CIEL D'ACIER de Michel Moutot
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CIEL D'ACIER de Michel Moutot
Dim 6 Nov 2016 - 14:15
Résumé
Chalumeau en main, John LaLiberté, ironworker comme ses ancêtres, sectionne l’acier à la recherche de survivants. Les Twin Towers viennent de s’effondrer sous ses yeux. Depuis le premier rivet porté au rouge dans un brasero, jusqu’à la construction de la Liberty Tower, six générations de Mohawks ont bâti l’Amérique. La légende dit qu’ils n’ont pas le vertige. Peut-on apprendre à maîtriser sa peur ?
Michel Moutot est reporter à l'Agence France Presse, spécialiste des questions de terrorisme international. Lauréat du prix Albert-Londres en 1999, correspondant à New York en 2001, il a reçu le prix Louis-Hachette pour sa couverture des attentats du 11 Septembre.
456 pages
14 avril 2016
7,95€
Editions Points
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Editions Points
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Re: CIEL D'ACIER de Michel Moutot
Dim 6 Nov 2016 - 16:30
le roman commence alors que les deux tours de New York viennent de s'effondrer et les volontaires affluent pour retrouver des survivants. Parmi eux John La Liberté, descendant des Mohawks, tribu indienne, qui va jour après jour affronter l'horreur.
Le récit fait un bond dans le passé où on découvre l'histoire de cette tribu qui pour survivre, alors que l'homme blanc se répand partout, va accepter de faire un travail qui à l'époque manque de main d'oeuvre.
En 1886, les Mohawks, pour les meilleurs d'entre eux, conduisent les bateaux. La construction d'un pont sur le Saint Laurent, fleuve du Canada, inaugure le changement dans le transport des marchandises et des personnes. Les femmes véritables visionnaires et chefs de clan, vont encourager les hommes à apprendre ce métier.
Tout en nous faisant découvrir le milieu de la construction, Michel Moutot nous dévoile aussi le fonctionnement interne de ce peuple. Ils ont su s'adapter pour survivre et sont devenus les meilleurs et les plus reconnus dans le milieu de la construction métallique.
L'auteur nous entraîne dans les années 1960 où on assiste à la construction des deux célèbres tours. Bien évidemment il y a pas mal de descriptions techniques mais pour ma part elles ne m'ont pas dérangées. On suit Jack LaLiberté, père de John, dans son quotidien en tant qu'ouvrier mais aussi comme Mohawks au sein de sa famille. le tout est bien équilibrée et donne ce côté réaliste et précis de l'élaboration de ces building.
Les personnages sont présents et en même temps discrets à l'image de ces hommes qui s'enorgueillissaient, devant leur famille, de leur participation à la construction de ces géants mais qui ne recherchent pas les honneurs.
Un vrai coup de coeur pour ce roman qui m'a fait découvrir le monde des Ironworkers et leur histoire ; c'est un bel hommage rendu à des hommes qui bâtissent, dans le sens le plus noble du terme, quand d'autres cherchent à détruire
Le récit fait un bond dans le passé où on découvre l'histoire de cette tribu qui pour survivre, alors que l'homme blanc se répand partout, va accepter de faire un travail qui à l'époque manque de main d'oeuvre.
En 1886, les Mohawks, pour les meilleurs d'entre eux, conduisent les bateaux. La construction d'un pont sur le Saint Laurent, fleuve du Canada, inaugure le changement dans le transport des marchandises et des personnes. Les femmes véritables visionnaires et chefs de clan, vont encourager les hommes à apprendre ce métier.
Tout en nous faisant découvrir le milieu de la construction, Michel Moutot nous dévoile aussi le fonctionnement interne de ce peuple. Ils ont su s'adapter pour survivre et sont devenus les meilleurs et les plus reconnus dans le milieu de la construction métallique.
L'auteur nous entraîne dans les années 1960 où on assiste à la construction des deux célèbres tours. Bien évidemment il y a pas mal de descriptions techniques mais pour ma part elles ne m'ont pas dérangées. On suit Jack LaLiberté, père de John, dans son quotidien en tant qu'ouvrier mais aussi comme Mohawks au sein de sa famille. le tout est bien équilibrée et donne ce côté réaliste et précis de l'élaboration de ces building.
Les personnages sont présents et en même temps discrets à l'image de ces hommes qui s'enorgueillissaient, devant leur famille, de leur participation à la construction de ces géants mais qui ne recherchent pas les honneurs.
Un vrai coup de coeur pour ce roman qui m'a fait découvrir le monde des Ironworkers et leur histoire ; c'est un bel hommage rendu à des hommes qui bâtissent, dans le sens le plus noble du terme, quand d'autres cherchent à détruire
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