LES VESTIGES DE L'AUBE de David S. Khara
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- InvitéInvité
LES VESTIGES DE L'AUBE de David S. Khara
Ven 27 Mai 2011 - 22:23
Résumé
Depuis les attentats du 11 septembre, Barry Donovan est dévoré par le désespoir. Et ce n'est pas son métier de flic, dans un New York accablé par la criminalité, qui lui remonte le moral. Son seul réconfort : les conversations virtuelles qu'il entretient chaque soir avec un certain Werner Von Lowinsky, aristocrate cultivé et apaisant. Peu à peu, sans s'être jamais rencontrés, ils deviennent amis, se confiant leurs préoccupations les plus secrètes, échangeant sur les sujets les plus intimes. Mais Barry ignore encore que Werner n'est pas un homme comme les autres.
Des collines de Virginie au coeur de Manhattan, de la guerre de Sécession au XXIe siècle, des flics aux vampires, David S. Khara prouve ici qu'il a trouvé sa voie.
Biographie de l'auteur
Journaliste, sportif de haut niveau puis chef d'entreprise, DAVID S. KHARA est aujourd'hui écrivain à plein temps. Après le succès de son thriller, Le Projet Bleiberg, il nous entraîne dans une nouvelle série policière, mêlant enquête trépidante et paranormal.
246 pages
MICHEL LAFON
19 mai 2011
17.95€
- InvitéInvité
Re: LES VESTIGES DE L'AUBE de David S. Khara
Ven 27 Mai 2011 - 22:24
Mon avis :
Werner Von Lowinsky est un vampire. Attention, ce n'est pas un vampire assoiffé de sang qui massacre plusieurs pauvres innocents chaque jour. Non, Werner est un vampire cultivé qui passe son temps à lire des romans et s’est trouvé une nouvelle occupation depuis peu. En effet, il va sur les tchats internet, pouvant ainsi avoir un contact – même virtuel – avec des personnes, et ainsi sortir de sa solitude et retrouver une part d’humanité. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Barry Donovan, un policier New Yorkais avec qui va se créer une belle et sincère amitié. Barry, quant à lui, a été écorché par la vie. Son épouse et sa fille sont décédées dans les attentats du 11 septembre. Il est actuellement sur une grosse et sombre affaire de meurtres non élucidés. Lorsqu’il décide de rencontrer Werner "en chair et en os", ignorant tout de son statut de vampire, ce dernier éprouve le besoin de protéger et de l’aider son ami à résoudre cette enquête. Mais cela ne sera pas chose facile que d’y parvenir sans se faire repérer ni démasquer…
Les billets sur les blogs à l’occasion de la sortie des Vestiges de l’Aube chez Michel Lafon m’ont donné envie de sortir cet ouvrage de ma Pile à Lire… Et j’ai bien fait ! Tout d’abord, sachez qu’une chose est sûre, Werner n’est pas un vampire comme les autres. Il est féru de littérature, ne tue pas à tout va, ne craint pas les pieux ni l’ail… Oui, on peut dire qu’ici, David S. Khara a revisité avec brio le mythe du vampire, le rendant plus "humain". La preuve en est son amitié avec Barry Donovan. Lorsqu’il relate son passé, ce qui lui est arrivé et son extrême solitude, on ne peut s’empêcher de compatir. Cependant, quand il est très actif, il a besoin de plus de sang. Mais il a la délicatesse de saigner les malfrats… Le personnage de Barry ne m’a pas autant fascinée, mais il m’a cependant touchée lors de sa description des attentats du 11 septembre 2001, qui est poignante et criante de réalisme. J’ai beaucoup aimé sa rencontre avec Werner, du fait qu’il s’ouvre et se confie peu à peu à lui, nous laissant entrapercevoir ses blessures. A mon sens, avant d’être un thriller, cet ouvrage est surtout une belle histoire d’amitié, qui prône l’humanité bien que l’un des personnages principaux soit un vampire. Jolie performance de l’auteur n’est ce pas ? Un mot sur la narration, qui est dissociable en deux parties distinctes, bien que celles-ci soient entremêlées dans le roman. Lorsque le narrateur évoque Barry, il s’agit d’une focalisation externe. Le lecteur voit ainsi la situation se dérouler sous ses yeux, mais ne sait que peu de choses sur les ressentis de ce policier. Lorsqu’il s’agit de Werner, les choses sont toutes autres : Werner nous raconte son histoire, ou tout du moins se confie à quelqu’un – le quelqu’un en question pouvant très bien être l’auteur. Peut-être s’agit-il d’une sorte de journal intime que nous lisons ? Ainsi, l’auteur met en exergue la psychologie de ce personnage, le rendant tout à fait passionnant. J’ai donc passé un très agréable moment à la lecture de cet ouvrage. Il mêle action et réflexions avec finesse et nous tentons avec eux de résoudre cette enquête, découvrant également une magnifique amitié, pour notre plus grand plaisir.
