06H41 de Jean-Philippe Blondel
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Toulouse (France)
Emploi/Loisirs : Ingénieur en informatique
06H41 de Jean-Philippe Blondel
Lun 28 Jan 2013 - 18:05
Résumé
Le train de 06h41, départ Troyes, arrivée Paris. Bondé, comme tous les lundis matins. Cécile Duffaut, 47 ans, revient d’un week-end épuisant chez ses parents. Elle a hâte de retrouver son mari, sa fille et sa situation de chef-d’entreprise. La place à côté d’elle est libre. S’y installe, après une légère hésitation, Philippe Leduc. Cécile et lui ont été amants vingt-sept ans auparavant, pendant quelques mois. Cela s’est très mal passé. À leur insu, cette histoire avortée et désagréable a profondément modifié leurs chemins respectifs. Tandis que le train roule vers Paris et que le silence s’installe, les images remontent. Ils ont une heure et demie pour décider de ce qui les attend.
Buchet-Chastel
02 janvier 2013
240 pages
15,00 €
Re: 06H41 de Jean-Philippe Blondel
Jeu 9 Mai 2013 - 12:49
Je ne connais pas cet auteur !
La couverture est assez spécial mais le résumé est pas mal^^
La couverture est assez spécial mais le résumé est pas mal^^
Re: 06H41 de Jean-Philippe Blondel
Dim 12 Mai 2013 - 21:17
oui c'est vrai la couverture est un peu sobre!
- InvitéInvité
Re: 06H41 de Jean-Philippe Blondel
Mer 13 Nov 2013 - 18:02
Idem, la couverture m'intrigue !mandy911 a écrit:Je ne connais pas cet auteur !
La couverture est assez spécial mais le résumé est pas mal^^
- InvitéInvité
Re: 06H41 de Jean-Philippe Blondel
Mar 13 Mai 2014 - 20:16
Une histoire d’amour avortée, la remise en question du passé, un style nostalgique mais touchant…
Cécile Duffaut est mariée, mère d’une adolescente, chef d’entreprise, elle a tout réussi en apparence, pourtant on ressent un manque quelque part. Philippe, c’est son contraire, il est simple vendeur, divorcé et lui sait qu’il n’a pas réussi sa vie.
Cécile est un personnage ambitieux et déterminé, c’est le genre de femme forte qu’on admire et qu’on aimerait toutes devenir. Philippe m’a un peu plus agacé par son pessimisme mais en même temps ça se comprend : si à 40 ans on pense ne pas avoir réussi sa vie, on ne doit pas sauter de joie :/.
20 ans plus tôt, ils ont vécu une relation, courte mais intense. Philippe était le tombeur de ces dames et Cécile une adolescente banale. Ils ont passé un week-end à Londres qui les a changé et bousculé. Ce week-end les a séparé.
Ce retour en arrière permet d’éclaircir leur présent, faire le point. La seule nostalgie c’est leur histoire avortée. Il aurait pu rester ensemble. Ce voyage en train est surtout intérieur, ils n’osent pas se parler, ce n’est que des bribes de phrases, ils font comme s’ils ne s’étaient pas reconnus. Mais tous les deux pensent à l’autre.
A l’arrivée on se demande ce qu’il arrivera à tous les deux. J’ai apprécié cette fin ouverte qui nous fait imaginer celle qu’on préfère..
Le style de Jean-Philippe Blondel est simple mais percutant : il trouve les mots justes sur les émotions et c’est très fort !
Ce livre remet en question le passé pour éclaircir le présent. Ce retour en arrière est empreint de nostalgie mais ils vont de l’avant finalement. L’histoire avortée m’a particulièrement touché : que ferions-nous à leur place ?
Extraits :
On n’imagine jamais que certaines phrases vont rester ancrées, plantées comme des échardes – et qu’elles vont revenir tout dévaster à certains moments de l’existence. (p.141)
J’étais sûre que nous passions à côté d’une relation importante. D’une vraie aventure. Et qu’elle n’avait pas même commencé. (p.161)
Pourquoi est-ce que je m’englue dans le passé, alors que je devrais aller de l’avant, courir dans l’allégresse, avoir envie de la suite ? (p.212)
Jean-Philippe Blondel, 06h41, Buchet Castel (2013)
Cécile Duffaut est mariée, mère d’une adolescente, chef d’entreprise, elle a tout réussi en apparence, pourtant on ressent un manque quelque part. Philippe, c’est son contraire, il est simple vendeur, divorcé et lui sait qu’il n’a pas réussi sa vie.
Cécile est un personnage ambitieux et déterminé, c’est le genre de femme forte qu’on admire et qu’on aimerait toutes devenir. Philippe m’a un peu plus agacé par son pessimisme mais en même temps ça se comprend : si à 40 ans on pense ne pas avoir réussi sa vie, on ne doit pas sauter de joie :/.
20 ans plus tôt, ils ont vécu une relation, courte mais intense. Philippe était le tombeur de ces dames et Cécile une adolescente banale. Ils ont passé un week-end à Londres qui les a changé et bousculé. Ce week-end les a séparé.
Ce retour en arrière permet d’éclaircir leur présent, faire le point. La seule nostalgie c’est leur histoire avortée. Il aurait pu rester ensemble. Ce voyage en train est surtout intérieur, ils n’osent pas se parler, ce n’est que des bribes de phrases, ils font comme s’ils ne s’étaient pas reconnus. Mais tous les deux pensent à l’autre.
A l’arrivée on se demande ce qu’il arrivera à tous les deux. J’ai apprécié cette fin ouverte qui nous fait imaginer celle qu’on préfère..
Le style de Jean-Philippe Blondel est simple mais percutant : il trouve les mots justes sur les émotions et c’est très fort !
Ce livre remet en question le passé pour éclaircir le présent. Ce retour en arrière est empreint de nostalgie mais ils vont de l’avant finalement. L’histoire avortée m’a particulièrement touché : que ferions-nous à leur place ?
Extraits :
On n’imagine jamais que certaines phrases vont rester ancrées, plantées comme des échardes – et qu’elles vont revenir tout dévaster à certains moments de l’existence. (p.141)
J’étais sûre que nous passions à côté d’une relation importante. D’une vraie aventure. Et qu’elle n’avait pas même commencé. (p.161)
Pourquoi est-ce que je m’englue dans le passé, alors que je devrais aller de l’avant, courir dans l’allégresse, avoir envie de la suite ? (p.212)
Jean-Philippe Blondel, 06h41, Buchet Castel (2013)
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