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TESS D'URBERVILLE de Thomas Hardy Empty TESS D'URBERVILLE de Thomas Hardy

Sam 16 Fév 2013 - 11:28
TESS D'URBERVILLE de Thomas Hardy Images11


Résumé

Thomas Hardy Tess d'Urberville Jeune paysanne innocente placée dans une famille, Tess est séduite puis abandonnée par Alec d'Urberville, un de ses jeunes maîtres. L'enfant qu'elle met au monde meurt en naissant. Dans la puritaine société anglaise de la fin du xixe siècle, c'est là une faute irrémissible, que la jeune fille aura le tort de ne pas vouloir dissimuler. Dès lors, son destin est une descente aux enfers de la honte et de la déchéance. Thomas Hardy (1840-1928) signe avec cette oeuvre pessimiste, où la richesse des tableaux rustiques du Wessex ne fait que souligner la noirceur de l'univers social, un des chefs-d'oeuvre du roman anglais, magnifiquement porté à l'écran par le cinéaste Roman Polanski.
476 pages
19/12/1997
6,60€
LGF


Dernière édition par Paprika le Sam 16 Fév 2013 - 11:37, édité 1 fois
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TESS D'URBERVILLE de Thomas Hardy Empty Re: TESS D'URBERVILLE de Thomas Hardy

Sam 16 Fév 2013 - 11:34
C’est la lecture de Cinquante nuances de Grey qui m’a donné l’envie de lire ce petit chef d’œuvre de Thomas Hardy. En littérature classique anglaise, je connaissais jusqu’alors, les sœurs Brontë, Jane Austen et Charles Dickens et n’avais jamais eu la curiosité de lire du Thomas Hardy.
Tess d’Urberville fait partie de ces livres qu’il est difficile d’oublier. Amateurs de happy end, passez votre chemin ! Ce livre, dénonce le poids de la religion, l’hypocrisie de la société du 19ème et les différences de traitement entre hommes et femmes. Il fait d’ailleurs partie des ouvrages censurés de l’époque, dressant un portrait sans complaisance des hommes (et non des Hommes !).
Le style est conforme à celui des auteurs anglais de l’époque, très poétique, laissant la part belle aux suggestions sans que le lecteur ne ressente d’ambiguïté. Les faits sont clairs.
C’est l’histoire de Tess, jeune paysanne sans le sou qui n’a reçu que peu d’éducation et qui se voit sacrifiée sur l’autel des conventions religieuses et sociales de l’époque. Son père est un ivrogne notoire et sa mère une femme qui n’a jamais estimé nécessaire de préparer Tess à la vie.
C’est l’histoire d’une femme, séduite par un vil cousin et abandonnée par son mari lorsqu’il apprend son triste passé.
Le vil cousin, c’est Alexandre d’Urberville, surnommé Alec, le fils d’un homme qui a racheté le nom des d’Urberville pour se donner une consistance. Subjugué par la beauté de Tess, il la séduit et abuse d’elle exploitant ainsi sa naïveté. S’ensuit une liaison éphémère mais Tess finit par partir. Alec ne fera rien pour la retenir, l’abandonnant à son triste sort mais ignorera tout de sa grossesse. Le petit garçon qu’elle mettra au monde ne survivra qu’une semaine.
Son mari, c’est Angel Clare, rencontré au sein d’une laiterie. Fils d’un pasteur, c’est un homme très pieux dont la vie est dictée par la religion et la haine des grandes familles dont Tess est une des descendantes. Il mettra Tess sur un piédestal sur lequel elle-même n’a pas envie d’être, se sachant souillée par la vie. Elle hésitera d’ailleurs longtemps avant d’accepter sa demande en mariage et finira par l’accepter sur un malentendu. La chute est d’autant plus rude pour lui lorsqu’il apprendra le passé de Tess. Fier et buté, il ne peut se résoudre à occulter ce passé et préférera abandonner sa femme plutôt que de divorcer.
C’est l’histoire d’une héroïne qui a vécu sous le poids de la culpabilité toute sa vie et qui accepte son destin tragique en courbant l’échine et faisant preuve d’une abnégation hors du commun.
Dès lors que l’on pense que les choses vont finir par s’arranger, Thomas Hardy emmène son héroïne encore plus bas que les fois précédentes ! Ce livre est une succession de petits bonheurs, désillusions et grands malheurs, ponctués de rebondissements, jusqu’à la chute finale.
Dans la foulée de ma lecture, j’ai regardé le film adapté par Roman Polanski en 1979 et j'ai trouvé qu'il retrace le livre avec une grande justesse.
Ma note 5/5
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