- InvitéInvité
Re: LES VESTIGES DE L'AUBE de David S. Khara
Lun 27 Juin 2011 - 21:44
Il me fait de l’œil depuis les Imaginales... argh
- InvitéInvité
Re: LES VESTIGES DE L'AUBE de David S. Khara
Mar 28 Juin 2011 - 13:40
Mon avis :
Ce n’est pas le métier de Barry Donovan, dans un New York foulé par la criminalité, qui va lui guérir ses blessures causées par les attentats du onze septembre. Son seul réconfort réside dans les conversations qu’il entretient chaque soir sur Internet avec Werner Von Lowinsky, un aristocrate cultivé. Peu à peu, ils vont devenir amis, mais Barry ignore que Werner n’est pas comme tout le monde.
Barry Donovan est policier à New York et il est le stéréotype de la victime. Il perd sa femme et son enfant dans les attentats du onze septembre. Brisé et ravagé par le désespoir, il refuse de refaire sa vie et se cache dans le monde virtuel. On nous le présente comme un grand roux, bien bâti et courageux malgré les rebondissements dans sa vie. Je ne vous cache pas que l’image que j’en m’en suis fait était la reproduction de David Caruso en plus sexy (n.d.K. : « Les Experts : Miami »). À part l’attrait physique, je ne me suis pas du tout senti proche de lui. Quant à notre vampire, Werner Von Lowinsky ne mérite que des claques ! Par moment, il se dit comme psychothérapeute vampirique afin d’aider Barry dans le plus grand secret et, à d’autres moments, ne passe son temps qu’à déprimer et à pleurnicher sur son sort. Je ne peux supporter des gens tel que lui car je n’aurais qu’une seule idée en tête : les frapper jusqu’à ce qu’ils se ressaisissent !
La plume de David S. Khara est tout simplement magnifique car j’ai été ébloui des tournures de phrases et du vocabulaire encyclopédique. Avant d’entamer ce roman, je me disais qu’une belle couverture et une histoire de vampire mélangée avec les attentats du onze septembre ne pouvait que me plaire. « L’habit ne fait pas le moine » ressort bien car lors de ma lecture, j’ai eu l’impression de lire un scénario de la série citée plus haut avec une pénurie monstrueuse de dialogues !
J’ai eu deux autres petits problèmes avec ce roman. Le premier a été la découverte de l’histoire de Werner et cela n’a rien de très surprenant ni d’innovant. De plus, je n’ai strictement rien compris à son changement en vampire ! Le deuxième est une situation dans laquelle nos deux protagonistes étaient (ATTENTION SPOILER) :
- Spoiler:
lorsque Werner et Barry se retrouvent l’un sur l’autre, je m’attendais trop à un baiser entre eux ! La façon dont la scène était décrite, il y avait possibilité d’en faire un moment de tendresse.
Par contre, l’épilogue m’a laissé sur ma faim et j’ai bien compris qu’il y aurait une suite. Je ne pense pas que je sauterais dessus lorsque cette suite sortira, mais je la lirai très certainement. Conclusion, une lecture un peu fastidieuse que je ne regrette quand même pas car j’ai découvert une plume très « dictionnaire ».
