Votre avis
- InvitéInvité
CYËL de Nathalie Marie
Mar 22 Nov 2016 - 17:16
Résumé
Après avoir repris connaissance dans un endroit inconnu, Samaël, seul, démuni et totalement perdu, n’a d’autre choix que d’avancer droit devant lui, jusqu’à tomber de fatigue. Lorsqu’il se réveille une seconde fois, l’étranger face auquel il se retrouve lui apprend que la Terre a été dévastée ; la Nature s’est rebellée et a tout détruit. C’est dans ce monde chaotique, entourés de quelques survivants, qu’ils vont tenter de rénover le village de Cyprian, l’homme qui l’a accueilli ; là que Samaël va devoir se révéler et se construire.
Editeur : Reines-Beaux
09 novembre 2016
Prix : 12,00 € (broché) - 4,99 € (numérique)
190 pages
09 novembre 2016
Prix : 12,00 € (broché) - 4,99 € (numérique)
190 pages
- InvitéInvité
Re: CYËL de Nathalie Marie
Mar 22 Nov 2016 - 17:44
J'ai ouvert ce service de presse un peu au hasard, j'avais repéré la couverture sur le site de Reines-Beaux mais même pas lu le résumé donc c'était comme un livre-mystère pour moi.
Au final, j'ai passé un bon moment, surtout pendant les deux premiers tiers du livre.
On suit Samaël, un fêtard parisien, qui du jour au lendemain, se réveille dans un désert avec un trou d'un an et demi dans la tête. Et pendant cette année et demie, l'apocalypse a eu lieu. La nature s'est rebellée, et il ne subsiste que quelques êtres humains ...
Samaël est recueilli dans une communauté menée par Cyprian, un vrai roc solide et confiant qui dirige la reconstruction de son petit morceau de civilisation d'une main de maître.
Très vite, Samaël reconstruit non seulement un village mais aussi sa propre vie. Pour la première fois de sa vie, il trouve un but, il se sent utile. Et sa joie de vivre et sa gaieté sortent ce petit village de survivants de la morosité et la déprime dans lesquelles ils se trouvaient depuis l'apocalypse.
La deuxième partie est plutôt consacré à l'évolution de la relation entre Cyprian et Samaël. Samaël courtise Cyprian avec douceur et patience et leur relation, tout d'abord basée sur l'amitié et le respect, se mue petit à petit en quelque chose de plus tendre.
En début de troisième partie, se passe un évènement, certes inéluctable, mais qui va venir éclater cette petite bulle de joie dans laquelle on évoluait depuis le début. Et même si j'ai trouvé que c'était une bonne idée de la part de l'auteur d'introduire ce thème, j'ai trouvé que ça marquait un réel tournant dans la psychologie des personnages et dans le déroulement global de l'histoire et j'ai un peu moins accroché à partir de là. Certes, c'était vraiment indispensable d'introduire
Cependant, pour moi, Cyël reste surtout une illustration de la joie que l'on peut malgré tout retirer d'un malheur, la joie qu'on peut trouver dans la solidarité et l'amitié. Parce que l'espoir est moteur quand tout le reste a disparu.
Un petit point qui m'a dérangé, c'est qu'on suggère des aspects assez fantastiques dans ce livre mais on n'aborde pas du tout le sujet, ça sort un peu du chapeau et j'ai trouvé ça un peu dommage. Malgré tout, l'écriture de l'auteur est très belle, douce et fluide. Très poétique en fait. Et l'histoire est sympathique et mignonne, avec un filigrane qui fait réfléchir sur soi sans pour autant être moralisateur, donc même si ça n'a pas été un coup de coeur pour moi, j'ai quand même passé un bon moment !
Au final, j'ai passé un bon moment, surtout pendant les deux premiers tiers du livre.
On suit Samaël, un fêtard parisien, qui du jour au lendemain, se réveille dans un désert avec un trou d'un an et demi dans la tête. Et pendant cette année et demie, l'apocalypse a eu lieu. La nature s'est rebellée, et il ne subsiste que quelques êtres humains ...
Samaël est recueilli dans une communauté menée par Cyprian, un vrai roc solide et confiant qui dirige la reconstruction de son petit morceau de civilisation d'une main de maître.
Très vite, Samaël reconstruit non seulement un village mais aussi sa propre vie. Pour la première fois de sa vie, il trouve un but, il se sent utile. Et sa joie de vivre et sa gaieté sortent ce petit village de survivants de la morosité et la déprime dans lesquelles ils se trouvaient depuis l'apocalypse.
La deuxième partie est plutôt consacré à l'évolution de la relation entre Cyprian et Samaël. Samaël courtise Cyprian avec douceur et patience et leur relation, tout d'abord basée sur l'amitié et le respect, se mue petit à petit en quelque chose de plus tendre.
En début de troisième partie, se passe un évènement, certes inéluctable, mais qui va venir éclater cette petite bulle de joie dans laquelle on évoluait depuis le début. Et même si j'ai trouvé que c'était une bonne idée de la part de l'auteur d'introduire ce thème, j'ai trouvé que ça marquait un réel tournant dans la psychologie des personnages et dans le déroulement global de l'histoire et j'ai un peu moins accroché à partir de là. Certes, c'était vraiment indispensable d'introduire
- Spoiler:
- des gens aussi malfaisants parce que le mal est malgré tout partie intégrante de la nature humaine et il est impensable qu'en cas d'apocalypse, ne survivent que des gens bons, généreux et altruistes, comme on trouve à Cyël. Il y aura aussi des profiteurs malveillants et destructeurs, comme ceux qui débarquent dans ce petit Eden.
Cependant, pour moi, Cyël reste surtout une illustration de la joie que l'on peut malgré tout retirer d'un malheur, la joie qu'on peut trouver dans la solidarité et l'amitié. Parce que l'espoir est moteur quand tout le reste a disparu.
Un petit point qui m'a dérangé, c'est qu'on suggère des aspects assez fantastiques dans ce livre mais on n'aborde pas du tout le sujet, ça sort un peu du chapeau et j'ai trouvé ça un peu dommage. Malgré tout, l'écriture de l'auteur est très belle, douce et fluide. Très poétique en fait. Et l'histoire est sympathique et mignonne, avec un filigrane qui fait réfléchir sur soi sans pour autant être moralisateur, donc même si ça n'a pas été un coup de coeur pour moi, j'ai quand même passé un bon moment !
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|