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PrettyDarkInk
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MANIFESTE POUR LES ANIMAUX de Franz-Olivier Giesbert Empty MANIFESTE POUR LES ANIMAUX de Franz-Olivier Giesbert

Dim 31 Juil 2016 - 15:42
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Résumé

Peut-on tuer les animaux et à quelles conditions ? Notre lien avec eux doit-il être redéfini ? Dans ce manifeste engagé, Franz-Olivier Giesbert s'interroge et bouscule les idées reçues, tout en faisant partager sa passion pour les bêtes.
Après avoir présenté et commenté les textes des penseurs incontournables sur la question (de Montaigne à Voltaire), il donne la parole à de nombreuses personnalités, du philosophe au boucher, du chercheur au dompteur, qui livrent ici des réflexions éclairantes.


144 pages
18 février 2016
5,95€
Pocket
Tristana
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MANIFESTE POUR LES ANIMAUX de Franz-Olivier Giesbert Empty Re: MANIFESTE POUR LES ANIMAUX de Franz-Olivier Giesbert

Dim 31 Juil 2016 - 17:42
Ma note : 9/10.

Mon avis :
« Manifeste pour les animaux » Franz-Olivier Giesbert.

Etant une grande amie des animaux et étant végétarienne, ne supportant pas l’agonie de ces pauvres bêtes dans les abattoirs où il n’y a aucun respect pour les animaux, pour la vie de ces bêtes, j’ai littéralement adorée ce livre.

Certes, je ne suis pas d’accord avec tout ce qui est dit, bien entendu. Je ne peux pas être d’accord avec tout et dans un sens heureusement, mais ce livre, m’a encore plus profondément ancré dans la tête que je ne souhaitais plus jamais toucher à de la viande pour le restant de mes jours. Après tout, ce n’est pas obligatoire.

On voit les choses différemment, que ce soit sur les végétariens ou les végétaliens. On apprend des choses, personnellement il y a des choses dont j’ignorai l’existence jusqu’à la lecture de ce livre.
Pourquoi donner de l’importance à un animal plus qu’à un autre ?

Un passage du livre m’a beaucoup plu et fait réfléchir même si je réfléchissais déjà sur la question et c’est celui-ci :
« Que ressent un porc qui ne connaît pas l’odeur de la terre, juste celle du lisier sous les dalles de béton ? A combien monte son rythme cardiaque dans un couloir qui se resserre ? Les truies savent-elles ce qui attend leurs petits ? Non et oui. Non : elles ne peuvent pas le savoir. Oui : à peine viennent-ils de naître qu’ils leur sont arrachés, elles les entendent hurler. Les animaux castrés qui attendent dans le noir la fin de l’engraissement mesurent-ils ce qu’ils perdent ? Et les femelles inséminées qui ne connaîtront jamais de mâles, juste les mises bas à répétition, jusqu’à ce que leurs entrailles fatiguées les condamnent à la réforme ? Vierges folles, bêtes vierges, la vie qu’elles ne vivent pas les fait-elle hurler ? Souffrent-elles de cette souffrance monstrueuse qui ne vient pas d’être condamnées, mais de se savoir anéanties ? Se souviennent-elles d’autre chose ? »

OU encore :
« Il faut se lever tôt pour se rendre à l’abattoir. A présent, il faut entrer. Il est conseillé au méditant, plutôt que de s’imaginer lui-même à la place de l’animal conduit à la mort, d’y mettre quelqu’un qu’il aime. Quelqu’un qui lui a toujours prodigué de l’affection. Quelqu’un qui lui a tout donné. Une mère. Une grand-mère. Un père. Un amant. Quelqu’un de vulnérable, dont la souffrance fait mal. Sans quoi on reste dehors, même à l’intérieur. »

Oui, j’ai aimée ce livre pour la façon dont ils parlent des choses. Pour les livres qu’ils nous donnent à lire pour comprendre les abattoirs. Pour comprendre comment on peut faire une chose pareille. Je suis heureuse d’avoir pu lire ce livre qui m’a ouvert les yeux sur pleins d’autres choses aussi que les abattoirs. Pas forcément en mal, bien entendu.

Je conseil ce livre à tous les amoureux des animaux, végétariens, végétaliens ou carnivore, peu importe. C’est un très bon livres, avec beaucoup d’anecdotes, de rapport à la philosophie mais aussi à la science. Aux écrivains aussi d’une autre époque, et j’adore ça. J’ai appris des choses que je ne savais pas sur certains écrivains qui étaient végétariens, ou au contraire, qui défendait les animaux, mais en se nourrissant aussi de viandes, mais de viandes traités avec respect.
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