Note : 2,5/5 !Article sur mon Blog
- InvitéInvité
Re: LES VESTIGES DE L'AUBE de David S. Khara
Ven 1 Juil 2011 - 16:51
C’est le premier livre de cet auteur que je lis et la couverture, que je trouve magnifique, ainsi que le synopsis m’a beaucoup attiré. Ce livre est totalement différent de tout ce que j’ai pu lire jusqu’à maintenant, il mêle à la fois le thriller et le fantastique. Moi qui suis fan de ces deux genres, je peux vous dire que je suis conquise! L’histoire est vraiment intéressante et les personnages attachant. Werner m’a beaucoup plu par sa façon de parler et sa façon d’être, son caractère, l’auteur explore un nouveau genre de vampire et j’ai vraiment adoré! Barry m’a également beaucoup plu de par son histoire, son ouverture d’esprit et son caractère. La rencontre entre ces deux personnages principaux est à la fois originale et moderne et j’ai vraiment apprécié cet aspect de l’histoire, tout comme de voir l’histoire à travers les yeux de l’un et l’autre personnage. La plume de l’auteur est vraiment fluide et il m’a tenu en haleine jusqu’au bout. L’intrigue est bien mener et on a toujours envie de poursuivre plus loin pour en savoir plus et savoir le fin mot de l’histoire. Il a su mêler les genres thriller et fantastique à la perfection, de façon très cohérente et sans jamais tomber dans les clichés sur les vampires. Il a su innover et moi, j’ai adoré! Il est également l’auteur du « Projet Bleiberg et après avoir découvert sa plume je pense très certainement le lire également.
Je vous conseille vivement ce livre surtout si vous êtes féru de littérature fantastiques et thrillers. En bref, un livre idéal à lire et à découvrir d’urgence!! J’ai vraiment très hâte de lire la suite de ce livre!
Re: LES VESTIGES DE L'AUBE de David S. Khara
Jeu 21 Juil 2011 - 10:50
Mon avis
Les vestiges de l'aube est une agréable découverte ! J'ai heureusement bien fait de changer d'avis car je serai passée à côté d'un super livre. L'histoire elle-même m'a beaucoup plu. Un thriller à la sauce fantastique grâce à la présence d'une créature de la nuit. Je ne sais pas comment cela est venu à l'esprit de l'auteur mais l'association est un excellent élément. J'adore ! David Khara a tapé dans le mille en alternant les points de vues des deux personnages principaux durant le récit. Car cela donne un bon rythme à la lecture, sans que l'ennui s'installe. Cela permet également de faire connaissance avec Barry Donovan dans un premier temps et ensuite de rencontrer Werner.
Pour ma part, j'ai pris un grand plaisir à découvrir ces deux protagonistes. Chacun a un passé douloureux, et j'ai été touché par ce qu'ils ont vécu. Je n'irai pas jusqu'à spécifier que je peux aisément m'identifier à eux mais je comprends parfaitement leurs sentiments et émotions pour avoir vécu dans un sens, quelque chose de similaire. Il est difficile de poser des mots sur un deuil, sur les maux eux-mêmes. Toujours est-il qu'ils sont attachants dans leur détresse. Là où de nombreuses particularités pourraient les opposer, il y a aussi des éléments qui les rapproche, notamment leur solitude respective. J'ai aimé la façon dont l'auteur nous explique tout cela...
Au sujet de l'intrigue du bouquin, ou de l'enquête plutôt, je me suis laissée balader du début jusqu'à la fin. Lorsque j'assiste au premier meurtre, je me suis posée beaucoup de question du genre mais pourquoi fait-il cela ? Bref, je n'ai pas réussis à trouver les réponses toute seule, ou même par déduction. Il m'a fallut l'aide de l'inspecteur et de Werner pour éclaircir toute l'affaire. Et c'est une surprise totale, je n'attendais pas à cette révélation, ni à l'origine des meurtres en faite ce qui justifiera mon . Et non pas de note maximale, il manquait un petit quelque chose pour cela concernant les personnages. Rien de dramatique ou quoi. Juste que j'aurai aimé me sentir davantage proche de ces hommes.
