si parfois, le récit fait preuve de lenteur, ou qu'il peut paraitre confus, on ne peut pas dire "rho, l'auteur est vraiment pas doué" puisqu'il s'agit pour ce dernier de revivre les évenements pour nous les restituer, et peu importe syntaxe, orthographe et rythme.

Je ne m'étalerais donc pas, par respect avec cette jeune femme, sur l'écriture en elle-même.

Natascha a décidée de commencer son récit en nous parlant de son enfance, de ses parents divorcés, de la dureté de son éducation, qui explique son caractère et ses faiblesses, et de sa mauvaise perception d'elle même.
Puis vient le rapt proprement dit.
A l'époque, elle nous raconte qu'elle suivait depuis quelques années les informations et que souvent, des jeunes enfants étaient retrouvées violées et tuées. Voilà donc à quoi elle s'attend.
Elle s'en veut terriblement de ne pas avoir dit "au revoir" à sa mère le matin même suite à une dispute, d'avoir demandée à aller seule à l'école pour la première fois, et surtout, elle ne comprend pas pourquoi le ravisseur, comme elle l'appelle elle-même, l'a choisit elle. Elle pense ne pas correspondre aux "critères". Elle pensait que les victimes se devaient d'être jeunes, certes, blondes, mais belles, minces, un peu éthérées alors qu'elle se considére banale, ronde et faiblarde.

Puis vint le récit de sa détention. Dans un premier temps, son ravisseur tente de lui faire croire qu'elle a été choisie et que lui n'est que le "messager", et qu'il doit la remettre à d'autres. Puis qu'il l'a sauvée de ces autres.

Ce noue une relation étrange. Dans un premier temps, son ravisseur la traite comme une enfant, ce qu'elle est. Il n'abuse pas d'elle, essaye de lui faire plaisir, de faire attention à son alimentation.
Ce n'est que plus tard, quand elle devient une jeune fille, qu'arrive les sévices sexuels, dont elle ne fait qu'une vague allusion.
Dans le même temps, il la traite comme la maitresse de maison version esclave

Pendant tout ce temps, Natascha reste forte et lucide, et elle se fait la promesse de s'échapper quand elle aura 18 ans.
Elle est tellement lucide qu'elle annonce un jour à son ravisseur, quelques années avant de s'enfuir, que ce sera lui ou elle, et qu'elle s'échappera et que ça signifiera sa mort

Mais elle va avoir bien du mal à tenir sa promesse, tant les années d'emprisonnements et de mésestime d'elle même la freine.

Ce qui est bouleversant, à la lecture de ce récit, ce n'est pas tant les descriptions des sévices et des coups, mais la façon dont Natascha appréhende sa propre histoire. Elle ne fustige pas, ne crie pas à l'injustice. Elle est pragmatique et elle en vient même à défendre son ravisseur, sans l'excuser.

Son récit est émaillé de quelques descriptions médicales et psychologiques sur les conséquences d'une telle expérience

Ta chronique est très réussie Vany !
Ce témoignage m'a beaucoup touchée également !

Merci Grazou ^^

Tout d'abord j'ai beaucoup hésité avant de lire ce livre car je ne me sentais pas assez forte pour affronter ce récit.

Finalement je me suis lancée et je ne l'ai pas regretté.

C'est impressionnant de constater les ressources que peut posséder l'être humain dans les moments les plus durs de sa vie.

Ce que je tire de ce livre est un profond respect pour cette jeune fille qui a su se forger sa propre personnalité, toute seule dans un milieu hostile.

Mon avis :

Tout le monde a entendu parler d'elle. Même moi, qui vit à 6 200 kilomètres du lieu où elle a vécu son calvaire. Dans cette autobiographie, elle nous raconte un peu son enfance avec une mère forte, aimante mais colérique et un père jovial, mais rarement présent. Elle nous décrit l'enfant qu'elle était, un peu ronde, qui manquait de confiance en elle, mais qui attend patiemment ses dix-huit ans pour enfin prendre en main sa vie et voler de ses propres ailes. Jusqu'au jour où, poussée par un désir d'autonomie, elle demande à sa mère de se rendre seule à l'école. Alors, tout bascule. Enlevée par Wolfgang Priklopil, elle ne sera ni tuée ni violée, comme tant d'autres jeunes filles de son âge à cette époque, mais elle subira autant de tortures physiques et psychologiques et ce, durant huit années.

Dans son livre, elle ne s'attarde pas autant aux sévices subits qu'aux processus psychologiques qui s'ensuivaient. C'est avec une lucidité teintée d'analyse psychologique qu'elle décrit la lente perte de son identité. Malgré tout, elle garde un soupçon de rébellion, elle refuse de s'agenouiller devant son ravisseur. Dans un même temps, elle explique pourquoi elle ne souffre pas du Syndrome de Stockholm. Natascha Kampusch a su découvrir quel esprit faible et malade se cachait derrière le criminel. Elle nous explique aussi comment, tout au long de sa captivité, elle a entreprit un processus de pardon, qui a empêché que la haine ou la colère ne la consume de l'intérieur.

