ASSASSINI (TOME 1) LAME DAMNEE
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Entre rêve et réalité
Emploi/Loisirs : RPG gameuse confirmée
ASSASSINI (Tome 1) LAME DAMNEE de Jon Courtenay Grimwood
Lun 25 Juil 2011 - 11:02
Résumé
1407. Venise est à son apogée.
Le duc Marco est aux commandes… en théorie, car il est niais et son oncle et sa tante gouvernent à sa place. Ils règnent sur les mers, dictent les lois et semblent tout-puissants. Même s’ils craignent des assassins meilleurs que les leurs…
Une nuit, tout bascule. La cousine du duc, qui devait être mariée de force, est enlevée par des pirates mamelouks. La guerre est inévitable.
Au même moment, Atilo, l’assassin en chef de Marco, tranche la gorge de sa dernière victime. Il s’apprête à rebrousser chemin, mais aperçoit un garçon penché sur le mourant, en train de boire à sa plaie. Il est beau comme un ange, d’une maigreur terrifiante, et la vitesse à laquelle il esquive un poignard et escalade un mur stupéfie Atilo.
Le maître assassin sait qu’il doit à tout prix trouver le garçon. Non pour le tuer, mais pour en faire son apprenti…
360 pages
8 juillet 2011
20,00 €
BRAGELONNE
- InvitéInvité
Re: ASSASSINI (Tome 1) LAME DAMNEE de Jon Courtenay Grimwood
Mer 10 Aoû 2011 - 10:22
Mon avis :
J’étais très excité lorsque Livraddict a proposé ce roman en partenariat car je me disais que le mélange historico-fantasy et bit-lit ne pouvaient que donner naissance à un petit bijou littéraire. Comme pour Le Huit de Katherine Neville, j’aime les histoires alternatives et ce, uniquement si elles sont bien menées. Malheureusement, cela n’a pas été du tout le cas avec cette lecture…
Le Duc de Venise est incapable de gouverner, laissant sa tante et son oncle à régner comme régents, souvent en oppositions les uns aux autres. Un jeune vénitien combat contre les nobles de son éventuel mariage avec l’Etat. Sans oublier que le prince allemand Léopold bataille pour renverser Venise, un ancien esclave à la tête des Assassini, une sombre armée qui applique la puissance à Venise, et un jeune vampire amnésique échoué près des quais.
Tycho va être recruté dans les rangs décimés de l’Assassini, mais il est un garçon qui se découvre peu à peu après avoir perdu la mémoire. Il n’est pas réellement mortel et ses désirs grandissent quotidiennement. Même s’il est un personnage principal de ce premier tome, il est aussi le moins convaincant. Ses motivations ne parviennent pas à tenir la route, en particulier dès qu’il réalise à quel point il est puissant. En combinaison avec un engouement, voire même l’amour, il devient complètement intolérable à certains moments. C’est seulement à la grande révélation finale qu’il commence à devenir un minimum intéressant.
D’autres personnages essayent tant bien que mal d’être crédibles aux yeux du lecteur, mais beaucoup de personnages secondaires semblent hors de propos et forcés, surtout dans la façon dont ils continuent à être dans les lieux les plus improbables.
La plume de Jon Courtenay Grimwood est lourde et ennuyeuse. Si j’avais voulu connaître l’histoire de Venise et de tout ce que contient cette ville, j’aurais jeté mon dévolu sur une brochure touristique ! Tout d’abord, j’ai trouvé que l’intrigue était difficile à suivre. L’auteur aime un peu trop les phrases et les ponctuations bizarres… Rien qu’avec ces deux éléments, je me demandais s’il existait un GPS littéraire pour pouvoir retrouver son chemin sans encombre. Il faut également ajouter un nombre incalculable de personnages, de discussions et de descriptions historiques futiles, qui alourdissent grandement l’intrigue déjà peu existante. Pourtant, les idées de l’auteur étaient novatrices, mais ce potentiel a été irrémédiablement gâché et mal exploité.