L'épilogue est aussi pas mal dans son genre ! Une fin qui me laisse sur ma faim sans jeu de mots. Du coup, un tas d'interrogation se profile dans mon esprit. Que du bonheur de se plonger dans des livres aussi agréables.
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Isère
Re: LES VESTIGES DE L'AUBE de David S. Khara
Jeu 21 Juil 2011 - 15:36
Mon avis
Note : 4/5A quelques mois d’intervalle, j’ai lu deux livres des Editions « Michel Lafon » et je vous avouerais que j’avais été déçue par les deux ouvrages « Crimes au Clair de Lune » et « Fais un vœu ».
J’appréhendais donc un peu « Les Vestiges de l’Aube », j’avais peur de m’être trop emballée.
Je trouvais la couverture énigmatique, les couleurs et les personnages me plaisaient. Un résumé comme je les aime, qui laisse planer un peu de mystère, on ne sait pas trop à quoi s’attendre et tout est permis.
Verdict : j’ai beaucoup aimé ce livre et je peux vous dire qu’il m’a réconcilié avec les Editions « Michel Lafon ». Je tiens vraiment à leur dire un grand merci ainsi qu’à Karine du Club de lecture pour m’avoir permis de découvrir ce roman.
C’est l’histoire de Barry Donovan, flic à New York, qui pour se raccrocher à la vie n’a que deux choses : son travail et ses échanges intellectuels via internet avec Werner Von Lowinsky, un homme pas tout à fait comme les autres.
Petit à petit les masques vont tombés, mais aimeront-ils ce qui se cache derrière ?
A cela on ajoute une série de meurtres inexpliqués...
Ce livre m’a plu pour plusieurs raisons :J’ai aimé les personnages qui sont attachants et très touchants
D’un côté nous avons Barry qui garde en lui une grande souffrance, on la sent, elle est palpable et malgré tout, essaye d’avancer, de se rattacher à quelque chose, à quelqu’un peut être ?
De l’autre il y a Werner Von Lowinsky qui est un personnage qui se pose beaucoup de questions, qui aimerait faire partir de notre société, mais est ce que cela en vaut vraiment la peine ? Sa rencontre avec Barry va lui donner matière à réfléchir.J’ai aimé leur amitiéUne très belle amitié, qui se solidifie au fil de leurs échanges et finalement ils vont découvrir qu’ils ont beaucoup de choses en commun. Cette amitié va leur permettre d’avancer plus sereinement.J’ai aimé l’enquête policière
Même si elle n’est pas transcendante, ni bien originale, j’ai aimé la logique, le cheminement vers le dénouement, tout est bien dosé, on a les informations au bon moment, c’est cohérent et réaliste. Elle est très bien menée.J’ai aimé le style de David S.Khara
Il sait très bien s’y prendre pour nous faire vivre son histoire. Du début jusqu’à la fin on est accroché au livre et on n’a pas envie de le lâcher (c’est ce qui m’est arrivée hier soir, j’ai commencé à 20 h 30 et l’ai terminé à 1 h30 !!!).
Il nous fait voyager dans le temps avec une facilité impressionnante, de la guerre de sécession jusqu’à nos jours en passant par le 19ème siècle et par ce fameux 11 septembre 2001. Quand il nous parle de ce terrible moment, il est si réaliste que je me revois devant mon poste de télé à le revivre !
En conclusion, je dirais que c'est un roman à découvrir, j’ai passé un excellent moment en sa compagnie et vu comme il se termine, il est fort à parier qu'il y aura une suite !
Re: LES VESTIGES DE L'AUBE de David S. Khara
Lun 25 Juil 2011 - 12:54
Mon avis :
Celui-ci, je vous en ai déjà parlé, il me tente depuis belle lurette. Déjà quand il était nouvellement édité chez Rivière blanche il était en pleine ligne de mire de mon viseur livresque. Vous imaginez ma surprise (et mes « hiiiiii » intérieurs) quand je l’ai vu à la médiathèque avec les nouveautés, ai-je été déçue ?