C'est le témoignage d'un courage immense. Il ne faut pas oublier qu'elle était enfant lors de son enlèvement, qu'à à peine 10 ans, on est encore influençable et qu'on n'appréhende pas les évènements comme un adulte. C'est peut-être la faculté propre aux enfants de pouvoir s'adapter à tout qui l'a supportée durant ces huit années, mais au final c’est sa force intérieure qui l’a sauvée.

4/5

Tout le monde connaît cette histoire tragique qui se fini bien. La fameuse petite fille kidnappée sur le chemin de l'école puis séquestrée pendant 8 longues années par son ravisseur avant de réussir à s'enfuir.

Ce qui m'a bouleversée, moi, c'est la force de cette jeune femme. Plus je tournais les pages, plus je me répétais " mais ce n'est pas possible, comment peut-elle supporter ça ? Pourquoi ne pas se suicider ?" Et on comprend petit à petit, qu'elle se s'accroche toujours à la vie, à son avenir, sa famille, sa grand-mère... Elle tentera de se suicider plusieurs fois mais n'ira jamais jusqu'au bout. Elle comprend que la haine de son ravisseur la détruira et donc qu'il lui faudra apprendre à l'aimer pour survivre.

La description des sévices qu'elle subit est très difficile à lire. J'avais mal au ventre, j'ai versé quelques larmes. J'ai été soulagée qu'elle ne nous décrive pas les sévices sexuels qu'elle a subi, je pense que j'aurais refermé le livre.
Certains s'en sentiront frustrés, moi ça m'a soulagée.

A l'inverse de se1ena je trouve que la partie ou elle décrit les sévices est très lourde, ça en devient parfois insupportable pour le lecteur.

Au delà de la description du crime horrible qu'a subi Natasha, ce témoignage nous pousse toujours à nous poser des question sur le genre humain. Les déscriptions et analyses psychologiques sont aussi très présentes, la jeune femme nous décrit son raisonnement, ses réaction émotionnelles (parfois un peu répétitif).
J'ai eu parfois beaucoup de mal à comprendre son raisonnement...peut-être parce que je n'ai rien subi d'aussi atroce.

Je ne sais pas si je recommanderais ce livre à quelqu'un, car on en sort ébranlé et aussi très mal à l'aise. Et puis j'ai eu le sentiment en lisant ce livre que je répondais à une curiosité assez malsaine. Et puis il est vrai que j'aime qu'un livre soit source de plaisir.

J’ai acheté ce livre qui me tentait l’année dernière sans jamais osé l’ouvrir, dû au fait que l’histoire est très grave.

Ce livre est une autobiographie d’une jeune fille autrichienne, Natasha Kampush, enlevée alors qu’elle se rendait à l’école un matin quand elle avait 10 ans et est restée captive pendant 8 ans.

Le titre de ce livre fait référence aux nombres de jours où elle est restée captive avant d’avoir le courage de s’enfuir.

Pendant 8 ans, elle a du survivre dans une minuscule pièce, en voyant peu la lumière du jour, mangeant et buvant selon les volontés de son ravisseur, en essayant de ne pas céder à la folie.

Il lui a fallu énormément de courage pour vivre et surtout pour raconter son histoire.
Elle parle aussi beaucoup des souffrances psychologiques, évoquant les personnes enfermées de leur plain gré comme dans les jeux de téléréalité type « Secret Story » ou non volontairement comme dans la célèbre prison américaine.

J’ai eu du mal à le lire, devant m’arrêter souvent au bord des larmes, devant le calvaire ressenti par cette jeune femme.

Mon avis est un hommage à mon amie qui à disparue au Havre depuis janvier et dont nous n'avons aucune nouvelles.
Par pitié, en honneur de Alice, en honneur de Natasha et pour toutes ses personnes portées disparues, faites attention à vous, prévenez quand vous allez quelque part ou que vous avez rendez-vous, faites attention à qui vous parler ou à qui vous ouvrez, signalez si vous apercevez un truc pas net.

Pour finir, je conseille ce livre aux personnes qui n’aurait pas peur de lire, et qui sont capables de lire des témoignages aussi bouleversants.


9,5/10

C'est une lecture difficile mais qu'il faut malgré tout lire. Ca n'arrive pas qu'aux autres !

Je confirme ! Malheureusement ! Ce qui me tue, c'est quand on voit les enfants laissés seuls chez eux et qui disparaissent ! Les parents pleurent après mais c'est aussi à eux de faire attention !

- Je ne dis pas non plus que les enlèvements sont une chose bien ! C'est horrible, qu'elle que soit l'âge, le sexe ou les occupations de la victime !

J'avais le coeur battant au moment oú elle décrit sa fuite, soulagée, enfin elle part. Les passages tirés de son journal sont insoutenables. Heureusement, comme elle l'explique pas de détails des sévices physiques, j'aurais tourné les pages. J'étais pas impatiente de me plonger dedans, plutot peureuse, et si un film est tourné faudra pas compter sur moi. J'ai compris le message, elle a fait comme elle a pu, l'essentiel étant de sauver sa peau. Dans le passage de la fuite, le plus violent c'est l'attitude des gens croisés, cela m'a choqué.

J'ai lu beaucoup de choses au sujet de ce livre, il parait qu'elle n'a pas tout raconter, qu'il s'est passé d'autres choses encore plus terrible. Quoi qu'il en soit j'ai trouvé très difficile de lire se livre, j'ai ressenti comme un vide à la fin de la lecture.