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GEOMETRIE D'UN RÊVE d'Hubert Haddad Empty GEOMETRIE D'UN RÊVE d'Hubert Haddad

Jeu 20 Oct 2011 - 7:49
GEOMETRIE D'UN RÊVE d'Hubert Haddad 9782253156628FS

Résumé:

Pour tenter d'oublier Fedora qu'il a aimé à en mourir, un romancier s'exile sur les côtes du Finistère, dans un vieux manoir dominant l'Océan. Emporté par l'esprit des lieux, il commence un journal intime où peu à peu se mêlent personnages réels et fictifs. De Fedora, soprano lyrique qui se donne le jour mais se refuse la nuit, à l'étudiante japonaise persécutée par son frère yakusa, les héros de ses romans, ses maîtresses disparues, ou encore Emilie Dickinson, prennent un même caractère de réalité. Mille et une Nuits d'un insomniaque qui se raconte des histoires, Géométrie d'un rêve, traversé par les figures de Faust ou d'Othello, est le roman de la jalousie inexpiable et de l'amour fou.


407 pages
20 août 2009
19€
Zulma

(existe en Livre de Poche:
381 pages
24 août 2011
6€60)
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GEOMETRIE D'UN RÊVE d'Hubert Haddad Empty Re: GEOMETRIE D'UN RÊVE d'Hubert Haddad

Jeu 20 Oct 2011 - 7:55
Ayant reçu ce livre grâce à la dernière opération Masse Critique de Babelio, voici ma critique Wink

Mon avis :

Comment qualifier Géométrie d'un Rêve? Le journal intime d'un écrivain? Peut-être, mais pas seulement.
Si le narrateur nous présente lui-même sa démarche comme telle, on découvre au fur et à mesure que ce livre offre bien autre chose.
Un livre interessant, mais qui fait payer assez cher son accès. En effet, dès les premières pages, le lecteur tombe sur des mots d'un vocabulaire élevé -sapidité, colorature, exsuder, septembriseur, paroxystique, mystagogue, rhizome, blèsement, regimbeur, pour n'en citer que quelques uns, à peine une fraction de ce qu'on trouve dans quoi, les 50 premières pages- sans doute inconnus d'une majorité de gens. Malgré tout, ces termes inconnus n’empêchent pas la compréhension des phrases et des paragraphes, la plupart du temps, le sens des mots-mystère se laissent deviner, ou alors ne sont pas indispensables pour le sens de la phrase (même si ça peut faire passer à côté de métaphores et de développement). En tout cas ça n'a pas entraver mon avancée, et au contraire, j'apprécie de trouver des mots inconnus, c'est toujours interessant et enrichissant de les noter et les chercher par la suite. Mais tous les lecteurs n'ont peut-être pas cette curiosité et cet amour des beaux-mots.
Je pense que c'est déjà un obstacle pour beaucoup de lecteurs qui auront attaqué ce livre et le reposeront après quelques pages (c'est le cas de ma mère par exemple, le résumé lui plaisait vraiment mais elle a abandonné après quelques dizaines de pages).

Mais personnellement, ce n'est pas l'élitisme des mots qui m'a dérangé, mais plutôt celui des citations, des références. En effet, l'auteur ne cesse de parler d'autres œuvres, de citer de grands personnages. Et je suis tout à fait consciente que si ces références me gênent, c'est car je n'ai pas la connaissance nécessaire pour l'apprécier. Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même après tout. Mais malgré tout, je trouve que certains références ne sont clairement pas indispensables, et à certains moments, ça ne fait qu'alourdir le texte, donnant au lecteur l'impression de lire une sorte de thèse ou que sais-je.

Ces défauts (de mon point de vue, j'entends, puisque des lecteurs plus cultivés prendront peut-être grand plaisir à toutes ces références) sont d'autant plus rageants qu'au delà de ça, le style de l'auteur est vraiment très agréable, fluide, plein de finesse, de détails. L'histoire également, même si elle déplaira à certains lecteurs en manque d'action, est intéressante, enveloppant de mystère les femmes qui ont croisé le chemin du personnage principal.
Plus on avance et plus le rêve se mélange à la réalité. Le narrateur est-il éveillé ou en plein songe? Les limites deviennent floues, les lignes se mêlent. De plus en plus, on veut savoir: pourquoi Fedora n'accorde à personne ses nuits? Comment leur histoire va-t-elle pouvoir avancer, peut-elle avancer? Et cette vie, qui semble appartenir à quelqu'un d'autre, cette existence à Kyoto, cette rencontre avec Amaya, comment cela s'est-il fini? Pourquoi se retrouve-t-il seul aujourd'hui, où sont passées ces femmes?

Ainsi, ma lecture s'est balancée entre le plaisir d'en découvrir de plus en plus, par jeux de miroirs, de souvenirs, d'histoires qui se répondent, qui s'interrogent entre elles, et ma frustration de ne pas comprendre une part du roman, l'impression de passer à côté d'une partie de ce que l'auteur voulait communiquer.
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