Hum, hum suspense de la mort … Et la réponse est … bien sur que non ! J’avais A-DO-RE Le projet Bleiberg dont l’engouement était loin d’être surfait alors je ne pouvais qu’aimer celui-là. Bon, j’ai malgré tout moins apprécié Les vestiges de l’aube que Le projet Bleiberg mais ça reste une très bonne lecture. Si l’intrigue est certes moins travaillée que dans Le Projet, elle reste bien menée mais surtout, le plus impressionnant a été pour moi l’humanité qui se dégageait du livre. Je m’explique, ou du moins j’essaye car ce n’est pas évident. Werner, notre surhomme (je vais me taire même si tout le monde doit savoir ce qu’il est), dégage une humanité phénoménale face à tous les petits malfrats et autres personnages corrompus bel et bien de notre espèce. J’ai trouvé que ses réactions et pensées étaient vraiment profondément humaines. Excusez la répétition mais il n’y a pas d’autres mots qui convient. J’ai d’ailleurs adoré les passages où Werner écrit dans son journal, on a l’impression de revenir au siècle précédent.
J’ai aussi beaucoup aimé les passages où Werner et surtout Barry racontent ce qui leur est arrivé. Je suis très sensible aux évocations du 11 Septembre donc j’ai été particulièrement touchée par ces passages là. L’auteur parvient à distiller une vraie émotion à travers les pages et ça m’a frappé de plein fouet. Encore une fois, j’ai souris à de nombreuses répliques. Un des points forts de l’auteur, il arrive à inclure, même dans les moments les plus sombres, quelques touches de ce cynisme qui me plait tant. Sinon, même bémol que pour Le projet Bleiberg, j’ai eu un peu de mal à accrocher au début car j’ai trouvé qu’il y avait des longueurs en début d’ouvrage. Le problème est que cette phase qui s’était faite oubliée très vite au profit du reste pour Le projet a ici duré plus longtemps. Je vous rassure, vraiment pas de quoi gâcher ma lecture ! C’est le seul bémol que je pourrais mettre sur le roman.
J’ai aussi trouvé, et j’avais eu la même impression quand j’avais lu Le projet Bleiblerg, je ne sais pas si j’en avais parlé dans mon avis, que l’auteur avait clairement des connaissances. Loin de vouloir les montrer à tout prix, ce n’est même pas volontaire, ça perce à travers les pages, on sent vraiment que l’auteur s’intéresse à une multitude de choses. Du coup, on est encore plus intéressés ! Il plante toujours un cadre historique dans ses intrigues, ici, la guerre de Sécession et ça m’a permis d’apprendre des choses, ça rend le roman encore plus passionnant. On sent que l’auteur a fait des recherches et qu’on peut s’appuyer sur ses dires, sans oublier le côté romancé hein mais on sait qu’il sait de quoi il parle et on sait qu’il a encore pleins de choses à nous raconter. D’ailleurs, je finirais sur la fin (après on sait qu’il sait …) elle est juste ignoblement affreuse ! Je me suis dit « Naaaaann ! » et ben si … C’est franchement horrible … allez pétition pour avoir la suite !! (Pourquoi ce grand silence ?...)
Bon, donc je n’ai aucune idée de s’il y aura une suite, bon ça c’est obligé hein, ni de quand elle sortira mais tout ce qu’on peut dire c’est que j’ai, encore une fois, beaucoup, beaucoup apprécié ma lecture. David S. Khara est un de nos plus grands talents français polaresque (oui rien que ça !) et il est évident que je continuerais à le suivre et que je lirais Le projet Shiro, la suite du Projet Bleiberg, à paraitre en octobre (et je m’en vais m’amuser à souligner tout ces titres …).