Ce roman est aussi un concentré de maltraitance contre la gente féminine. On passe de la jeune femme maltraitée, violée à l’horrible assassinat de celle-ci. Certes, quelques personnages réussissent à s’échapper de ce massacre misogyne, mais elles peuvent être comptées sur les doigts d’une main. Au fur et à mesure qu’on avance dans le roman, on s’attend à un certain degré de violence implacable qui laisse un goût désagréable dans la bouche. Autre élément qui m’a également choqué, la présence des mots en italien. Ces mots se trouvent à chaque page et, ne parlant pas cette langue, je n’avais pas spécialement envie de commencer à chercher la traduction de chaque mot pour mieux comprendre.
Conclusion, ce premier tome est une énorme déception vis-à-vis des attentes que j’avais. Est-ce que je me laisserais tenter par le second tome de cette saga ? Je n’en suis vraiment pas sûr… Bien sûr, je conseille cette lecture à toutes les personnes qui sont friandes de ce style et qui y trouveront d’office leur bonheur, malgré une misogynie rigoureusement présente.
Note : 1,25/5 !
J’étais très excité lorsque Livraddict a proposé ce roman en partenariat car je me disais que le mélange historico-fantasy et bit-lit ne pouvaient que donner naissance à un petit bijou littéraire. Comme pour Le Huit de Katherine Neville, j’aime les histoires alternatives et ce, uniquement si elles sont bien menées. Malheureusement, cela n’a pas été du tout le cas avec cette lecture…
Le Duc de Venise est incapable de gouverner, laissant sa tante et son oncle à régner comme régents, souvent en oppositions les uns aux autres. Un jeune vénitien combat contre les nobles de son éventuel mariage avec l’Etat. Sans oublier que le prince allemand Léopold bataille pour renverser Venise, un ancien esclave à la tête des Assassini, une sombre armée qui applique la puissance à Venise, et un jeune vampire amnésique échoué près des quais.
Tycho va être recruté dans les rangs décimés de l’Assassini, mais il est un garçon qui se découvre peu à peu après avoir perdu la mémoire. Il n’est pas réellement mortel et ses désirs grandissent quotidiennement. Même s’il est un personnage principal de ce premier tome, il est aussi le moins convaincant. Ses motivations ne parviennent pas à tenir la route, en particulier dès qu’il réalise à quel point il est puissant. En combinaison avec un engouement, voire même l’amour, il devient complètement intolérable à certains moments. C’est seulement à la grande révélation finale qu’il commence à devenir un minimum intéressant.
D’autres personnages essayent tant bien que mal d’être crédibles aux yeux du lecteur, mais beaucoup de personnages secondaires semblent hors de propos et forcés, surtout dans la façon dont ils continuent à être dans les lieux les plus improbables.
La plume de Jon Courtenay Grimwood est lourde et ennuyeuse. Si j’avais voulu connaître l’histoire de Venise et de tout ce que contient cette ville, j’aurais jeté mon dévolu sur une brochure touristique ! Tout d’abord, j’ai trouvé que l’intrigue était difficile à suivre. L’auteur aime un peu trop les phrases et les ponctuations bizarres… Rien qu’avec ces deux éléments, je me demandais s’il existait un GPS littéraire pour pouvoir retrouver son chemin sans encombre. Il faut également ajouter un nombre incalculable de personnages, de discussions et de descriptions historiques futiles, qui alourdissent grandement l’intrigue déjà peu existante. Pourtant, les idées de l’auteur étaient novatrices, mais ce potentiel a été irrémédiablement gâché et mal exploité.
Ce roman est aussi un concentré de maltraitance contre la gente féminine. On passe de la jeune femme maltraitée, violée à l’horrible assassinat de celle-ci. Certes, quelques personnages réussissent à s’échapper de ce massacre misogyne, mais elles peuvent être comptées sur les doigts d’une main. Au fur et à mesure qu’on avance dans le roman, on s’attend à un certain degré de violence implacable qui laisse un goût désagréable dans la bouche. Autre élément qui m’a également choqué, la présence des mots en italien. Ces mots se trouvent à chaque page et, ne parlant pas cette langue, je n’avais pas spécialement envie de commencer à chercher la traduction de chaque mot pour mieux comprendre.
Conclusion, ce premier tome est une énorme déception vis-à-vis des attentes que j’avais. Est-ce que je me laisserais tenter par le second tome de cette saga ? Je n’en suis vraiment pas sûr… Bien sûr, je conseille cette lecture à toutes les personnes qui sont friandes de ce style et qui y trouveront d’office leur bonheur, malgré une misogynie rigoureusement présente.
Note : 1,25/5 !
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