Celui-ci, je vous en ai déjà parlé, il me tente depuis belle lurette. Déjà quand il était nouvellement édité chez Rivière blanche il était en pleine ligne de mire de mon viseur livresque. Vous imaginez ma surprise (et mes « hiiiiii » intérieurs) quand je l’ai vu à la médiathèque avec les nouveautés, ai-je été déçue ?
Hum, hum suspense de la mort … Et la réponse est … bien sur que non ! J’avais A-DO-RE Le projet Bleiberg dont l’engouement était loin d’être surfait alors je ne pouvais qu’aimer celui-là. Bon, j’ai malgré tout moins apprécié Les vestiges de l’aube que Le projet Bleiberg mais ça reste une très bonne lecture. Si l’intrigue est certes moins travaillée que dans Le Projet, elle reste bien menée mais surtout, le plus impressionnant a été pour moi l’humanité qui se dégageait du livre. Je m’explique, ou du moins j’essaye car ce n’est pas évident. Werner, notre surhomme (je vais me taire même si tout le monde doit savoir ce qu’il est), dégage une humanité phénoménale face à tous les petits malfrats et autres personnages corrompus bel et bien de notre espèce. J’ai trouvé que ses réactions et pensées étaient vraiment profondément humaines. Excusez la répétition mais il n’y a pas d’autres mots qui convient. J’ai d’ailleurs adoré les passages où Werner écrit dans son journal, on a l’impression de revenir au siècle précédent.
J’ai aussi beaucoup aimé les passages où Werner et surtout Barry racontent ce qui leur est arrivé. Je suis très sensible aux évocations du 11 Septembre donc j’ai été particulièrement touchée par ces passages là. L’auteur parvient à distiller une vraie émotion à travers les pages et ça m’a frappé de plein fouet. Encore une fois, j’ai souris à de nombreuses répliques. Un des points forts de l’auteur, il arrive à inclure, même dans les moments les plus sombres, quelques touches de ce cynisme qui me plait tant. Sinon, même bémol que pour Le projet Bleiberg, j’ai eu un peu de mal à accrocher au début car j’ai trouvé qu’il y avait des longueurs en début d’ouvrage. Le problème est que cette phase qui s’était faite oubliée très vite au profit du reste pour Le projet a ici duré plus longtemps. Je vous rassure, vraiment pas de quoi gâcher ma lecture ! C’est le seul bémol que je pourrais mettre sur le roman.
J’ai aussi trouvé, et j’avais eu la même impression quand j’avais lu Le projet Bleiblerg, je ne sais pas si j’en avais parlé dans mon avis, que l’auteur avait clairement des connaissances. Loin de vouloir les montrer à tout prix, ce n’est même pas volontaire, ça perce à travers les pages, on sent vraiment que l’auteur s’intéresse à une multitude de choses. Du coup, on est encore plus intéressés ! Il plante toujours un cadre historique dans ses intrigues, ici, la guerre de Sécession et ça m’a permis d’apprendre des choses, ça rend le roman encore plus passionnant. On sent que l’auteur a fait des recherches et qu’on peut s’appuyer sur ses dires, sans oublier le côté romancé hein mais on sait qu’il sait de quoi il parle et on sait qu’il a encore pleins de choses à nous raconter. D’ailleurs, je finirais sur la fin (après on sait qu’il sait …) elle est juste ignoblement affreuse ! Je me suis dit « Naaaaann ! » et ben si … C’est franchement horrible … allez pétition pour avoir la suite !! (Pourquoi ce grand silence ?...)
Bon, donc je n’ai aucune idée de s’il y aura une suite, bon ça c’est obligé hein, ni de quand elle sortira mais tout ce qu’on peut dire c’est que j’ai, encore une fois, beaucoup, beaucoup apprécié ma lecture. David S. Khara est un de nos plus grands talents français polaresque (oui rien que ça !) et il est évident que je continuerais à le suivre et que je lirais Le projet Shiro, la suite du Projet Bleiberg, à paraitre en octobre (et je m’en vais m’amuser à souligner tout ces titres …).
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